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 Gregory Arkin

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MessageSujet: Gregory Arkin   Gregory Arkin EmptyLun 14 Mar - 16:46

Gregory Arkin Barrefiche
Fiche numéro XM-033

Nom : Arkin

Prénom : Gregory

Nom de code :

Date de naissance : 07/09/2024

Âge : 21 ans

Lieu de naissance : Durham (Angleterre)

Nationalité(s) : Anglaise

Taille : 1m84

Poids : 70 kgs

Langues parlées : Anglais

Pouvoir : Hybride Léopard.

Lorsque la maîtrise de son pouvoir sera complète, Arkin possèdera toutes les caractéristiques du léopard : griffes rétractiles, mâchoires puissantes, équilibre accrue, nyctalopie, vitesse et saut conformes aux spécificités du félidé.

( Il s’agit d’un calque de Dents-de-Sabres, le facteur guérisseur en moins. Je souhaite faire de lui un chasseur, capable de se battre au corps à corps d’une façon furtive et animal. Comme le léopard, il serait apte à guetter une proie en se cachant dans son environnement pour bondir sur lui et le neutraliser)


Savoirs particuliers :
  • Piano

Sport(s) pratiqué(s) :
  • Chasse

Gregory Arkin Capturedcran20110530220

Description physique :

Étrangement, et malgré les activités physiques auxquelles s’adonne Arkin, le jeune homme possède une silhouette extrêmement élancée. Ses doigts, osseux et allongés, sont pourvus d’ongles immenses, semblables à ceux des guitaristes, mais dont l’entretien presque minutieux contribue à leur donner cet aspect proprement félin. Ses lèvres fines cachent une dentition inquiétante et prédatrice ; d’énormes canines font pendants à des incisives acérées et les molaires, massives et offensantes, étonnent toujours son dentiste. Lors des moments de rage, ses yeux bleus deviennent subitement jaunes et sa silhouette se courbe, allongeant alors un cou disproportionné en une courbe reliée à un dos voûté et effilé. Cette silhouette s’apparente plus à un félin bondissant qu’à un homme, elle s’opère indépendamment de sa volonté et devient de plus en plus fréquente.
Issue d’une famille riche, Arkin s’habille de façon élégante, soignée et réfléchie. Comme les chats, il entretient son apparence de manière gracieuse et élimée. Sa toilette est un rituel sacré qui peut durer deux bonnes heures. Chaque geste, mouvement ou animation sont préalablement mesurés avant leur accomplissement. Cela dit, sous l’emprise de la colère, son instinct animal guide sa conduite et c’est alors un prédateur sanguinaire qui remplace ce modèle de bonnes manières. Ses traits s’étirent, ses griffes sortent et sa mâchoire se disloque entièrement. L’homme succombe à l’animal, et aucune de ces délicatesses ne parviennent à retenir son instinct de chasse.


Caractère :

En apparence, Gregory Arkin est un modèle de courtoisie. Poli, fiable, délicat, précieux par moment, son habileté à se fondre dans la bonne société relève du prodige. Il possède une instruction convenable, sans prétention, qu’il saupoudre des idées d’usages suffisantes pour briller en société. Ouvertement anti mutant, ce masque de parfait jeune homme lui permet de cultiver l’adoration et l’affection de ses proches.
Pourtant, aux tréfonds de ses entrailles sommeille une créature qu’il craint trop souvent de réveiller. En effet, son pouvoir influence considérablement son caractère, l’odeur du sang, par exemple, réveille son instinct de prédateur et le pousse dans un excès de violence bestial et assassin. Il considère cette métamorphose comme son véritable visage et y succombe entièrement depuis la soudaine disparition de sa sœur. Il n'approuve cependant pas cette bestialité et cherche à la contrôler.


Historique :

Cadet d’une fratrie de six enfants, Gregory Arkin naquit durant l’été 2029 à Durham. Très vite, ses traits fins, son intérêt pour les activités délicates et sa grande sensibilité lui attirèrent les faveurs de sa mère, Pénélope, et de sa sœur, Alicia. Son père, Duncan, propriétaire d’ « Arkin’s Estate», est alors à la tête d’une fortune colossale qui repose principalement sur le développement immobilier. Ce grand homme d’affaire laissa aux soins de son épouse l’éducation de son dernier fils pour lequel il n’entretenait qu’un maigre intérêt.

Pénélope et Alicia, minoritaires dans cette famille régit par une virilité archaïque, prirent soin de profiter de cette indifférence pour initier le garçon à la musique et à la littérature. Très tôt, sa dextérité l’induisit à délaisser l’art de Shakespeare pour celui de Mozart. À mesure que Gregory grandissait, ses doigts, presque inhumains, firent sérieusement considérer à sa mère une carrière musicale. Cette prédisposition unique pour le piano contraignit Duncan à l'estimer plus sérieusement et, alors âgé de dix ans, il l’emmena à la chasse.

Si son talent pour la musique étonnait l’entourage de sa famille, la battue le fit percevoir comme une divinité aux yeux de son père. Le jeune homme, porté par un instinct nouveau, devançait le chien sur les pistes. Il traqua aisément l’empreinte d’un cerf et permit à son père de tuer un gibier d’une taille record. Sa sœur, attristée par le virage engagé par son frère, essaya de lui exposer la cruauté qui se cache derrière une telle discipline. Afin de ne pas l’attrister, Gregory continua à pratiquer le piano. Mais la chasse obnubilait son esprit, il ressentait une joie extatique à l’idée de pister les animaux et souhaitait, chose étonnante pour un enfant de son âge, tuer lui-même ses proies.

Il n’obtint cet honneur qu’à l’âge de treize ans. Sans le savoir, les premières caractéristiques de sa mutation apparaissaient. Son sens de la chasse et son agilité commençait à se faire ressentir. L’entourage, incapable d’admettre une mutation au sein de la famille, regardait ces qualités comme une prédisposition humaine à un sport ancestral. Sa scolarité, médiocre, mais loin d’être inquiétante, lui fit préférer un avenir dans l’entreprise de son père. Par tradition, la famille, à l’exception d’Alicia, était excessivement opposée à l’intégration des mutants. Influencé par le charisme de son père et les positions politiques de ses frères aînés, Gregory détestait ces êtres dénaturés. Prit dans la fougue de la jeunesse, il encensait sous les rires approbateurs de ses proches, le génocide de ces monstres infâmes.

Président du club « Humain par tradition » dans son collège, il se mit à rosser les élèves qu’il soupçonnait de mutation. Sa force, malgré sa silhouette rachitique, lui accordait toujours la victoire. Craint par les marginaux, adoré par les autres, sa popularité ne cessait de grandir. Son père, loin de le réprimander pour son attitude violente, félicitait chaque passage à tabac. Alicia s’éloigna progressivement de son frère. L’année suivante, des élèves, lassés de ce climat tyrannique qu’imposait Gregory, lui tendirent une embuscade. Face à des adversaires multiples, ses instincts se réveillèrent. Ses ongles se transformèrent en griffes, sa mâchoire s’ouvrit et laissa échapper un rugissement bestial d’une telle férocité qu’il suffit à faire fuir ses ennemis. Bien que triomphant sans combattre, Gregory ne pouvait plus douter de sa nature mutante. Il s’enferma dans les toilettes de l’établissement, supplia les forces supérieures de faire disparaître ces difformités et, une heure plus tard, il retrouva enfin son apparence normale.

Depuis ce jour, son quotidien consista à masquer sa mutation. Les embusqués n’osèrent divulguer leur vision, craignant d’éveiller une vengeance. Incapable de combattre cette seconde nature prédatrice, il se mit à errer la nuit dans les grandes forêts entourant Durham, chassant et tuant les bêtes sauvages. Très vite, la rumeur d’un super prédateur se répandit dans la ville. La créature, selon les plus aguerris, devait mesurer dans les deux mètres, elle déchiquetait d’abords les animaux à l’aide de ses griffes, aussi affilées que des rasoirs, puis elle achevait sa proie d’une morsure au cou. Ce n’était pas tant la puissance de l’animal qui effrayait les chasseurs, mais cette cruauté avec laquelle il infligeait tant de souffrances, une cruauté inconnue aux espèces inférieurs, et si répandue chez l’homme. L’agonie de la victime était longue, douloureuse, et terriblement minutieuse. Les battues se soldant toujours par un échec, les habitants décrétèrent que seul un mutant pouvait être responsable de pareils carnages. On se mit à se soupçonner les uns les autres, mais jamais les suppositions ne furent portées sur Gregory.

Loin de s’adoucir à l’égard des mutants, la haine de sa propre espèce prenait des proportions titanesques. Son père, profondément humain, entretenait quotidiennement sa rage. Gregory participait aux débats anti mutants, organisait des lectures publiques d’œuvres discriminatoires. Son acharnement était tel que même les élèves témoins de sa métamorphose demeurèrent convaincus de son inflexible humanité. À Durham, Gregory était perçu comme la voix de la jeunesse humaine.

À dix-sept ans, une nuit, alors qu’il chassait sous sa forme monstrueuse, il tomba sur une meute de loup. Cette meute, qui déjà constituait un ennemi de taille pour le jeune mutant, avait l’appui de cerfs, de daims et de sangliers. Au dessus de sa tête, des volatiles tournoyés prêt à lui fondre dessus. Ses rugissements, son regard animal suffisaient d’ordinaire à tenir en respect les autres espèces, mais ces butors conservaient un calme inquiétant, semblable à celui d’une armée aux prémices d'une charge sur un bataillon isolé. Alicia sortit de derrière un arbre, caressa d’une main délicate un loup qui l’accompagnait et s’approcha de la créature. « Alors c’est toi, dit-elle avec tristesse, le monstre qui décime mes amis. Toute ma vie j’ai espéré rencontré un autre mutant, parler avec lui, découvrir ses pouvoirs, mais, que Dieu me pardonne, jamais je n’aurais pensé me retrouver face à ça ! Qui es-tu ? Qui se cache derrière ce visage hideux ? » Le monstre ne répondit pas, trop inquiet de voir sa sœur entourée d’animaux soumis à sa volonté. «Quel est ton nom, monstre, que je sache qui je m’apprête à tuer ?! » D’une voix rauque, inhumaine, Gregory déclara : « Ton frère, sorcière ! » Et il bondit sur les loups, arrachant de sa puissante mâchoire boyaux, membres et morceaux de chairs. La bataille fut rude, il reçut des coups de sabots, des morsures, mais à mesure que sa douleur augmentait, sa rage et sa force carnassière gagnaient en puissance. Un animal blessé est plus dangereux, dit-on, il en va de même pour le cadet Arkin. Victorieux, il s’approcha de sa sœur, l’obligeant à reculer contre un arbre, et emprisonna son visage dans une de ses mains. Ses griffes, plantées dans le tronc de l’arbre, assuraient une prise suffisante.

- Ma sœur, ma si douce sœur…
- Gregory, balbutia-t-elle, toi ?
- Oui, moi. Ce monstre que je traque, cette horreur qui tue les animaux avec une joie et une cruauté unique, je le connais si bien. Ô ma pauvre sœur, si tu savais l’extase que me procure mes jeux nocturnes… Et dire que je croyais être le seul mutant de la famille, l’enfant prodige capable d’arracher les viscères d’un sanglier avec la rapidité d’un fauve, comparé à toi, je ne suis rien. Un prédateur s’incline devant une déesse.

Sans le savoir, le pouvoir d’Alicia influençait son comportement. Sa capacité empathique soumettait l’instinct primitif de son frère. Progressivement, il relâcha sa prise, regagna forme humaine et tomba à genoux devant cette entité divine. Elle le prit dans ses bras, fondit en larme et se promit de l’aider. Il mit ses blessures sur le compte de la créature et personne ne douta de la véracité de sa fable. L’intrépidité et la réputation du garçon jouèrent en sa faveur et on alla jusqu’à le féliciter de sa bravoure. Sa sœur et lui parvinrent à un accord : il écouterait ses théories sur les mutants et en échange, dès qu’il se sentirait d’humeur prédatrice, elle adoucirait ses instincts grâce à son pouvoir.

Deux années s’écoulèrent dans cette sérénité. L’opinion de Gregory concernant les mutants s’affaiblit progressivement et il ne chassait sous forme animale que périodiquement, sans cruauté. Alicia ne souhaitait pas interdire les instincts carnassiers de son frère, elle trouvait naturelle qu’un animal chasse et tue pour se nourrir, mais il ne fallait pas y prendre goût, il ne fallait pas en faire un jeu. Au début de sa maladie, Gregory marqua une grande inquiétude pour sa sœur. Pas une seule fois, Alicia ne s'alarma de sa mort prochaine, elle craignait juste, dans son altruisme exemplaire, que son frère ne succombe de nouveau à ses besoins primitifs.

Elle mourut à l’âge de vingt sept ans, son frère en avait vingt et un. Alors responsable de communication à Arkin’s estate, il se rendit à l’enterrement de sa sœur où sa vie allait prendre une nouvelle direction.

Nombre de points initiaux : 11 points


Dernière édition par Gregory Arkin le Jeu 17 Mar - 18:01, édité 4 fois
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