Jour 1 - Liberté retirée

Fred commençait à s’échauffer de cette discussion. Cependant à la remarque du garde il évita de réagir, laissant Mia le faire à sa place. Au fur et à mesure, il se rendait compte de la stupidité de son idée de jouer au pirate. Il s’était laissé emporter par des rêves de gamin, en s’imaginant à la barre de ce navire. Cependant il était clair qu’il n’avait aucun moyen de diriger ce navire en admettant qu’ils réussissent à en prendre le contrôle. Il ne leur restait donc pas énormément de solutions. L’évocation de Mia de la machinerie était plutôt intelligente :

« Mia tu es une génie, on n’arriveras jamais à prendre le contrôle de ce navire et puis on ne pourrait même pas le diriger. Par contre si on arrive à le saboter on devrait pouvoir se poser quelque part et s’enfuir d’ici. C’est notre meilleure option je pense »

Il se tourna alors vers le garde :

« Toi, conduit nous à la salle des machines, et pas d’entourloupe, je viens d’étriper mes geôlier et je n’hésiterais pas à faire de même, si tu veux revoir ta famille obéis »

Fred n’était pas très à l’aise d’utiliser des menaces pour se faire obéir du garde, ces pratiques ne l’enchantait pas, surtout qu’il ne pourrait mettre ses menaces à exécution. Le souvenir des deux corps déchiquetés était encore trop présent dans son esprit.

" Les esclaves sont ceux ayant défié l'Ordre. " se défendit immédiatement le soldat aux accusations de Mia.

" Le commandant est dans la salle de contrôle. Nous ne volons pas à l'aide de machines. C'est un petit vaisseau." avoua le prisonnier. "Vous étiez les seuls capturés. "

Néanmoins, les paroles de Frederik firent frémir le soldat.

" Saboter le vaisseau ? " s'indigna-t-il. " Mais nous sommes au milieu de la mer de nuages ! Vous n'y pensez pas ?! "

" Nous n'avons pas de salle des machines ! C'est un vaisseau à aéropierres..."

Invité

-"Défié l'ordre? Etre debout au milieu d'une prairie, tenus en joue par des types habillés bizarrement c'est défier l'ordre? Vous êtes vraiment bizarres!"

Mia prit un temps de réflexion et se décida à s'intéresser de près à ce que le soldat était venu chercher dans la soute.

-"Tu venais prendre quoi? Et les aéropierres, je suppose que c'est des pierres qui volent, elles sont où?"

Elle gardait en tête l'idée qu'elle pouvait tenter de détruire les aéropierres avec l'aide de Mindblast au pire.

L’ensemble de cette conversation ne menait à rien et Fred n’était pas très fier de la façon dont il réussissait à effrayer le soldat. Il avait cependant appris un certain nombre de choses. Ils se trouvaient sur un petit vaisseau voguant dans les airs au moyen de pierre de vol. Le jeune homme n’avait pas d’idée sur la nature de ces pierres, il assimilait cela à quelque chose de magique, mais peut-être était-ce quelque chose de profondément lié à leur monde. De la même façon que les mutants étaient un phénomène de leur planète Terre. Si l’option du sabotage échouait il ne leur restait plus que la solution de parlementer avec le capitaine du navire, peut-être serait-il en mesure de négocier avec lui afin d’éviter un bain de sang. Fred ne souhaitait pas en revenir à cette extrémité mais il était décidée à retrouver Jane et cupidon coute que coute.
Il lança donc à sa coéquipière :

« Même si c’est pierre de vol sont surement très intéressante, si on sabote le navire j’ai crut comprendre que cette notre mort à tous il nous faut négocier avec le capitaine du navire ondine c’est notre seule solution. »

Fred adressa alors la parôle au garde sur un ton plus calme et moins menaçant :

« Mène nous à ton capitaine, on doit pouvoir trouver une entente avec lui, tu m’as dis avoir de la famille, ni moi ni ondine ne sommes des tueurs, nous souhaitons retrouver notre amie, c’est tous allons voir le capitaine et je suis sur que nous trouverons un terrain d’entente mutuelle »

Il n’était pas un tueur…non il n’en était pas un il devait se raccrocher à cette pensée et peut-être qu’enfin la chance leur sourirait. Fred l’espérait de tout son cœur

Le soldat ne prit pas la peine de répondre à Mia. Il savait qu'il avait raison, et mettre en colère son ravisseur ne serait pas le plus habile de sa part. Il donna néanmoins des réponses aux questions :

" Je venais finir de lister ce qui devait être livré en cours de route. Nous atteindrons demain après-midi les îles mines, mais des caisses doivent être déposées d'ici là. Les aéropierres sont réparties dans la coque du vaisseau, sous nos pieds... Elles se déplacent au gré de l'inclinaison du vaisseau pour lui fournir un soutien. "

Le soldat acquiesça à la proposition de se rendre auprès de son chef. Passant devant, et tenu près des deux mutants, le groupe monta l'escalier. Ils se trouvaient en effet sur un bâtiment de petite taille surmonté de petites hélices qui ne semblaient tourner qu'au gré du vent rencontrant les pales. Ce dernier était d'ailleurs assez fort et fouettait le visage et le corps dénudé des mutants.

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Quatre soldats affairés sur le point remarquèrent soudainement le groupe qui venait de remonter des cales. L'un d'eux annonça à ses camarades :

" Ce sont les prisonniers ! "

Conscient que les fuyards ne pourraient guère aller plus loin pour s'échapper, les soldats se regroupèrent pour observer les ravisseurs qui se dirigèrent vers la petite pièce surmontant le pont. L'intérieur du cockpit était un bric à brac de barres et de tuyaux dont l'usage était difficile à déterminer.

Spoiler:

A la barre se tenait un homme d'une trentaine d'année, habillé différemment des autres soldats.

Spoiler:

L'arrivée du groupe d'inopportuns eut tôt fait d'attirer l'attention de tous. Le capitaine du navire observa les deux mutants puis le soldat, tandis que derrière, les autres membres de l'équipages faisaient barrière avec le pont pour observer, et que les deux soldats de la pièce se mettaient sur les côtés de leur officier, légèrement en retrait.

Fronçant les sourcils, le capitane demanda :

" Qu'est-ce que c'est que ce foutoir ! Je suis l'officier Dothamlod. Qu'est-ce que vous voulez ?! Nous ne négocions pas avec les ennemis de l'Ordre !"

Fred frissonna, en sortant à la suite du garde, le vent lui fouettait le visage. Il n’était pas très rassurer de se trouver à découvert maintenant. Il était facile d’avoir l’air rassuré dans la soute à deux contre un homme désarmé. Cependant, maintenant Fred n’était plus très sur de sa résolution et le jeune norvégien avait un peu peur de flancher. Heureusement pour lui il se trouvait en présence de Mia et cela lui donnait un peu de courage, il était l’homme, il devait la protéger ne serait-ce que pour son ex-colocataire Damian.

Fred se raidit en voyant quatre gardes, le jeune homme n’avait pas prévu d’avoir des gens si tôt sur son chemin. Cependant contre toute attente, les soldats bien que les observant du regard les laissèrent passer. Un petit sourire s’afficha sur le jeune homme, une sorte de sourire carnassier, ces imprudent, ils leurs laissait la voie libre, les inconscients. Fred avait une petite envie de faire étalage de son pouvoir rien que pour les corriger. Il se mit de nouveau à frissonner et secoua la tête. D’où lui venait ses idées, de faire étalage de son pouvoir, cela ne lui ressemblait pas, il devait reprendre le dessus et garder le contrôle.

Il arriva alors enfin, en compagnie de Mia et du garde devant le capitaine du navire. Ce dernier s’exprima alors sur un ton qui ne plaisait guère à Fred.

« Vous ne négocier pas ? Comment croyez-vous que je sois arrivé ici ? J’ai réduit deux de vos gardes en charpie »

Il attendit un instant observant la réaction du capitaine et des gardes avant de poursuivre. Fred avait conscience de marcher sur des œufs, s’occuper de deux gardes par surprise était une chose maitrisé sept ou huit personnes en était une autre. Il jeta un coup d’œil en direction de sa camarade puis reprit :

« Nous voulons éviter un bain de sang…. »

Il hésita un instant avant de poursuivre il ne devait pas se montrer hésitant même si cela était l’émotion principale qui l’animait en ce moment, une idée folle traversa son esprit, mais il fallait être raisonnable à eux deux il n’arriverait à rien, il lança alors un regard en direction de Mia, un regard qui voulait dire excuse moi pour ce que je vais faire.

« Nous souhaitons payer notre dette de sang, j’ai tué deux de vos hommes, prenez nous nous deux dans votre équipage, nous avons des capacités qui devrait vous plaire et qui seront plus utile à bord que dans une colonie minière»

C’était la seule carte à jouer qui venait actuellement à l’esprit du jeune homme quitte ou double…. Le poker était lancé espérons que sa partenaire suivrait.

Invité

Ondine continuait à avancer, mal à l'aise par la présence des gardes armés. Mais ils semblaient tranquilles et les laissaient passer en s'écartant.

*Par peur ou par curiosité?* se demanda-t-elle.

Elle espérait juste que ça ne tourne pas au bain de sang et que ces hommes se montreraient coopératifs en voyant qu'ils n'avaient pas affaire à des prisonniers ordinaires.

Dans la cabine de pilotage qui n'était pas sans lui évoquer le nautilus des 20.000 lieues sous les mers, le capitaine était élégamment vêtu comme le capitaine Nemo. Elle se demanda si Jules Verne n'avait pas été un grand visionnaire tellement elle avait l'impression de se retrouver dans son fameux roman, sauf que c'était dans les airs.

Celui-ci s'énerva et les traita d'ennemis de l'ordre, ce qui déplut fortement à la jeune mutante. Cependant elle n'eut guère le temps de réagir que Mindblast, un Norvégien plutôt bouillant, prit la parole et négocia. Elle vit son regard d'excuse et fut surprise d'entendre ce qu'il prononça.

*Se rendre? Faire partie de l'équipage? Il est fou lui!*

Cependant, soucieuse de montrer une cohésion et non une dissension que l'équipage pouvait exploiter contre eux, elle resta calme.

-"Nous venons d'un autre monde, nous ne connaissons pas l'ordre. Vous nous avez capturés et condamnés sans procès! Mon ami a raison, nous avons une dette de sang, mais vous avez une dette envers nous, une dette de justice. Je réclame la liberté et suis prête à rendre service dans votre équipage au même titre que mon ami."

Elle avait maintenu sa forme de golem pour bien montrer à quel point ils n'étaient pas des gens ordinaires.

Face aux révélations de Frederik sur l'assassinat de deux des soldats de l'officier, le visage de ce dernier se durcit. Ce qu'il avait pris jusque là comme une simple tentative d'évasion "pacifiste" se révélait être en réalité bien plus grave. Mais de surprise en surprise, l'homme écouta les paroles du mutant, parfaitement contradictoires.

" Eviter un bain de sang ? " répéta-t-il incrédule.

Il jeta un regard de côté à son équipage qui entourait les deux anciens prisonniers, comme s'il cherchait à lire en eux qu'il avait bien entendu ce qui venait d'être annoncé.

" Pas de bain de sang… "

Mais pour lui, il y aurait plus surprenant à venir, en la proposition de Frederik : la "dette de sang". Bouche-bée, l'officier écouta la candidature spontanée pour rejoindre ses rangs. Le visage pour le moins décomposé, il observa de nouveau quelques soldats dont les visages exprimaient aussi une incompréhension quant à la demande.

Puis Mia préféra jouer cartes sur table, avouant venir d'un autre monde, ne pas connaître l'Ordre, et même aller jusqu'à indiquer qu'ils avaient une dette envers eux. Silencieux, l'homme écoutait, patient.

" Si je résume… " commença l'officier Dothamlod.

" Vous êtes des prisonniers de l'Ordre pour avoir fait affaire avec des Norvak. Vous êtes retenus sur mon bâtiment. Vous vous échappez en tuant deux de mes hommes. Vous en prenez un autre en otage. Vous m'annoncez que nous avons une dette envers vous. Vous réclamez votre liberté… Et vous vous présentez à moi dans l'espoir que nous puissions travailler ensemble, main dans la main, en tentant de vendre vos éventuelles capacités… "

Un sourire amusé apparut sur le visage du capitaine du navire, malgré la transformation étrange d'Ondine qui résulta en quelques murmures surpris des soldats.

" Nous pourrions aussi boire un verre de vin ensemble en se racontant nos aventures respectives, avant de se taper dans le dos amicalement et se souhaiter la bonne nuit, non ? Et puis je vous offrirai ma chambre pour vous reposer après avoir osé me tromper sur votre cas. "

Les soldats rirent presque de bon coeur, hormis celui qui était encore retenu par les mutants, étrangement.

" Vous êtes pathétiques. Tuez les. " annonça sommairement l'officier, visiblement las de cette situation ô combien ridicule.

Tous ensemble, les soldats levèrent leur pistolet en direction du duo mutant, ignorant parfaitement la présence de leur camarade capturé. On ne négocie pas avec les ennemis de l'Ordre.

Soudainement, une explosion de bois surprenante survint depuis le plafond, derrière l'officier. Quelque chose venait de traverser avec fracas le toit de la salle de contrôle et une fumée de poussière de bois se levait autour de la zone de crash. Etrangement, une lumière rouge teintée de bleu semblait provenir de ce qui rappellerait sans aucun doute ces météorites un peu particulières dans les films de science fiction.

Tous les soldats étaient pétrifiés par ce qu'ils voyaient, tout comme l'officier Dothamlod. Celui-ci s'aventura à demander, comme si quelqu'un pourrait avoir une réponse :

" C'est… On est attaqué ? "

En réponse, pourtant, un évènement se passa. La lumière au sol sembla se redresser, comme si elle était auparavant accroupie. La lueur rouge semblait tracer avant tout le contour de la chose, tandis que celles bleues dessinaient les formes intérieures. Deux points bleus très précis étaient distinguables au sommet de l'objet ayant traversé le plafond. Immobile, personne n'osait esquisser le moindre geste.

Peu à peu, la fuma s'estompa. Et tous purent découvrir ce qu'était la météorite.

Spoiler:

Frederik observa avec un air grave le visage du commandant. Le jeune homme ne devait pas avoir tous ses esprits, ou tout du moins toutes ses capacités mentales. C’est tout du moins ce qu’il en déduisit, lorsqu’il entendit la réponse du capitaine de ce navire.

Fred écouta alors le capitaine résumer, ce qu’il venait de dire. Le visage du jeune Norvégiens se décomposa au fur et à mesure. Il réalisait l’énormité de sa proposition et son manque totale de cohérence, il penserait sérieusement à aller voir un psy s’il arrivait un jour à sortir vivant de cet endroit.

La peur envahissait désormais le jeune homme, il venait de se mettre dans la mouise et les révélations de Mia sur leur origine extra-monde devaient pour le moins être déconcertantes. Le jeune homme se mit à bafouiller.

« vv vvus ss sous cet angle….. »

Et alors son sang se glaça en entendant le capitaine ordonner de les tuer. Ce n’était pas possible. Fred cherchait un moyen d’éviter l’inéluctable :

« Attendez… »

C’est alors qu’un boulet fracassa le toit du navire projetant des éclats de bois. Fred se cacha le visage avant de se retourner vers l’origine du désordre. Un battement d’espoir se nichait dans son cœur. Cette intervention divine était arrivée à point nommée, elle leur laissait le temps de réagir. C’est alors que l’objet prit enfin forme sous les yeux incrédules du norvégiens, il frotta deux fois ses yeux, il ne pouvait croire ce qu’il venait de voir. Pourtant aucun doute n’était possible.

« Danger ????? »

S’il s’agissait bien de danger, l’espoir de retrouvé les autres était permis. Il était temps de passer à l’attaque de faire regretter à ce capitaine, la façon dont il s’était moqué d’eux. La colère envahissait le jeune homme. Le sentiment de puissance qu’il avait ressentit auparavant était toujours présents, il lui faisait un peu peur, c’était comme si sa soif de pouvoir lui demandait du sang. Cependant il ne devait pas se laisser aller.

Le jeune homme se concentra afin de faire apparaitre un bouclier autour d’eux trois, Une lueur rouge significative apparut alors autour du jeune homme. Puis tachant de garder le contrôle de ses émotions. Il tendit la main en direction du capitaine. Et tenta de l’emprisonner dans un bloc rouge de sa création.

« Pas un geste ou il meurt !! »

Son ton était sans appel….mais Fred espérait vraiment ne pas parvenir à de telle extrémité.

Danger se rapprocha de Frederik alors que celui-ci décidait de protéger son groupe dans une sphère. Le capitaine, une fois la peur passée, pointa du doigt les trois personnages et ordonna :

" Feu ! Tuez les ! C'est eux ou nous ! "

Sans attendre plus que nécessaire, l'ensemble des soldats levèrent leur arme et commencèrent à tirer lorsque le mutant enferma l'officier dans un bloc mental. Emprisonné comme un nouveau né dans ses langes, l'homme rebondit stupidement sur place pour tenter de garder un équilibre précaire. Sans laisser le temps à Frederik de voir chuter le capitaine du vaisseau, Danger porta ses mains sur la tête des deux mutants.

Citation :: Ainsi s'achève votre introduction dans le monde de Khane. J'espère que vous aurez pris du plaisir à la jouer.

Frederik, tu peux ajouter 2 points à ton barème en suivant les instructions dans les annonces. Merci pour ta régularité dans les tours de jeu. Mia, tu peux ajouter 1 point. Je regrette que tu aies loupé deux tours, et que tu aies été en retard pour un autre.

Vos actions n'ont pas toujours été les plus habiles à partir de votre enfermement. Vous auriez pu sortir de la prison en un tour, voire deux maximum. Mia avec sa capacité de golem d'eau pouvait sans problème traverser les barreaux tandis que Frederik pouvait bloquer les deux gardes avec son pouvoir, que ce soit totalement ou uniquement les bras par exemple. Dommage que le tout ait empêché de jouer une suite.

Quant à la proposition de travailler pour le capitaine, comme tu t'en es rendu compte Frederik, elle était pour le moins naïve et aurait pu vous mettre dans une situation critique si le timing avec l'arrivée de Danger n'était pas aussi bien tombé. Mia, tu peux remercier Fred de t'avoir protégé rapidement, sans quoi tu aurais été blessée plus ou moins gravement durant cette scène, selon la règle parlant d'absence dans des situations dangereuses qui équivaut à l'inactivité du personnage.

Merci de votre participation en tout cas !

Vous pouvez jouer à nouveau un tour pour conclure si vous le souhaitez

Invité

Mia avait gardé le silence tout le long des échanges entre les deux hommes, elle voulait éviter d'envenimer les choses, ce n'était déjà pas bien parti vu ce que crachait le capitaine à leurs visages. Fred le grand naïf, il voulait pactiser avec l'ennemi et elle avait été obligée de le suivre pour une question de cohérence.

Elle n'eut pas le temps de réagir lorsque le chef donna l'ordre de les tuer, Frederick avait déjà levé un bouclier. Et en prime, à la grande surprise de la jeune femme, une explosion se fit et quelque chose tomba derrière le capitaine. Elle finit par voir que c'était Danger, enfin, danger d'une couleur inhabituelle.

Elle pria intérieurement pour que le bouclier résiste lorsque le norvégien engloba ainsi le robot pour tous les protéger, elle sentait que sa golémisation prenait fin et qu'elle redevenait humaine, elle n'avait pas moyen de recommencer le processus tout de suite. Les armes se levèrent prêtes à faire feu, elle ferma les yeux, peu soucieuse de sa semi nudité et pria de nouveau lorsqu'elle sentit la main de danger se poser sur sa tête. Elle rouvrit les yeux, surprise, le contact avait été délicat et non agressif.

-"Danger?" osa-t-elle dire avec une pointe d'espoir dans la voix.

Elle espérait qu'elle venait leur sauver la peau et les ramener à la maison.

Plus jamais, plus jamais, Fred ne pourrait regarder Mia sans baisser les yeux. Il avait fait une bêtise énorme, et sans l’intervention, quasi divine de Danger, dieux seul savait s’ils auraient pu tous les deux s’en sortir. Voyant que la situation dégénérait Fred n’avait pas hésité à d’abord protéger Mia des armes des soldats. C’est alors que Fred prit conscience d’une chose importante son pouvoir, n’était pas fait pour tuer, nan cela n’était pas sa destinée, malgré tout l’attrait que cela avait, il était bien plus facile de se laisser aller de se laisser absorber par cette soif de puissance afin de déchainer la mort. Cependant protéger ses amis, était quelque chose de plus difficile, de plus noble. Le jeune homme se remémora alors ce qu’il c’était passé avec le gourou. Il avait usé de son pouvoir pour protéger Clara également ce jour là. A présent Fred devait tacher de résister à la facilité, à la soif de puissance pour cette cause plus noble. Il enferma alors dans sa bulle rouge le capitaine, espérant que cela lui filerait la frousse, allait-il réussir à tenir cette promesse ? Cela était si enivrant d’avoir des gens à sa merci que Fred n’était plus si sur de pouvoir y résister. Cependant le norvégiens n’eut pas le temps d’y penser plus longtemps que Danger arriva vers lui et Mia et posa sa main sur leur tête et que tout se mit à s’évanouir.

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