03.06/01.C.[Delaware] - Anecdotes de voyage

Spoiler:

Lazare avait prit le chemin le plus rapide en partant du Maine pour rejoindre le Delaware. En plus de 10h de route, il avait traversé 4 état dont le New jersey et le Massachusetts. Une certaine joie l'avait envahit quand il avait enfin dépasser le panneau qui marquait l'entrée dans l'état du Delaware. Avec une certaine satisfaction l'idée de pouvoir enfin se reposer et manger lui traversa  l'esprit, La route avait été assez longue et l'alcool qu'il avait bu tout au long de la journée commençait à jouer un peu sur sa conduite. Sans s'en rendre compte il s'était perdu en pleine campagne et avait raté de grosse ville comme Newport au nord ouest de l'état. La route, qu'il prenait, l'emmenait vers la ville de Newark et il n'y serait pas avant 2h vu la route qu'il avait prise

D’ailleurs il n'était pas complétement seul, deux paires de phares le suivait depuis un petit moment à distance respectable avant d'être rejoint par une troisième voiture depuis quelque minutes. L’obscurité l’empêchait de bien voir les voitures, de plus la route de campagne n'était pas vraiment bien éclairée. Mais il n'y avait rien de vraiment très alarmant. Ces voitures semblaient juste prendre la même route que lui et profitaient qu'il soit devant pour leur ouvrir le chemin.

Dés que Lazare se servit un nouvelle fois de sa flasque, la voiture que se trouvait en troisième position dépassa la voiture qui se trouvait juste derrière lui elle accéléra pour se mettre à sa hauteur. Les flash bleu et rouge du gyrophare et la sirène stridente d'une voiture de police se mirent lui agressa les  yeux et les oreilles.

Lazare eut juste le temps de voir deux silhouettes dans la voiture, le premier était concentré sur la route tandis que le deuxième lui faisait signe de se mettre sur le bas cotés.

Voyant que Lazare obtempéré, la voiture de police se plaça entre lui et la seconde voiture pour le suivre et se gara derrière lui. le français eut le temps de remarqué qu'il s’agissait d'une voiture banalisée rouge et blanche, le gyrophare se trouvait au niveau du pare-brise. Cela expliquait surement pourquoi Lazare n'avait pas remarquer qu'il était suivi par une voiture de police depuis un petit moment.

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L'inspecteur semblait assez tendu quand Lazare leva la main pour montrer son canif. Mais en voyant ce que sortit le français de sa poche, il sembla plus décontracté. Mais sa main ne quitta pas pour autant son arme à feu. Il se saisit des papiers avec un air assez sérieux

"Mutos, hein?"

Il fronça les sourcil avant de jeter un coup d’œil vers son collègue avec un petit rire moqueur et finit par dire

"Vous savez qu' il y a pas si longtemps ce doux petit mot vous aurez valu des ennuis M Favro?... De très gros ennuis même. Le Delaware a hérité d'une très grosse population de "Mutos" comme vous le dites si bien. J'imagine qu'il faut remercier les Pères Fondateurs pour ça! Enfin je ne vous apprends rien, j'imagine."

Lazare essaya de s'assurer que tout était en règle et qu'il pourrait partir rapidement, le flic ne lui répondit pas tout de suite et finit par tendre les papiers à son collègue qui s'était rapproches en silence et qui repartit avec sans rien dire vers la voiture de patrouille. Wilsky en profita pour faire patienter le français en lui expliquant pourquoi il l'avait arrêter.

" L’inspecteur Scutch va revenir avec vos papier, ne craignez rien. Vous savez que vous avez fait plusieurs gros écart sur la route pendant qu'on vous suivait et vous ne rouliez pas droit. Mon collègue a cru vous voir prendre quelque chose. J'en déduis que soit vous êtes fatigué, soit vous avez consommé quelque chose qui trouble votre conduite."

Pour la première fois depuis qu'il lui parlait sa main quitta la crosse de son arme tandis qu'il croisait les bras en penchant la tête sur le coté avec un regard inquisiteur. Il semblait observer les réactions du français et rester à distance de la portière.

Wilski se contenta d' hausser les épaules à la remarque de Lazare concernant ce qu'avait pu voir son collègue. Il lui répondit par une question à son tour. D'une certaine façon, celle ci n'attendait pas de réponse de la part de Lazare.

"Vous oseriez remettre en question les observations d'un officier des forces de l'ordre? M Favro!"

Il parla avec un petit sourire au lèvre comme si il prenait plaisir a emmerder le français. il marqua un petite pause et jeta un coup d’œil vers son collègue qui était en grande discussion avec le centrale de la police avant de rajouter.

"Toujours est-il que vous rouliez dangereusement. Pour votre sécurité et celle des autres usagers de la route, il était de notre devoir de vous arrêter."

Il sembla étonné de la révélation du jeune homme sur son temps de conduite. Il fronça un peu les sourcils quand il entendit qu'il avait picoler. Scutch finit par revenir en trainant des pieds après avoir calquer la porte derrière lui et s'être allumer une clope. Wilsky soupira avant de répondre.

" Monsieur, sortez du véhicule pour les test d'al..."

Il fut couper par Scutch qui tendit ses papiers à Lazare en s'accoudant sur le toit de sa voiture, la clope au bec.

" Laches l'affaire Wilsky! C'est pas notre homme. Ses papiers sont en règles!" Il regarda sa montre il avait visiblement envie de rentrer.

" John! il vient de me dire qu'il venait de boire... Il a conduit plus de 10 h"

" Et?... On est des stup, mec! Et ton gus, là. C'est juste un touriste!"  il se pencha vers Lazare et renifla bruyamment. " C'est bon! Il est clean. Test d’alcoolémie torché. Allez on rentre!"

Wilsky jetta un regard noir à son collègue tandis que Scutch s’apprêtait à taper sur le toit de la voiture de Lazare pour lui faire signe de s'en aller. Mais l'officier brun fut à son tour couper par le blond qui hurla en reposant sa main sur son arme. Il se rapprocha de la portière pour faire sortir le français de son véhicule.

" Non! Sortez du véhicule, M Favro, Vous n'êtes pas en état de conduire. On vous déposera à votre voiture demain matin."

Scutch se contenta de lever les yeux aux ciel en murmurant.

" J'y crois pas..."

(Hj. désolé de l'attente, j'ai été un peu pris cette semaine et j'ai pas eu le temps de te prévenir.)

Wilsky ne renchérit pas a la suite de leur discution. Il se demandait surtout à quel point, il allait pouvoir saler l'amende du français. Il eut quand même un petit sourire aux lèvres en se disant qu'un petit séjour en salle de dégrisement lui ferait les pieds.

Mais son collègue vint marcher sur ses plates bandes en prenant la défense de ce type. Quand le français sortit de la voiture en parlant dans une langue bizarre, les deux policiers se regardèrent sans parvenir à situer de quelle région du globe ce charabia pouvait venir. Scutch se dit que ça devait être du russe tandis que son collègue remis sa main sur sa crosse en perdant son sang froid.

" Si t'as quelque choses à me dire! Fais le de façon compréhensible sac a merde! Tu vas prendre cher, je sais pas si..."

Scutch posa une main sur le bras de son collègue pour lui faire comprendre qu'il devait se calmer. Il commença à lui chuchoter quelque chose à l'oreille avant de s'adresser à Lazare.

" Excuses nous un instant mec! "

Ils s’éloignèrent de trois pas et Scuctch commença à discuter vigoureusement avec Wilsky. Lazare pu entendre des bribes de conversation comme "perdre notre temps," décision", "connard". Ils finirent par revenir au bout de quelques minutes et Scucth finit par prendre la parole tandis que Wilsky semblait faire la tronche.

" Bon, Mec! On va pas tourner autour du pot. Wilsky a raison t'es pas en état de conduire. Y a qu'a regarder ta gueule pour le voir et je te parle pas de ton haleine. Mais j'ai pas envie de me coltiner de la paperasse a cause de toi." Il jeta un regard noir vers Wilsky qui marmonnait dans son coin "Pour ta caisse, on la laisse ici! Prends de quoi te changer, on t’emmène dans la prochaine ville. Tu dormiras à l'hôtel! Tu pourras aller chercher ta caisse le lendemain matin à la fourrière."

Il se tut pour observer les réactions du français et sa voiture. Le coup de la fourrière était une idée de Wilsky. Personnellement il l'aurait bien conduit cette mustang. Il finit quand même par rajouter pour faire comprendre au français qu'il avait le droit de refuser.

" C'est ça ou une nuit de folie dans une cellule en compagnie des ivrognes de la soirée... C'est toi qui vois, mec! "

[hj : Pas grave sa arrive ^^]

Finalement, la petite phrase avait eu l'effet escompté sur l'agent Wilsky, ce dernier démarrait au quart de tour c'était jouissif. Lazare n'aimait pas les flics, car ils avaient la loi derrière eu, mais ce qu'il aimait c'est que cela leurs apportaient protection, mais ça les empéchaient aussi de faire certaines choses, le problème c'est qu'il était en Amérique et les flics ici étaient de vrai cowboys.

Bref suite à sa phrase et à l'emportement du blondin, Scutch discuta avec son collègue un peu plus loin, Lazare eu à nouveau un petit sourire. Il n'entendit pas vraiment ce que disaient les deux flics, il entendit seulement qu'ils parlaient d'une décision, de perdre leur temps ou un truc dans le genre, il entendit aussi un "connard" qui lui était certainement adressé. Puis les deux hommes revinrent, apparemment le blond tirait une tronche pas possible ce qui aurait pu être un bon signe.

Lazare écouta attentivement ce que Scutch lui dit, mais il n'aimait pas cela. Il pouvait concevoir qu'il ne voulait pas se taper de paperasse, mais le français avait entendu trop d'histoires et avait eu trop de problèmes pour faire confiance à deux flics qui venaient de faire leur messe basse il y à pas cinq minutes. Bien entendu, c'était alléchant, aller à l'hôtel, récupérer sa voiture le lendemain matin etc... seulement... seulement il voulait la récupérer sa bagnole et même si elle n'était pas neuve et un peu sale ça restait une partie de sa vie maintenant, hormis sa mustang et ses affaires il n'avait plus rien, plus de maison, d'amis, de famille... il lui restait que ça. Une fois que l'agent Scutch eu fini les yeux de Lazare se posèrent sur le blond pour lui dire :

Si z'aviez quelque chose à dire, c'était inutile d'faire des messes basses.

Une petite pique pour ce que lui avait dit Wilsky un peu avant, il voulait de la franchise, il n'en aurait pas, en plus Lazare était toujours resté poli, chiant et casse couilles aussi, mais poli tout de même. Après un nouveau petit sourire, les yeux du mutant griffu, se posèrent sur Scutch et il répondit donc :

Désoler pour les papelards, mais j'préfère revoir ma voiture demain, donc je prends l'option cellule de dégrisement "mec".

C'était dit, oui il n'avait pas confiance, comme pourrait-il avoir confiance après tout ? Il était peut-être un peu parano, mais il avait entendu des histoires sur des flics criminels sur les routes Américaines et comme il l'avait dit à Scutch un peu avant, il voulait être sûr qu'ils fassent la paperasse, pour être sur de retrouver sa voiture demain.

Lazare put se rendre compte que le blond se contenait au sujet de la petite pique qu'il reçu au niveau des messes basses. Scutch se contenta de répondre à sa place avec un petit sourire amusé au lèvres.

" T'avais pas besoin de savoir ce qui se disait, mec!"

Mais le brun fut assez surpris que le français choisisse la case prison. Il n'eut pas le temps de répondre que Wilsky s'avançant en sortant les menottes, un petit sourire joyeux au lèvres.

" Mon collègue voulait juste t'arranger Favro. T'imagines même pas à quel point tu me fais plaisir là. T'es en état d'arrestation pour conduites en état d'ivresse! Mets les mains au derrière la nuque! Hutch fouille sa caisses!"

Wilsky attrapa Lazare par l'épaule en jouant avec les menottes qu'il faisait tourner autour de son index. Avant de le plaquer violemment sur le capot. Lazare eut instant l'impression que l'empreinte de son visage serait visible au niveau de la taule tellement le policier ne fut pas doux.  

Scutch était en train de faire le tour de la voiture pour aller la fouiller tout en râlant dans sa barbe.

Scutch finit par trouver la bouteille de vodka que buvait Lazare en conduisant il avait répondu à sa dernière remarque par un simple haussement d'épaule. Il eut un petit soupire et la déboucha pour y boire une gorgée avant de continuer de fouiller la voiture. Tandis que Lazare répondait à son collègue en continuant de le chercher un peu.

Après que le français lui ait parler de resto et de s'envoyer en l'air, Wilsky lui répondit en lui tapant violemment le front sur le capot de sa voiture et en lui donnant ensuite un coup de genoux dans la cuisse droite. ce qui eut pour but de sonner le mutant. Il entendit alors le blondinet lui murmurait a l'oreille.

" Ca vous suffit M.Favro? Vous avez assez manger!... Parce que je sais pas si t'as remarquer, mais t'es déjà en train de te faire encul** mon gars!"

A ses mots, il serra les menottes en lui coupant à moitié la circulation avant de faire mine de lui dire ses droits.

" T'as le droit de fermer ton claque merde! Enfoir* de bouffeur de cuisse de grenouille! Tout ce que tu diras sera déformer, amplifier et répéter à ton papa.... "

Lazare n'eut pas le temps de comprendre ce qui venait de se passer, le français sentit une aiguille pénétrer violemment la base de sa nuque. Avant que Wilsky lui ne injecte un produit dans la nuque. Peu à peu, il commença à perdre connaissance avant de s'affaler les yeux ouvert et en bavant sur le capot de sa voiture.

Quand le français reprit ces esprits, il se trouvait dans un parc en pleine nuit. Allongé sur le côtés gauche, la tête a moitié dans la boue avec un mal de crane terrible. La bouche encore pâteuse et le regard encore flou il commença à prendre conscience de son environnement. A cause de lentilles trop sèche qui lui irritaient les yeux, il était ébloui par la lumière d'un simple lampadaire qui éclairait un bancs vide a sa droite. Au dessus de sa tête, sur la gauche, un arbuste lui boucher la vue.

Il se rendit compte qu'il avait froid, très froid. la nuit n'était pas chaude, mais il ne devrait pas avoir aussi froid avec ses vêtement. En plus ses poignets lui faisaient mal mais il finit par se rendre compte qu'il était toujours menotte. Au passage, il se rendit aussi compte pourquoi il avait froid. Lazare était simplement dans le plus simple appareil.

Tel Adam dans le jardin d'Eden.

Alors qu'il reprenait peu à peu conscience, il entendit des bruits de pas venir dans sa direction.

Le griffu parvint a se redressait sans trop de difficulté avant de parvenir a repasser ses main devant lui. mais il n'eut pas le temps de voir qui venait dans sa direction. Un homme au visage étrange dans une tenu qui faisait pensant a du cuir apparut dans un léger bruit comparable à un crissement de pneu accompagné d'une odeur d’œuf pourri.

Spoiler:

il lui posa la main sur l'épaule en lui disant d'une voix aiguë et crispante, secouant régulièrement la tête dans un tic nerveux.

" Trouvé! Peur! Pas peur? Non?non!Nononon?! Pas le temps? Pas le temps!"

Avant que Lazare n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, il entendit de nouveau ce petit bruis aigu et ressentit cette odeur d'oeuf pourri lui attaquer de nouveau les narines. Il se sentit aussi un instant désorienté avant de se rendre compte qu'il avait de nouveau changer d'endroit et qu'il se trouv dans ce qui semblait être une sorte d’entrepôt désaffecter. L'homme étrange de s'écarta en lui souriant d'un air un peu niais. Une certaine fatigue se lisant sur son visage et il alla s'allonger dans un coin de la pièce contre une grosse poutre de soutien en métal.

lazare n'eut pas trop l'occasion de demander où il se trouvait. Un silhouette féminine sortit de l'ombre et s'avança vers lui. Elle portait une sorte de longue robe assez fine et se servait d'un long châle pour se couvrir la tête. Bizarrement, sa peau était bleue tandis que des tache plus blanche parcouraient son front et une partie de ses joues lui donnant un aspect un peu reptilien.

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Hrp:

Feral ne laissa pas le temps à la femme bleue de réagir. Étrangement elle n'opposa aucune force, et se laissa maitriser avec une facilité assez déconcertante. Mais Lazare n'eut pas à sortir ses griffes. Car elle éclata de rire devant ses menaces apres s'être mise à tousser à cause de la préssion que les chaïnes de ses menottes exerçaient sur son cou.

Pim, le type en cuir, releva à peine la tête avant de se rendormir comme si ce qu'il se passait ne l'inquiétait pas. la femme se calma et finit par dire d'une voix douce entre deux toux.

" Pas si humain que ça on dirait, hein? ... Voyons! Tant de violence! Ce n'est vraiment pas nécessaire jeune homme. Ne voyez vous que nous vous avons aidez? Relâchez moi et nous pourrons discuter!... Sinon, laissez moi au moins respirer!"

Alors qu'elle attendait une réponse, une petite voie juvénile et menaçante se fit entendre ainsi qu'un bruit de vaisselle cassé juste derrière eux. En relevant la tête Lazare put voir un être des plus bizarre au pied duquel venait de tomber un plateau repas.

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Son corps était composé d'un gros bloc de terre et de roches, sur laquelle reposé ce qui ressemblait à une tête dont la bouche et les yeux étaient de simples petites fentes à peine visibles.  Ces autres membres étaient d'autres blocs en terre qui semblait flotter dans le vide tels des satellite naturels autour d'une planète. En y regardant de plus prés le monstre semblait vouté. Sur son dos et ses épaules, il s'était formé tout une sorte d’écosystème composé de cascade , de montagnes et de verdure. A vu de nez, il ne dépassait pas les 1m50 bien qu'il soit trois fois plus large d'épaule que la normal des étre humains afin de contenir un sorte de lac niché ses deux épaule et son cou.

Il regardait Lazare avec un air de défiance, des vagues se mirent à se former au niveau du lac. Une dizaine de ce qui ressemblait à des oiseau semblèrent s'échapper de son corps. Chaque oiseau semblait grossir au fur et à mesure qu'il s'éloignait de son corps jusqu’à atteindre la taille d'oiseau mouche oiseau mouche

" Lâches-la!... Je t'ai dit de lâcher ma Maman!"

Pim se fit entendre, il s'était levé péniblement et tendait un bras implorant vers le petit monstre.

"Non? non! Dimension...Pas bien! Pas bien? Calme? Calme!"

La lézarde se contenta de sourire quand il lui fit comprendre que ce n'était pas ses affaires. Sourir qui s'agrandit quand elle sentit que l'étreinte se relâcher et qu'elle observa l’intérêt que porter Lazare envers Dimension. Elle semblait visiblement partager son avis. Dimension avait ce petit quelque chose qui en faisait un être beau malgré son apparence. Alors qu'il s'éloignait d'elle, elle se précipita vers le monstre en lui murmurant quelque chose et en le serrant dans ses bras.

Peu a peu les oiseaux leur volèrent autour telle une sorte protection avant de rétrécirent et de rentrer dans leur habitat naturel qu'était le dos de dimension. il entendit l'enfant demander.

"C'est vrai? Tu promets?... Ok, Je vais la chercher!"

Il finit par faire demi tour non sans regarder Lazare avec un air de défis, Tandis que Pim alla se recoucher en soupirant de soulagement. La lézarde se tourna alors vers Lazare et l'observa mettre son châle autour de sa taille avant de lever les yeux au ciel

"Hé don Juan! Je te signales, que ce voile était pour nettoyer la boue sur ton visage... C'est pas comme si j'avais pas l'habitude de le porter prés de mon visage... Enfin bon! Suis moi! On va te trouver des vêtements plus décent! Mais avant enlevons ses bracelet!"

Elle attrapa un bout d'assiette du plateau repas et commença à s'entailler la main qu'elle garda fermer pour empêcher le sang de couler. Elle se rapprocha de lui pour attraper sa chaine de menotte en rajoutant.

"Si tu m'avais blessée, tu n'aurais plus eu à te soucier de quoi que ce soit! Et tout ça n'aurait servi à rien!"

Elle fit couler quelque gouttes de son sang sur la chaine en faisant attention a ne pas en mettre partout. Une odeur acide s'en dégageait et bientôt les chaines commencèrent à se dissoudre libérant les mains de Lazare. La lézarde trouva important de préciser tout en lui faisant signe de la suivre.

" Dimension n'est pas mon vrai fils. Maman est mon surnom de mutante, mes parent biologique m'ont appelait Scarlett. Ca ne se voit plus vraiment mais avant j'étais roussei.... Ouais, j'imagine que tu t'en fous! De toute façon, je me suis toujours dis que c'était plus rassurant qu'un nom de guerre et vu mon physique, mon vrai prénom ne convient plus! En tant que chef des Morlocks de Newport, c'est un nom qui me va comme un gant. D’ailleurs Dimension et Pim sont un peu mes enfants en quelque sorte."

Elle traversa un couloir et pénétra dans une pièce sur la droite. Elle ouvrit la porte et ils se retrouvèrent dans une salle remplie de vêtements. elle lui fit signe de se servir.

" Merci! Dimension est un mutant très fragile, et il n'est pas fait pour se battre. L'utilisation de son pouvoir l'oblige à détruire son propre écosystème. Donc t'attaquer avec ses volatiles signifiait la fin de cette espèce et de celles qui en dépendait. Alors merci de ne pas avoir continuer dans cette voie de violence... vas y sers toi parmi ses vêtements!"

Elle lui désigna un escalier de secours derrière une fenêtre et attrapa un tshirt pour se l'enrouler autours de la main. "La sortie est par là. je ne te retiens pas. Mais ne remet plus les pieds ici après ça et n’espère pas que l'ont t'aide de nouveau!" Elle sembla hésiter avant de de préciser. "Je serais dans la pièce en face si tu veux écouter ce que j'ai à te demander.

Elle tourna les talons et ferma la porte pour le laisser se rhabiller tranquillement.[/color]

Ce gosse nommé Dimension était vraiment particulier, Lazare avait bien bourlingué pour son jeune âge, c'était rare qu'il rencontre des mutants, c'était déjà arrivé, mais Dimension était vraiment très spécial. Comment aurait il put attaquer quelque chose qui semblait crée et abriter la vie. Fallait bien avouer que ce petit mutant avait un peu déstabilisé le griffu.

Apparemment Laz' avait mal compris l'intérêt du voile, tant pis, il préférait être couvert que propre, la mutante bleue s'approcha ensuite de lui, après s'être entaillé la main, pour faire couler son sang sur les menottes tout en lui indiquant que la blesser l'aurait tué. Elle ajouta aussi quelque chose un truc du genre "tout cela n'aurait servi à rien", Lazare avait l'impression qu'il y avait quelque chose de plus important que le fait de l'avoir "sauvé". Elle parla également des Morlocks et de Newport.

Elle lui demanda ensuite de la suivre tout en lui expliquant quelques petites choses, elle avait raison sur une chose, il s'en foutait en effet, il était seul depuis longtemps maintenant, il n'avait plus l'habitude de s'inquiéter des autres, ou plutôt il n'en avait pas l'habitude tout simplement. Ils arrivèrent finalement dans une pièce remplit de vêtements et elle lui expliqua de nouvelles choses, cette fois il ne s'en foutait pas trop, Dimension était vraiment quelqu'un (ou quelque chose) d'intéressant. Elle lui montra également la sortie, lui signifiant qu'elle ne le retiendrait pas et qu'il valait mieux qu'ils ne se revoient plus par la suite, mais après une hésitation elle lui proposa un autre choix, puis elle partit le laissant seul.

Lazare regarda les fringues un peu partout, il utilisa le voile pour retirer la boue sur sa figure et parti à la recherche de vêtement, sous-vêtements, chaussettes, un jean classique avec un T-shirt et une petite veste à capuche, c'était parfait, il n'était pas du genre à s'inquiéter de son habillement de toute façon. Puis le plus naturellement du monde il se dirigea vers la sortie, mais il hésitait. Il s'arrêta devant pour réfléchir un peu.

Il doutait vraiment du fait qu'ils l'aient réellement sauvé, mais cette femme l'avait fait venir sans savoir qu'il était mutant et pourtant elle avait besoin de lui. En voyant les deux autres membres des Morlocks, il fallait bien se rendre compte que Pim semblait vite fatigué et que Dimension était inutile d'une certaine manière, alors peut être que cette femme, cette Maman n'avait que lui pour l'aider. Il voulait sortir pour retrouver ce qui lui appartenait, mais il fallait se rendre à l'évidence, il avait tout perdu, encore une fois.

Cette pensée le fit sourire et finalement, il se retourna et regarda la porte, puis une nouvelle fois la sortie. Il murmura un petit : Fait chier. Et finalement il ouvrit la porte pour rejoindre Maman.

Lazare traversa le couloir et entra dans la pièce désignée par Maman. Une fois entrée, il la trouva assise autour d'une table en train de manger des chips avec Dimension et une jeune femme. Bizarrement celle ci fut le seule à ne pas lever la tête quand Lazare entra. Équipée de feutres de plusieurs couleurs, elle traçait des traits sur une feuille, tenant un feutre jaune entre les dents comme si c'était un os. Ses yeux luisait d'une étrange couleur bleuté. elle avait l'air d'avoir à peu prés l'age de Lazare.

Spoiler:

Elle finit par attraper le feutre jaune et traça un petit trait tout en se contentant de dire.

" Tu vois! Je te l'avais dis Maman! ...Bienvenue Lazare! Assis toi"

Maman et Dimension se regardèrent à la fois étonnés et amusé. Le petit monstre finit par dire. "Waaahhhh! T'es trop forte Amy!"

La jeune femme haussa les épaules, s’arrêta un moment de dessiner et finit par conclure sur un air blasé
"Je te l'ai déjà dit... Je sais tout!"

Ils continuèrent de discuter ensemble en dérivant sur le prochain jeu vidéo qui allait faire un malheur tandis que Maman lui présenta une chaise et l'invita à s'assoir et lui proposa de se servir en chips en lui disant.

" Je te présente Amy, Ce n'est pas une Morlock comme nous. Mais beaucoup de mes amis sont morts pour qu'elle vive. C'est aussi grâce à elle que tu es là aujourd'hui, elle nous a dit quoi faire pour te récupérer. J'image que si tu es venu c'est que tu es quand même curieux?"

Amy acquiesça  tandis qu'elle s’arrêtait de dessiner. Ses yeux gardèrent cette lueur si particulière. Elle leva l'index vers le ciel en disant. "Mais oui ça aussi je te l'ai dit!" Dimension pouffa de rire en disant "Ch'savais que t'allais dire ça Amy... Tu crois que j'deviens comme toi?" Amy se contenta de secouer la tête négativement en lui caressant la joue.
"Désolée mon grand, ce n'est pas prévu" Le gamin se contenta de lui murmurer quelque chose a l'oreille et ils finirent tout les deux par se faire des messes basses.

Maman insista en lui présenta de nouveau la chaise. " Assis toi... Lazare.. c'est ça? Ne fais pas attention à eux! ils sont toujours comme ça!"

Maman haussa les épaules devant l'explication de Lazare et du fait qu'il avait une dette envers elle.

" Ne t'en fais pas, j'ai l'habitude. Mais tu vas pouvoir t’acquitter de ta dette plus rapidement que tu ne le crois."

Elle eut un petit sourire malicieux avant de prendre quelques chips qu'elle s'enfourna rapidement dans la bouche. Amy ne semblait pas faire attention a lui pourtant quand il se frotta les yeux, elle sortit un flacon de lentille vide avec du produit dedans etun miroir a main. Elle se coupa un instant dans sa discution avec dimension pour préciser.

" Tu devrais les enlever rapidement! Tu as actuellement 75% de chance d’attraper une grosse infection. 25 % qu'elle s'aggrave et 5% de perdre définitivement la vue sur ton oeil droit!"

Puis elle retourna à son papotage avec dimension qui lui expliquait comment il avait été trop courageux quand Lazare menaçait Maman. La femme lézard avala sa bouchée et commença son explication.

" Amy est venue trouver les Morlocks il y a quelques semaine en nous demandant de la protéger. Elle parlait d'humain chasseur de Mutants. Qu'ils faisait ça pour le plaisir et l'argent et que nous risquions tous de devenir leur future proies. Au début, on ne l'a pas crue, certains on même ris. C'est difficile de croire une inconnue qui dit tout savoir mais qui n'a pas le droit de tout dire. et puis généralement les humains ne font pas le poids face à des mutants. Mais on a finit par la croire, on a pas eut le choix en fait."

Maman déglutit en fixa Amy avec une certaine admiration dans le regard et continua son histoire tandis que Dimension et Amy venait d’arrêter de discuter.

" Un soir trois des adultes de notre groupe ne sont pas rentrés. On nous a renvoyer leur têtes dans un carton deux jours plus tard. on les a trouvés dans les égouts à quelques pâtés de maison de notre ancienne planque avec un petit mots nous disant de leurs livrer Amy si nous voulions rester en vie. Nous n'étions plus que cinq à ce moment, on s'est dit qu'on serait suffisamment puissants pour nous défendre. il étaient aussi hors de question de livrer qui que ce soit. Nous ne sommes pas complétement des monstres. Moi et Dimension voulions suivre le plan d’Amy et fuir. Mais Pim, Star et Mimicus ont voté pour rester et se défendre en cas d'attaque. On connaissait le terrains après tout. Amy n'étant pas une Morlock, on a suivit le vote du plus grand nombre."

Elle soupira comme pour reprendre le fil de ses pensées Dimension n'avait plus trop l'air dans son assiette, pourtant c'est lui qui continua l'histoire en tapant du poing sur la table. On sentait la haine dans sa voix. Lazare put entendre comme le bruit d'explosion volcanique venant du corps de l'enfant

" Arcade, c'est le nom de leur chef. Ils nous ont massacrer ses salauds et en plus ils filmaient la scène! Sont arrivés à six ou sept, armés jusqu'aux dents avec des sortes d'armures bizarre. Star a pu en tué un mais on a pu s'en sortir de justesse uniquement grâce au pouvoir de téléportation de Pim. Star et Mimicus s'en sont pas sortit eux... Je..."

Amy posa sa main droite sur celle de dimension, lui faisant signe qu'il devait se calmer et lui coupa la parole. La jeune mutante qui savait tout finit par dire très sérieusement.

" Tout ce qu'il faut que tu saches Lazare c'est que tout ceci est prévu, la façon dont on se comporte, ce qu'on dit, ce qu'on vit. Tout ça c'est un grand schéma et on a de nombreuses opportunités de faire dévier ce schéma. il suffit de ne pas les rater! C'est ça mon pouvoir. Je ne lis pas vraiment l'avenir. en fait j'anticipe d'une demi heure les choses, j'analyse et j’interprète juste ce qui se passe dans le monde entier et je solutionne du mieux que je peux. L’ennui c'est que je ne peux faire ça que pour les autres. j'ai besoin d'avoir quelqu'un avec moi pour prévoir ce qu'il va lui arriver si je veux savoir où je met les pieds. C'est pourquoi j'ai besoins que tu viennes avec moi et que tu me protèges"

Elle le regarda en fronçant les yeux et en traçant une série de trait sur la table au crayon rouge.

" les Morlock ont trop souffert à cause de moi! Ils doivent disparaitre pour survivre. Nos chemins doivent se séparer ici et je sais qu'ils s'en sortiront bien mieux sans moi à présent. Je sais que toi aussi tu es poursuivi et pas seulement par ton père comme tu le penses... Il y a cette jeune fille.... Une ado, Non, Une Xwomen je crois... Dans le parc pour une prophetie! Elle aurait dû t'aider à récupérer tes affaires et elle t'aurait emmener dans un endroit où tu te serais peut-etre senti chez toi! Il faut absolument qu'on la retrouve tous les deux. Je sais où elle va aller maintenant et j'ai des informations à lui donner!"

Tandis qu'elle parlait, Amy se mit à pleurer, sans raison apparente. Maman et Dimension l'a regardèrent bizarrement avant que le gamin ne lui demande.

" Amy... Tu pleures?!"

La jeune femme eut un air interdit et se sécha une larme du bout du doigt en se parlant à elle même

"Je pleures? arrêtes de dire de bêtises, voyons... Mais oui, je pleure! Pourquoi je pleure, j'ai pas de raison de pleurer... C'est pas normal!!!" La jeune femme ressortit une feuille remplie de gribouillis et de traits qu'elle semblait la seule à pouvoir comprendre et déchiffrer, tandis que les deux Morlock demandaient ce qu'il se passait, elle ne répondit pas et continua de marmonner." Vadim boris, Iléa, les enfants... Ouroumov, réglé! L'école, l’école... plus d'école! Pas d'école! Trafalgar... trahison... c'est bon! non c'est plus proche... Le parcs, la fille, la voiture! Qu'est-ce qui cloche! qu'est-ce que j'ai raté! Putain... Ppppp?...p... 3.14... pi... Pim? Pim... Pim...Pim! Où est Pim! Qu'est-ce qu'il fait! "

Elle se leva et regarda la salle avant de s'écrier en pointant Dimension du doigt." Tu lui as bien donner le plateau repas que je t'avais dit de lui amener... Qu'est-ce qu'il faisait quand vous êtes sorti de la pièce?"

Tout penaud, Dimension finit par dire un peu paniqué. "Bah il dormait! j'ai fait tomber l'plateau quand..." Amy finit par s'écriait en le coupant et en regardant sa montre. " Oh non! oh non! C'est trop tard, il faut fuir! Il aurait du les voir entrer si il était en train de manger!"

Les deux Morlocks se levèrent pour se diriger vers le couloir quand plusieurs coups de feu retentirent, le corps de Maman se couvrit de long piques blancs tandis qu'elle attrapait un couteau de cuisine dans le but de s'entailler la peau à plusieurs endroit et dit visiblement au bord des larmes.

" Fuyez! Je vous couvre! C'est mon rôle de faire ça! On se retrouve où tu sais, Dimension!"

Le gamin acquiesça, Amy sortit un feutre rose fluo et commença à se dessiner rapidement des traits sur l'avant bras et la main gauche, les tirs venaient de la première pièce qu'avait visité Lazare.

HRP: plan: