04.06/28.E.[X-Entraînement] Danger en haute-mer - Lens, Xéna, Birus et Salvador

Êtes vous capables de tuer pour sauver une vie ? Qui décide de qui doit vivre ou mourir ? Est-ce que vous le pouvez ?
La réponse est simple: non. La seule personne qui décidera de qui vit et qui meurt est l'entité qui nous gouverne tous, celle qui dirige nos vies et orchestre nos moindres détails: le MJ.

Tonga s'était avancé le long de la coque sans encombre et en mettant plus de temps qu'il n'aurait pensé. Il s'était séparé de son groupe et espérait franchement que ses actions n'allaient pas leur coûter la mission, parce qu'il s'apprêtait à faire un truc franchement dangereux.
Tout doucement en s'avançant, il se tassa pour être discret, puis regarda en dessous du rideau métallique. Le garde ne le voyait pas. S'ils étaient arrivés par l'escalier, il aurait tué l'otage, aussi simplement que ça. Une chance qu'ils ne soient pas capables de prévoir qu'il y aurait un fourmilier acrobate dans le groupe (qui le pourrait ?)...

Le fourmilier estima la distance qui le séparait du garde et se dit qu'une charge griffes sorties serait dangereuse. Pas pour lui, mais pour l'otage. Il estima que ses capacités d'infiltration seraient suffisantes pour avancer jusqu'à lui pour qu'il ne tire pas tout de suite sur l'otage. Et puis à quoi ça lui servirait de tuer l'otage ?

Il toucha le mur du hangar et le jugea suffisamment fort pour soutenir le poids d'un fourmilier qui l'escaladerait. Il devait résister aux rafales de vent de l'hélicoptère au décollage, donc il serait bien assez costaud pour ne pas trahir la présence de Tonga.

De même qu'il avait tenu à la paroi du navire, Tonga, commença à marcher sur le mur intérieur du hangar. D'abord en pure verticale pour atteindre la limite du plafond (sans passer dessus), puis rejoindre le point le plus proche du garde, en restant sur le mur et le plus haut possible.

Il avait la surprise pour lui: il ne faisait presque pas de bruit, moins que la mer et la lumière du hangar projetterait son ombre contre le mur. Il n'y avait qu'à espérer que le garde n'aie pas une envie soudaine de compter les araignées et tout irait bien.

Spoiler:

Xéna attendit patiemment que la porte s'ouvre et après quelques instants le bout d'une arme sortit par l’entrebâillement. Le visage d'un présumé terroriste sortit, jaugeant l'énergumène qu'il avait devant lui. Vesna se serait bien amusée de la situation si seulement ce n'était pas aussi dangereux. Il devait la prendre pour une folle à lier. Elle constata qu'il se montrait prudent : ce n'était donc pas un parfait idiot...

La Russe prit soin de se placer parfaitement dans l'encadrement de la porte autant pour se montrer que pour dissimuler sa camarade à quelques mètres derrière elle. Vesna comptait en outre et toujours sur sa brume.

"Oh Excousez moua, j'me souis cachée... J'ai compl'is que le navire a été p'lis d'assaut... Je souis la cantiniè'e du navire et j'étais sous la douche... J'ai t'lé f'loid, je p'léfe' me 'endre." Débita Xéna dans un accent russe très prononcée. "Il ne faut pas me fai' de mal, je peux êt'e t'lès outile et je souis prête à coopérer de toutes les façons qu'il vous conviend'la."

L'idée était bien sûr de l’assommer de paroles et de se faire passer pour une parfaite idiote afin qu'il se montre moins méfiant. Xéna tendit finalement ses mains pour inciter l'homme à la ligoter.

"Allez-y, p'lenez moi, j'ai t'lo peur. Vous n'me felez pas..."

Avant même d'avoir achevé sa phrase, Vesna créa une puissante rafale (plus de 400km/h) sur le soldat pour le bousculer violemment contre le mur de gauche à l'intérieur de la pièce. Elle espérait ainsi le déstabiliser pour s'emparer de son arme afin de le tenir en joug et lui intimer aussi bien le silence que l'immobilité. Quitte à se servir de ses poings, elle était prête à le faire contre le terroriste.

Restait plus qu'à espérer qu'il soit seul dans la pièce. Xéna espérait que Barbie avait vu juste sur ce point et que personne n'était venu entre temps...

Plus Vesna parlait, plus le garde semblait retrouver ses esprits après avoir découvert la poitrine de la Russe. Son baratin eut tôt fait de l'agacer et alors qu'elle tendait les bras vers lui, il fit un peu en avant avec son arme pointée, lorsqu'il remarqua Barbie par dessus l'épaule dénudée de la jeune femme. Heureusement, cette dernière eut le temps de déclencher son pouvoir comme elle le souhaitait et envoya balader le garde contre le mur dans un *bonk* sonore et métallique. Son arme tomba en même temps que le soldat qui, quelques secondes plus tard, essayait d'émerger du choc inattendu en étant allongé sur le côté.

Vesna se jeta alors sur l'arme et s'en saisit en tentant d'imiter la position des mains pour paraître crédible.

[hrp : je ne résous pas Tonga au passage, vos positions étant éloignées et ne s'influençant pas]

Lens était restée un petit moment à observer les deux mercenaires qui tenait en joue deux hommes bâillonnaient. Quel dommage qu'elle ne puisse pas non plus transformer son matériel en verre quand elle fusionner avec une vitre. la jeune fille se retrouver couper de son équipe sans pouvoir leur dire ce qu'elle voyait. Il fallait qu'elle agisse seul. Réfléchissant au moyen de se débarrasser d'eux. Elle pensa un moment fissurer une vitre pour attirer leur attention, et la faire éclater quand ils seraient assez proche, mais elle ne savait pas trop comment ils réagiraient vis à vis des otages et puis ils risquaient de se méfier par la suite ou de se servir d'un des otages comme bouclier. Alors que là, elle avait l'avantage de la surprise et puis elle se trouvait en simulation, c'était fait pour se lâcher les entrainement.

Elle eut une petite pensée pour le carnage de Vakthos. Elle ne voyait pas vraiment comment régler ça sans que le sang coule

Lens sortit de sa vitre en reprenant forme humaine pour éviter de faire du bruit en marchant et s'avança doucement vers les deux hommes en créant deux pointes en verre autour ses deux index et visa les nuques des deux hommes avant de les propulser télépathiquement dans le but de les abattre.

Les nibards de la Ruskov surprirent le terroriste qui en resta coi.  Mais pourquoi parlait-elle autant? Espérait-elle l'endormir par la parole? D'ailleurs, Barbie ne savait pas vraiment que comptait faire la gardienne du nord. Et quand le terroriste leva son regard sur elle, elle crue que s'en était fini d'eux. L'arme se redressa et comme par magie l'homme vola contre le mur. Vesna eu de bon réflexe et récupéra l'arme avant lui.

Le problème maintenant c'était qu'elle ne pouvait pas lui tirer dessus, sinon elle alerterait tous les terroristes du bateau. Les deux filles n’avaient pas moins de l'éliminer discrètement, leurs pouvoirs ne le permettaient pas. Porter l'homme jusqu'au pont pour le jeter à l'eau n'allait pas être facile non plus, surtout qu'il n'allait pas se laisser faire.

Barbie s'imagina que le mercenaire devait avoir un couteau. Ils ont toujours des couteaux dans les films. Ça c'était un bon moyen de le tuer sans faire de bruit, en plus elle serait armée pour poursuivre leur mission.

Elle s’approcha de l'homme et lui ordonna de ne pas bouger et se plaça dans son dos pour le fouiller. Elle évita de passer devant l'arme de Vesna pour qu'elle le garde toujours en joue. Elle voulait un couteau mais peut-être qu'il avait d'autre chose intéressant. Elle n'allait pas le tuer tout de suite, peut-être que Vesna voulait lui poser des questions.

Tuer quelqu'un n'était pas quelque chose d’évident, surtout la première fois. Mais elle était dans un jeu vidéo. Cet homme n'avait pas de famille, pas de vécu, donc Barbie n'avait pas à avoir de sentiment pour lui. En plus, elle marquerait des points devant le prof, lui prouvant qu'elle avait du cran.

Lens parvint à sortir de la fenêtre, nue. Elle prépara ses tirs du bout de l'index et se concentra pour expulser deux pointes de verres vers la nuque des hommes. Si le plus proche d'elle fut percuté immédiatement et gémit avant de s'écrouler avec un morceau de verre planté dans le cou, Clara ne parvint pas à projeter le second élément aussi fort. Elle s'était malgré elle concentrée surtout sur le premier objet. La seconde pointe écorcha donc l'autre soldat qui se tourna immédiatement vers Clara en relevant son arme, lorsqu'il entendit l'autre soldat. Il sembla troublé l'espace d'une seconde en remarquant la nudité.

De son côté, Tonga commença à escalader le mur près de lui. Le garde ne bougeait pas, fixant la porte d'entrée classique de la salle comme une machine attendant un mouvement pour agir. L'escalade dura quelques longues secondes, jusqu'à ce que l'animal mutant soit en place. Une légère brise passait par l'ouverture par l'extérieur.

Enfin Barbie s'intéressa au soldat, toujours au sol, et entreprit de le fouiller alors qu'il émergeait. Elle se plaça du côté de sa tête, orientée vers le fond du couloir, pour ne pas gêner Vesna et commença à chercher dans ses affaires. Malheureusement, elle n'eut pas le temps de trouver quoique ce soit. En effet, le soldat ne se montra pas très coopératif et attrapa rapidement la mutante qu'il fit tomber sur lui, comme un bouclier envers Xéna. Il récupéra alors immédiatement sa radio et la porta à sa bouche.

Spoiler:

Évidemment, les choses n'avaient pas été aussi simples qu'elle ne l'avait imaginé. L'homme avait suivit un entrainement de soldat et n'était pas facile à dominer. Il avait eu de bons réflexes et se retrouvait maintenant protégé. Et même si elle était dessus lui, Barbie savait qu'elle n'était pas en position de force. Surtout qu'elle ne pouvait pas voir se qu'il faisait avec ses mains, peut-être cherchait-il son couteau pour le lui planter dans les cotes. Il fallait réagir rapidement.

Vesna l'avait embrouillé avec ses seins à l'air, elle aussi avait des gros attributs, mais à un autre endroit. La mutante bleu n'avait jamais penser ses servir autrement de ses fesses que pour attirer la vue des mecs. Mais les situations critiques ouvraient l'imagination.

Elle se releva rapidement son bassin, avant de laisser retomber son "pompis" sur la tronche du soldat. D'un signe de tête, elle indiqua à Vesna de venir lui écraser les bourses.  En gardant un pression des fesses sur le visage, elle l’empêchait de crier.

Ceci allait surement le calmer pour un bon moment.

Si le baratin eut tôt fait d’agacer le soldat, la rafale fit pour sa part son petit effet, permettant à Vesna de s'emparer de l'arme de son ennemi. L'attaque surprise semblait l'avoir sonné quelque peu... Reprenant un peu ses esprits, Vesna se sentait très fière d'avoir réussi à prendre le dessus de cette façon. Elle avait envie de lui lancer une bonne réplique bien placée mais elle tenait à rester pro. Il s'agissait d'un entraînement, il ne valait mieux pas faire la mariole non plus. Tenant l'arme entre ses mains, la Russe tenta de copier la posture d'un soldat qu'elle avait pu voir dans les jeux vidéo. Elle ne serait sans doute pas crédible mais suffisamment en tout cas pour s'avérer menaçante et tirer au besoin.

Barbie prit la relève et entreprit de fouiller le soldat mais avant qu'elle n'ait pu achevé sa fouille, le terroriste l'attrapa et la retourna si bien que c'était Barbie que Xéna avait désormais en ligne de mire. Il tenta d'user de sa radio et Vesna se félicita que sa partenaire l'ait désactivée, du moins, elle l'espérait.

La Sud Américaine tenta à nouveau un mouvement pour neutraliser le garde. Il ne fallait pas le tuer, du moins pas tout de suite alors qu'il pouvait leur être très utile.

"Ne bouge plus d'un poil, débuta la Russe dans un anglais désormais sans accent, si tu tiens à tes bourses" Elle appuya fermement son pied sur l'entrejambe du terroriste et exerça une pression qui devait être douloureuse : "Si tu t'avises de crier pour alerter tes copains, je peux t'assurer que ce sera le dernier son qui sortira de ta gorge. Maintenant, tu vas me dire combien de tes copains sont en bas, où sont les otages et quel est ton nom de code... Si tu essaies de bluffer, nous le saurons, car nous connaissons une partie des informations. Répond maintenant pour vivre ou j'te descends. Choisis....bien."

C'était bien évidemment un coup de poker mais c'était à tenter. Les informations pouvaient avoir leur importance et mieux valait les extraire avant de se débarrasser de la cible. En espérant que Barbie, quelle que soit sa position, permette au terroriste de répondre à la question.

Elle en avait raté un. Lens resta figée de peur en attendant de se faire tirer dessus, Mais l'homme se tourna vers elle et parut étonné par sa nudité, Clara profita de ce moment d'hésitation, elle n'avait pas vraiment le temps de fabriquer du verre pour se défendre et la vie des otages étaient toujours sa priorité. La jeune fille, qui avait déjà les bras tendus devant elle, ouvrit ses mains en signe de paix et fit mine de les lever doucement en disant.

"Je me rends Monsieur, j'ai plus d'armes..."

N’attendant pas vraiment de réponse de sa part, Clara essaya de fabriquer de nouveau du verre au bout de ses doigts pour les propulser vers le mercenaire et les faire éclater au niveau de ses yeux.

Enlacés de façon originale, le couple Barbie-soldat s'ébattait avec vigueur pour tenter d'utiliser les divers points d'appuies qui étaient disponibles. Birus eut tôt fait de se repositionner de façon à étouffer l'homme avec son postérieur, alors que celui-ci avait des difficultés à réaliser dans l'action que sa radio était coupée. Le soldat tenta alors de se défaire en remuant ses jambes pour se donner une impulsion suffisante et faire basculer son opposante, mais sentit soudainement quelque chose lui compresser les parties.

Vesna venait en effet d'entrer en jeu et exercait à présent une manipulation tout à fait à son goût sur le soldat qui ne put que se soumettre, bien que serrant naturellement les cuisses dans l'espoir de limiter la douleur paraissant déjà présente. Lorsque Xéna donna ses instructions, le soldat essaya d'articuler quelque chose. Barbie se redressa alors quelque peu pour le laisser respirer et répondre.

" Ils sont 6 en dessous. Deux au pont intérieur et 4 dans l'inférieur. Il y a un otage dans la salle du moteur avec deux personnes, deux dans le poste de commandes, un dans le hangar et les deux autres je sais pas ! Je suis  Tango. " déblatéra rapidement l'homme en espérant voir le pied douloureux se relever.

Soudain, des tirs retentirent derrière Vesna, dans le poste de commandes.

En effet, Clara était restée seule, et s'était retrouvée face à deux hommes sans aucun soutien. Si elle était parvenue à se débarrasser de l'un d'entre eux, le second avait été plus chanceux et causait à présent quelques soucis à Lens. Bien qu'elle leva les mains en signe de réédition, le soldat ne broncha pas, l'arme toujours pointé sur elle. Ses yeux passaient rapidement de son visage au reste de son anatomie et il décida rapidement de s'avancer vers son ennemie. Mais la jeune fille ne manqua pas l'occasion et fit apparaître du verre au bout de ses doigts qu'elle propulsa rapidement vers le visage de l'homme. La matière explosa alors en morceaux coupants faisant pousser un cri à l'homme, avant qu'il ne tire quelques balles avec son arme qui passèrent heureusement à quelques centimètres de l'épaule et de la tête de Clara. Ses mains lâchèrent rapidement sa mitraillette et allèrent à ses yeux, la douleur semblant forte. Il gémissait en ayant du mal à garder l'équilibre debout.

De son côté, Tonga était toujours au dessus du garde dans le hangar, parfaitement immobile. Malheureusement, si ce dernier n'avait pas remarqué le mutant, ce ne fut pas le cas de l'otage qui leva la tête pour voir l'étrange créature au plafond. Prudent mais intrigué, le soldat fit malheureusement de même. Il recula de quelques pas pour s'éloigner de l'otage qui restait attaché pieds et mains liés, et il tint rapidement en joue la créature.

" Putain c'est quoi cette bestiole ?! "

Dans l'immédiat, il ne semblait pas disposé à tirer. Mais il ne paraissait pas rassuré par la taille de la bête et de sa présence au-dessus.

Spoiler:

Clara étouffa un petit cri mélangeant à la fois peur et surprise quand l'homme tira. elle sentit les balles filer prés de sa tête et de son épaule. Elle eut le réflexe tardif de se mettre accroupie en cachant sa tête derrière ses bras au cas où il viserait mieux au coup suivant. En position semi fœtale, elle entendit l'arme tombée au sol et releva timidement la tête pour voir le soldat qui se tenait les yeux en titubant.

Sans trop réfléchir, Lens se précipita pour ramasser l'arme par le canon et lui donner un violent coup à l’arrière des genoux avec la crosse de l'arme pour le mettre au sol. Elle n'était pas vraiment d'humeur à perdre du temps à parler pour lui demander de se rendre et elle ne savait pas se servir de l'arme de toute façon.

Le coup asséné fit chuter l'homme qui poussa un nouveau cri entre deux pleurs. La douleur semblait réellement forte et le paralyser. Lens, quant à elle, était dominante, debout à côté de lui. Les deux otages étaient immobiles, pieds et mains liés, à genoux. Posée une série de consoles de commandes avec plein de voyants qui clignotaient, la mutante remarqua une espèce de boite métallique, avec un loupiote rouge qui s'allumait éphémèrement chaque seconde.

De sa position, Tonga hésitait à sauter sur le preneur d'otages. Et si il appuyait sur la gâchette dans un mouvement réflexe et tirait sur l'otage ? Et si il avait un mouvement bizarre et Tonga le ratait en lui sautant dessus ? Bref, le fourmilier perdit du temps à se demander comment agir de façon discrète sans risquer de rameuter le second garde.
Mal lui en prit, l'otage prit peur en le voyant et sa peur fut contagieuse, passant à son geôlier, qui pointait maintenant un pistolet d'incrédulité en direction de Tonga. La situation n'était pas à son avantage et il ne savait pas trop comment agir. Sauter sur le garde ne lui procurait plus la surprise et il risquait de se prendre une balle au vol, ou même s'il ratait, la détonation serait entendue.

Il avait peu d'options et aucune n'était réellement sans danger: soit c'est Tonga qui risquait de prendre une balle, soit c'est l'otage, soit la détonation attirerait le second terroriste, mais quoi qu'il arrive, il fallait à tout prix empêcher ce type d'appuyer sur la gâchette.

Il décida qu'il lui restait un avantage, le terroriste ne savait pas ce qu'il était. Tonga pouvait garder cet avantage un petit moment en jouant les gentils animaux.
Il émit un gémissement animal de la façon la plus mignonne qui soit, descendit de son mur en verticale pour s'approcher du pistolero la plus calme possible, griffes rentrées.
Il regardait le preneur d'otages tout au long de sa descente, et affichait sur son visage les yeux les plus mignons qu'il put trouver dans son esprit, essayant de se la jouer à la "chat potté".
N'ayant aucune nouvelle de ses comparses, il évita d'en chercher, il fallait détourner le regard du terroriste de son otage. Quitte à ce qu'une balle soit tirée, il valait mieux pour la vie des otages que ce soit pour tuer "un animal sauvage", ce qui éviterait d'alerter les autres étages.

Un doute traversa Tonga tout de même... Prendre une balle ici impliquerait quels dégâts une fois sortis de la salle des dangers ?

Barbie n'airait jamais cru que le mercenaire allait parler si facilement. Peut-être que c'était le prof qui les aidait un peu. En tout cas il savait mieux à quoi s'en tenir maintenant. Il allait falloir en informer Tonga et Clara. Malheureusement, l'asiatique avait du se déshabiller pour s'infiltrer dans la cabine, donc elle n’avait plus de moyen de communication. Il fallait la retrouver et lui rendre ses affaires.

D'ailleurs des tires se faisait entendre dans la cabine. Ceci allait alerter tous le bateau, mais Barbie s'inquiétait surtout pour Clara.

Il fallait agir rapidement. Elle chercha dans la ceinture du soldat un couteau, s'il en avait un elle le lui planterait dans la poitrine pour le tuer tout en l’étouffant avec ses fesses. Sinon, elle sauterait deux trois fois sur son visage, pour l’assommer à grand coup de fessier.

Tonga avait changé de tactique. Se faisant passer pour un animal, il poussa un petit cri et longea le mur pour redescendre de celui-ci. Prudent, le soldat recula pour ne pas être trop près de l'étrange créature alors que celle-ci touchait le sol. Pour le moment, la situation semblait en faveur du mutant qui était parvenu à garder son anonymat et faire baisser la prudence du garde.

" Allez, dégage de là ! T'as rien à foutre ici ! " lança alors l'homme, sans imaginer une seconde qu'il serait très bien compris par celui à qui les paroles étaient destinées.

Pas très à l'aise, le soldat tenta de repousser l'animal du bout de son arme vers le rideau de fer par où était arrivé Tonga.

De son côté, Barbie devait entreprendre un meurtre. Fouillant rapidement le soldat, elle trouva à sa ceinture une lame qu'elle retira de sa protection. Sans crier gare, elle la planta d'un coup sec dans la poitrine de l'homme, entre ses cuisses.

Celui-ci poussa un cri de douleur avant d'éprouver des difficultés à respirer. Le souffle sifflant entrecoupé de toux mirent mal à l'aise la jeune femme qui sentait sa victime agoniser. Du sang commençait à tacher les habits militaires alors qu'une âme quittait le monde de la simulation. Birus put finalement se relever, devant le corps inerte.

Aha ! C'est qu'il avait beaucoup pratiqué, le fourmilier ! On pourrait lui filer un oscar pour son interprétation de l'animal sauvage. Il était descendu de son mur et avançait tout doucement vers le soldat qui reculait. Il sentait bien que sa présence gênait affreusement l'homme qui tait persuadé d'avoir affaire à un animal.
Bien.
Mais avec un canon pointé sur le museau, il se retenait de tout geste brusque, affichant une tête incompréhensive de la situation. Un parfait animal. Il pointait le fusil du regard, pour ne pas sortir de son rôle d'animal n'appréhendant pas la situation de la même façon d'un humain.

Le garde ne tirerait pas sans raison et pour le moment, Tonga était une grosse peluche improbable, mais il agissait de la façon la plus calme et faisait son maximum pour montrer qu'il n'était pas dangereux: ses griffes étaient rentrées, ses pas étaient calmes et son regard était complètement mignon.

Il posa tout doucement sa patte sur le canon, calmement, donnant l'impression de jouer avec. D'un coup de poignet, il chercha à pousser le canon sur le coté bondit brusquement en sortant se griffes et en visant la gorge.

Cette simulation était malheureusement bien trop réaliste. La mort du soldat n'avait rien à voir avec un jeu vidéo. Ceci avait été horrible, et Barbie avait dû tournée la tête en espérant que l'agonie se termine rapidement.

"¡La concha de la lora! Prof vous auriez pu nous dire que c'était interdit au moins de 18 ans!"

C'était un coup à finir chez un psy pour réussir à fermer l’œil la nuit. Elle en avait la nausée et n'avait plus aucune envie de répéter l'acte. En réel ou en simulation. Elle se relava et donna le couteau à Vesna. Pas question de replanter quelqu'un, et la Russe semblait moins traumatisé après un meurtre. Quoi que, elle semblait un peu absente. L'aurait-elle choquée?

"Prend ceci et aide moi à sortir se corps."

Au fond-elle, elle aurait préférer ne plus y toucher. Mais elle savait que le laisser dans le couloir, c'était prendre le risque d'être repéré. Elle se saisie des jambes et laissa à Vesna de prendre les bras. Il fallait sortir le mort par la porte qu'ils venait de passer. Puis ne pas oublier de la fermer.

"On ferrait bien d'aller chercher les habits de Clara et de les lui ramener. Je m'en occupe, toi va voir si la porte de la cabine est ouvert et si tout va bien."

Tuer ne lui avait pas donné de l’assurance, mais elle voulait changer d'idée, alors elle préférait penser à la suite des événements. D'ailleurs, chercher les habit de Clara la rapprochait du pont, se qui lui permettait de vomir un coup si les nausée se faisait trop persistantes.

L'homme se mit à gémir au moment de tomber, il était blessé, acculé... pitoyable. Clara se sentait forte et dominante. Elle venez d'abattre son collègue devant lui et lui avait surement détruit les yeux. Ça n'avait beau être qu'une simulation elle savait que dans un vraie mission elle aurait plus de remord à être aussi direct. Mais comme pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas de pitié, elle lui planta le bout du canon au niveau de la tête et commença à le questionner et lui donner des ordres.

" Arrêtes de chialer! t'es toujours en vie que je sache!" N'attendant pas vraiment de réponse, elle enchaîna en appuyant un peu plus avec le bout du canon " Le boitier qui clignote, j'imagine que c'est une bombe? Comment elle fonctionne? Ne te retournes pas vers moi! Tu vas garder tes mains bien en évidence et te diriger en rampants vers les otages! Et ne discutes pas!"

Si il avait du mal à voir où aller, elle le guiderait à la voix pour aller détacher les otages, si il tentait quoi que ce soit ou qu'il se montrait un peu trop téméraire, elle lui donnerait un coup de pied dans les côtes pour lui rappelait qui avait un fusil dans les mains.

Le garde semblait de Tonga semblait agacé et mal à l'aise devant la créature qui paraissait, évidemment, ne pas comprendre grand chose à la situation. Il lui jeta quelques mots, énervés, indiquant qu'il ne voulait pas tuer l'animal mais que ça restait une option. Heureusement, Tonga avait décidé de réagir au bon moment et sans crier gare, la petite peluche toute mignonne se révéla être un prédateur.

Pris par surprise, le soldat ne put que faire un pas de côté en tentant de réorienter le canon de l'arme vers Tonga. Mais celui-ci était déjà toutes griffes sorties contre l'homme et il ne tarda pas à charcuter la gorge de sa cible qui s'écroula rapidement. Le mutant eut alors tout le loisir de détacher les liens de l'otage d'un habile coup de griffe. Ce dernier se releva ensuite, et tel un hologramme, il disparut de la tête aux pieds comme prévu. Le corps inerte du soldat commençait à s'entourer d'une petite flaque de sang autour de la tête.

De leur côté, Barbie et Vesna s'étaient occupées de sortir leur soldat afin d'éviter qu'il ne soit trouvé par un autre qui donnerait l'alerte. Elles purent donc débarrasser le couloir en refermant la porte et Birus alla récupérer la tenue de Clara. Heureusement, les nausées semblaient se dissiper, en partie grâce à l'air marin frais qui remplaçait l'odeur de sang.

Enfin, sans compassion pour le tas de données qui gémissait de douleur, Lens décida d'aller plus loin dans ses menaces. C'est à ce moment là que la porte nord s'ouvrit sur Vesna, qui avait entendu la voix de sa camarade en collant l'oreille contre la porte. Se souvenant des indications données en début de mission, la Russe alla déposer la sorte d'aimant qui leur avait été fourni en introduction et le colla comme prévu sur la "boite" qui s'arrêta alors de clignoter.

Quelques instants plus tard, les deux otages avaient été libérés comme prévu et Clara avait eu le loisir de se rhabiller enfin grâce à Barbie. Quant au dernier soldat déjà bien amoché, il s'était fait assommer sans ménagement puis retirer sa radio. Il ne représentait plus aucune menace dans son état.

La mission avançait pour le moment très bien. La moitié des soldats au moins avaient été éliminés et il ne restait plus beaucoup d'otages à libérer. Une dernière bombe se trouver avec une partie de ceux-ci.

Spoiler:

Si l'otage disparaissait comme dans un jeu vidéo, le terroriste restait à gésir au sol, tel une carpette de bien mauvaise facture. A vrai dire, il était rassuré de voir qu'il n'aurait pas à se cogner l'extraction de l'otage en même temps que l'infiltration.
Ne connaissant pas l'avancée de l'opération chez les filles, et craignant que le garde qu'il avait vu plus tôt ne puisse l'entendre, il s'abstint de les joindre au communicateur. Il avait un programme mort à ses pieds et un autre à quelques mètres de là, sans trop savoir où.
Il hésita entre chercher le second garde pour protéger ses arrières: s'il trouvait son collègue mort, il pourrait donner l'alerte, ou bien se dépêcher d'atteindre la salle des machines, sa mission principale, pour délivrer les otages et neutraliser la bombe.

Tonga s'approcha de la porte vers le pont intérieur pour tenter de l'ouvrir aussi doucement que possible.

Il partait du principe que si le garde qui tenait l'otage (celui qui gît maintenant au milieu du hangar) était tourné comme ça, il y avait fort à parier que le contournement par un fourmilier ninja n'avait pas été prévu et que ses collègues à l'intérieur attendraient un éventuel adversaire dans le même sens. Peut-être.
Et p'tet aussi qu'il y aura pas personne ou que des bonhommes réglisse.

La mission se passait incroyablement bien. Une bombe avait été désamorcé, ils réussi à avoir des informations importante et ces nausées avaient disparues avec l'air du large. Elle était même assez fier, elle c'était montré utile et pas complétement larguée. Comment allait Tonga était la question importante, ils avaient même oublié de lui transmettre les informations qu'il avait réuni. Ce n'était peut-être pas à elle de l'avertir, en temps que petite nouvelle, mais elle aimait se sentir utile. Elle attrapa donc son communicateur pour lui annoncer les informations qu’ils avaient obtenues et la bombe qu'il avait désamorcées.

Ensuite elle demanda à Vesna de fouiller les mercenaires. Certaines portes nécessitaient des cartes pour être ouverte, c'était donc la priorité de la fouille. Elle abusait surement un peu de donner des ordres au autres mais elle aimait le rôle de chef.

Finalement, Barbie se plaça entre le deux portes intérieur. Elle activa son pouvoir pour contrôler s'il y avait des radios dans les prochaines pièces. Si oui, elle les désactiverait comme elle l'avait fais jusqu'à maintenant.

Tonga s'approcha de la porte et l'ouvrit tout doucement. Elle menait à un couloir entièrement vide, avec une autre porte au bout. Continuant son avancée, il fit de même avec la porte suivante qui le laissa découvrir une nouvelle salle avec un escalier qui menait au pont inférieur. Là, il entendit quelqu'un qui parlait avec agacement, à l'étage inférieur.

" Ils ne répondent plus du tout j'te dis. Il se passe un truc. Il faut qu'on aille voir. "

Quelques secondes passèrent et il rajouta :

" On y va tous les deux, d'accord. Je t'attends. "

Tonga put passer rapidement la tête par la petite barrière entourant l'escalier pour voir le soldat qui venait de parler. Il était dans un couloir avec un otage près de lui. Il semblait patienter.

De son côté, Barbie tenter de détecter des présences de radio qui pourraient lui signaler des gardes. Toute la zone semblait être nettoyée, que ce soient les quatre pièces à sa droite ou même tout le pont supérieur. Par contre, elle ressentait vaguement des outils de communication dans les étages inférieurs. L'un d'eux était le garde trouvé par Tonga plus tôt, mais elle ressentait aussi deux autres présences réparties entre les deux étages.

Spoiler:

Notre héros fourmilier se sentait de plus en plus seul sur cette mission, et récupérer les otages restants sans avoir connaissance de l'avancée du reste de l'équipe l'handicapait sévèrement. Il crut bon de penser qu'elles réussissaient de leur coté, aucune alerte n'étant donnée, mais il ne savait pas exactement où elles en étaient rendues. Un message de Brabi le rassura de ce coté: les filles s'en sortaient bien et avaient désamorcé leur bombe et libéré leurs otages. Il lui répondit rapidement avec un message rapide:

Code:

1 otage libéré, 1 terro mort, je descend en SDM. Pas de bruits.

Alors qu'il avançait, il entendit arriver un des preneur d'otages avec -comme son nom l'indique si bien- un otage. Les deux se tenaient dans le couloir du dessous et attendaient, visiblement. Il consulta son plan rapidement et nota en son for intérieur qu'il lui était quasi impossible de passer outre, à moins de faire un GRAND détour à travers des couloirs inexplorés et probablement blindés d'autres terroristes armés. Il chercha un idée et n'e trouva aucune sur le moment. Avancer sans plan le ferait sans doute repérer. Aller chercher l'arme du type qu'il avait dessoudé donnerait l'alerte même s'il arrivait à tuer le garde avec. Peut-être que le type avait autre chose ? Genre un fumigène, une radio ou quoique ce soit.

Tonga retourna sur ses pas et entreprit de fouiller le corps du garde qu'il avait tué. Il cherchait sa radio et/ou d'éventuels fumigènes mais listerait tout ce qui lui serait utile

Vesna et Clara semblait absente en se moment et Barbie se demandait bien pourquoi. C'était peut-être un bug dans le programme de simulation et leur esprit c'était retrouver éjecter du jeu. Ou alors, il y avait un gaz laisser par les terroristes qui zombifiait les gens. Quoi qu'il en soit, il avait bien avancer dans la mission et il fallait la finir. Si les autres allait perdre tout les honneurs de terminer cette mission avec brio, l'Argentine voulait épater la galerie et la ferait tout seule s'il fallait. Même si elle ne savait pas comment.

L'étage semblait vide de garde, mais peut-être restait-il des otages ou des choses intéressantes. Elle décida de le fouiller au maximum avant de descendre.

"Suivez moi les filles."

Pourquoi les prendre avec? Elle serrait surement utile à un moment ou un autre, peut-être même qu'elle se réveillerait de leur léthargie.

Birus, décida de visiter tout l'étage avant de descendre au pont inférieur.

chemin:

Accompagnée d'une Vesna semblant avoir nettement un coup de mou tout comme Clara, Barbie visita l'étage sans rien trouver de bien intéressant. Heureusement, la recherche qu'elle avait effectué plus tôt sur les gardes assommés lui avait permis de trouver ce qui ressemblait à un passe avec une puce.

La visite du pont supérieur se déroula donc sans aucun accro. Son pouvoir ne s'était pas trompé : il ne semblait plus y avoir grand monde à sa hauteur. Le trio put, après s'être rhabillé pour certain de ses membres, arriver devant la porte du couloir où Birus avait planté le garde. Les traces de sangs lui rappelèrent de mauvais souvenirs, mais elle parvint à y faire face, concentrée sur sa mission. Arrivant au bout du couloir, elle remarqua un boitier à côté d'une porte verrouillée. Elle ne mit pas plus d'une seconde à utiliser la carte trouvée plus tôt, et put continuer son avancée.

Traversant les deux salles avec un attirail de machines et de ressources peu utiles, le groupe se retrouva près des escaliers qu'il descendit avec discrétion, Birus en tête. A l'angle de l'étage inférieur, elle ressentit qu'elles n'étaient plus seules. Quelqu'un se trouvait dans le couloir un peu plus loin.

Tonga quant à lui avait préféré retourner en arrière pour s'équiper de ce qu'il trouverait sur le garde gisant. Il n'eut pas beaucoup de mal à repérer sa radio à sa ceinture, ainsi qu'une sorte de grenade allongée. Il trouva aussi une barre de céréales aux fruits. Pour le reste, rien ne lui parut utile, comme une lame ou un magasine coquin pour attirer un soldat.

Spoiler:

Le fourmilier était retourné en arrière, histoire de s'assurer qu'il avait récupérer tout ce qu'il avait pu d'utile sur le corps du garde. Il fouilla un instant et ne trouva d'utile qu'une barre de céréales et une radio ennemie. Il se dit qu'il pourrait p'tet se la jouer à la Die Hard, ce film de 2034 avec Joe McBride dans le rôle titre, où il rend complètement fou un preneur d'otage dans une tour le soir de Noël, mais honnêtement, il y a eu des morts parmi les otages dans le film et Tonga n'arriverait pas à se servir de l'arme du garde.
Il récupéra les deux, se disant qu'elles auraient sans doute une utilité. Il réfléchit deux secondes à un plan et décida de transformer le garde en chipendale.

Tonga décida de déshabiller le garde, lui enlevant la totalité de sa panoplie sans l'abîmer. Il récupéra ces affaires, laissant le cadavre en caleçon au milieu de la pièce et passa dans le premier couloir où il entreprit de passer en forme humaine. Il devait faire illusion un court instant et il avait peur que la technique de l'animal sauvage ne marche pas une deuxième fois. Il se déguiserait donc cette fois.

Son pouvoir se montrait très efficace pour repérer les gardes et comme elle l'avait senti, il n'y avait personne à l'étage. Mais à peine avait elle descendue l'escalier qu'elle comprit qu'elles n'étaient plus seules. Un garde surement qui allait empêcher quiconque de descendre.

Que pouvait elle bien faire? Les deux filles qui l'accompagnait semblait absente et elle n'était pas très offensive. Surtout qu'elle n'avait pas apprécier le gout de l'assassina. Donc elle n'était vraiment pas la bonne personne pour vaincre se type. Elle pouvait peut-être déshabiller Vesna et retenter le coup. Mais qui attaquerait? Elle non. Clara!

Si elle leur donnait des ordres, les filles pouvaient peut-être les suivre. Il fallait tenter le truc. Elle se rapprocha de Clara et lui chuchota à l'oreille.

"Clara! Utilise le couteau de Vesna comme miroir pour repérer le garde dans le couloir. Ça doit marché, j'ai vu ça dans un film. Puis tire lui dessus un de tes bout de verre. Je vais essayer de faire grésiller sa radio pour le perturber.

Elle vérifia que Clara aie bien comprit et se concentra sur la radio du garde.