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 [Public][Luz Arriaga]Ecobrèves

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Luz Arriaga




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MessageSujet: [Public][Luz Arriaga]Ecobrèves   [Public][Luz Arriaga]Ecobrèves EmptyMer 1 Sep - 10:48

Ecobrèves, chapitre 1
Le requin-taureau, mutant des mers

Par Sol

Le requin-taureau ne viendra pas vous mordiller les orteils si vous allez vous baigner sur la côte Est, pour plusieurs raisons. D’abord, parce que personne ne se baigne sur la côte Est, et surtout pas les requins. Ensuite, parce que le requin-taureau n’attaque pas l’homme, à moins qu’on ne vienne de lui planter un couteau dans les branchies et qu’on soit assez bête pour rester dans le coin. Enfin, parce qu’il n’y a presque plus de requins-taureaux dans le monde.

Spoiler:

Vous me direz, il y’a tellement de poissons qui ont disparu ou qui ne vont pas tarder à l’être depuis soixante ans, pourquoi s’intéresser à celui-là ? Après tout, c’est pas le plus grand, ni le plus beau – ça reste un requin… - ni donc le plus dangereux, ni le plus courant, ni le plus rare, ni le plus rapide, ni le plus espagnol, ni le mieux adapté à la paëlla. Tout au plus fait-il partie des requins-nourrices, puisque les œufs éclosent à l’intérieur de la mère. Cette propriété ajoutée aux tendances cannibales des bébés explique d’ailleurs qu’il n’y ait pas énormément de requins-taureaux, puisque maman ne fera pas plus de deux petits à la fois, les autres ayant été bouffés par les plus balèzes. Mais si c’est original, c’est pas non plus à se rouler par terre d’inventivité.

Non, la particularité du requin-taureau, c’est qu’il est un des animaux qui a été le plus dramatiquement victimes du délit de sale-gueule, et que pour pas mal de choses on peut le rapprocher d’un autre phénomène social que je ne citerai pas.

En fait, il y’a soixante-dix ans, un jeune réalisateur de cinéma nommé Steven S. décida d’adapter un roman nommé Jaws au format cinéma. Le film éponyme qui en fut tiré fut un triomphe mondial, et partout les requins devinrent synonymes de terreur, de danger et d’angoisses lors des baignades.
Oui, les requins, pas seulement le grand blanc qui était le sujet du film. Bon, les roussettes sont peut-être l’exception qui confirme la règle, mais là où on nageait auparavant tranquillement, il devint possible de faire de bonnes blagues avec quelques flotteurs et un faux aileron en plastique. Les requins devinrent une menace pour le tourisme, et donc pour l’économie : il fallait réagir.

La solution choisie, celle à laquelle l’humanité a si souvent recours, fut bien évidemment l’éradication totale et systématique de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un prédateur des mers. Bien sûr, quelques hurluberlus décidèrent d’installer des filets de protection au large des plages les plus fréquentées, mais c’était bien trop subtil pour que l’opinion publique n’y adhère. En plus, quelqu’un découvrit par la suite que l’aileron de requin était succulent : plutôt que de les massacrer aveuglément, il devint de bon ton de les amputer de tous leurs moyens de locomotion et de les relâcher ensuite dans la mer pour économiser le poids transporté par le chalutier. Un peu comme si on coupait les quatre pattes d’une vache pour se préparer des jarrets, et qu’on laissait ensuite l’animal se « débrouiller ».

Le requin-taureau n’échappa pas à la règle, même s’il ne s’agissait pas du plus prisé de la famille niveau gastronomie. Mais il avait en fait un gros problème, un très gros problème.

Il avait l’air dangereux.

Spoiler:

Ouais, quand on voit sa tronche, la première idée qui passe par la tête n’est carrément pas de lui faire un câlin. Je vais pas entrer dans le détail, mais l’ami taureau ressemble pas mal, pour un néophyte, voire même pour un œil entraîné qui n’a pas envie de se fatiguer, à un grand requin blanc. Du coup, le massacrer devint une tâche d’utilité publique, qui fit diminuer sa population à travers le blog de quelque chose comme 99% en une dizaine d’années. Ouais, c’est une belle chute. Surtout quand on est juste coupable de ressembler à quelque chose de potentiellement dangereux – je n’entrerai pas aujourd’hui dans le débat sur le risque d’être mordu par un requin blanc, qui doit être infime à côté de celui de mourir d’une allergie à cause d’une piqûre de guêpe, ou de se faire renverser par un chauffard abruti en sortant de chez soi.

La seule « chance » qu’a eue le requin-taureau, finalement, fut d’être placide et parfaitement adapté à la vie en aquarium. Du coup, un peu partout dans le monde, quand il fallait montrer un truc effrayant, on le choisissait, lui évitant ainsi de tomber entre les mains ou les filets d’un pêcheur. Et au bout d’un moment, quand on s’est aperçu qu’il y’avait quasiment autant de sauvages que de domestiques, un plan de préservation a été mis en place, qui a évité à ce cher requin de rejoindre nombre de ses congénères (comme le requin-marteau) au paradis des espèces disparues.

Voilà, fin de l’histoire. Grâce à cela, il y'a encore une petite chance de nos jours de ne pas se faire agresser par un requin-taureau lorsque l’on plonge sur les côtes américaines ou australiennes.

Bien sûr, j’ai peut-être été un rien alarmiste en disant qu’on pouvait comparer le cas de ce brave requin-taureau à un autre phénomène actuel qui déchaîne les passions. Après tout, la réaction des hommes face à une menace potentielle – l’extermination – date tout de même de soixante ans. Il a évolué, depuis, n’est-ce pas ? C’est pas parce qu’on ressemble à quelque chose de dangereux qu’on va être considéré comme tel, hein ?

Spoiler:

De toute façon, moi, je sais pas nager. Donc pour me garder dans un aquarium, c’est mort.

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1.Décibel a écrit:
Et encore, le requin-taureau, c'est de la gnognotte comparé à d'autres poiscailles à l'air vraiment méchant qu'on laisse en liberté dans les films, genre ça :

[Public][Luz Arriaga]Ecobrèves Piranha-3d-bande-annonce

Et eux non plus en fait ils sont pas super dangereux si on leur saigne pas sous le nez. Tout ça pour dire que les hommes, ils aiment bien se faire peur avec des prédateurs. Je m'inquièterai quand je verrai Mutants 3D sortir au cinoche...

2.Cupidon - Le pouvoir hallucinant du cinéma a écrit:
Salut, alien

Je trouve que ton texte est très bien écrit et argumenté, et tu gardes bien le suspense jusqu'au bout qui oblige à tout lire. Ça donne plein d'informations sur les requins. Merci ! Very Happy Very Happy Very Happy En fait, on ne peut que rejoindre tout de suite la conclusion générale de tout ça, qui est la stupidité des humains, qui parce qu'ils ne sont pas capables de faire la différence entre un film et la réalité, ça aboutit à l'extinction d'une espèce. Evil or Very Mad Tout ce qu'on a envie de dire c'est que c'est dégueulasse. Surprised Oui ce que tu racontes c'est la vérité mais aussi ça fiche un coup au moral et comme on se sent en même temps coupable en tant qu'humain, et victime d'un truc pareil possible en tant que mutant (je suis un mutant qui se voit faut préciser lol! ), on se dit que pour vivre heureux il vaudrait mieux ne pas lire ton blog ! geek

Exclamation Tout ça pour dire que il faut absolument dénoncer ça et ce que tu fais est génial. cheers J'ai juste une question : est-ce que tu penses vraiment que c'est le film sur les requins carnivores qui a tout déclenché ? scratch Car dans ce cas, suffirait-il de faire un film super sympa sur les mutants (ou un film où ils seraient les victimes de très méchants humains) pour que la perception de toute l'humanité change ? study

En tout cas merci pour ce blog que je visite tous les jours avec beaucoup d'intérêt ! Bonne continuation ! cat Basketball

Cupidon Like a Star @ heaven

3.Kikass a écrit:

Ouais bah heureusement que ça existe aussi pour les piranha ce truc...

[Public][Luz Arriaga]Ecobrèves 192539_I7P385O6GEO4SVQMMT1LERSWQUAGKJ_aquarium_requin_H190550_L

Et en plus c'est du verre! Tu vois Decibel! Ça ne sert pas qu'a être cassé le verre! Ca retient aussi les méchants poissons qui veulent bouffer les gambettes des jeunes nageuses trop bruyantes! geek

4.Décibel a écrit:
Comment t'es trop une gamine de venir pourrir le blog de Sol ! Tu te prends pour le centre du monde ou quoi ? Tu crois peut-être que ça m'amuse de pouvoir t'exploser ? Tu crois peut-être que j'ai aussi que ça à faire dans ma vie que de chercher à exploser la grande Quicasse ? Redescends sur terre, ma vieille, tu tiens pas une si grande place dans ma vie ! Et arrête un peu de te reluquer le nombril, t'es pas la seule à avoir des blèmes !
Même les requins ils se conduisent mieux que toi, trop la tehon Suspect Si t'as un souci avec moi, c'est moi que tu viens voir, tu laisses mes potes tranquilles.
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Luz Arriaga




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MessageSujet: Re: [Public][Luz Arriaga]Ecobrèves   [Public][Luz Arriaga]Ecobrèves EmptyVen 17 Fév - 14:52

Ecobrèves, chapitre 2
Comment le Diable fut sauvé

Par Sol

Prêt-en-bulle : ouais, je sais très bien que j'actualise pas mon blog tous les jours. Mais de une je fais ce que je veux, de deux j'ai pas que ça à faire, de trois j'ai rien d'héroïque à raconter ou à inventer sur mes missions, de quatre la qualité c'est mieux que la quantité, et de cinq je fais ce que je veux. Voilà.

Donc aujourd'hui, l'écobrève va concerner un autre animal exotique, plein de dents et dont le nom fait peur : le Diable de Tasmanie.

[Public][Luz Arriaga]Ecobrèves Tasmanian-devil

Le Diable (je l'appellerai pas DDT, parce que voilà) est un marsupial, donc un animal à poches, qui est à peu près gros comme ça. Si vous voulez savoir à quoi ça correspond, écartez les mains pour que ça corresponde à soixante centimètres. Il est noir avec une tâche blanche sur la poitrine, il est carnivore à dominante charognard, et il a une grande gueule. Au sens propre, pas comme certains dont je tairai le nom. Ce qui explique que sur l'ensemble des mammifères, par rapport à sa taille, c'est lui l'animal qui mord le plus fort.

(D'ailleurs, petite devinette : c'est quoi l'animal terrestre qui mord le plus fort ? Réponse à la fin)

Il ne vit plus qu'en Tasmanie aujourd'hui, parce que l'homme blanc, ce boute-en-train légendaire, a cru bon de l'exterminer en posant le pied en Australie continentale pour la première fois. Parce que le Diable est quand même assez agressif (on lui a pas donné son nom par hasard), peut faire peur, et puis parce que rien ne vaut un peu de braconnage pour se changer les idées, hein ?

Mais il persiste, donc, en Tasmanie, une petite île au Sud de Melbourne, vachement belle à ce qu'on m'a dit, mais Mask insiste toujours pour qu'on parte en mission dans des endroits où il y'a des robots tueurs. On pourrait pas visiter une forêt vierge la fois prochaine ? Y'a bien des savants fous qui doivent s'y être installés, non ? Bref. Donc le Diable, y'a une cinquantaine d'années, il a eu un gros souci, et pour une fois c'était pas à cause de la surchasse ou de ces abrutis de conducteurs en excès de vitesse (qui tuent toujours 4% de la population de Diables par an, je tiens à le dire en passant).

[Public][Luz Arriaga]Ecobrèves Tasmanian-Devil-joey_640x480
Choupi, n'est-ce pas ?


Son souci s'appelait la DFTD, soit, une fois traduit, "Maladie des tumeurs faciales du Diable". Je vous mets pas de photo parce que sincèrement, c'est crado et ça fait mal au coeur. C'est une forme de cancer, au cas où le mot "tumeur" vous dise rien, et il se développait sur leur mâchoire au point de les empêcher de se nourrir, et donc de les faire mourir de faim. Glauque.

Et là, vous me direz "mais je connais des gens qui ont eu un cancer, c'est à cause de la pollution qu'on l'attrape, ou alors de la cigarette, c'est pas contagieux", et vous aurez raison. Le cancer, c'est pas contagieux. Cela étant dit, il existe d'autres éléments capables de transmettre un cancer, mais c'est une transmission indirecte : on chope un virus ou une bactérie, et c'est ça qui cause le transfert. Par exemple, celui du col de l'utérus, c'est un virus.

Sauf que pour le Diable, il n'y avait pas de virus, pas de bactérie, pas de prion, pas de force surnaturelle, rien. C'était vraiment un cancer contagieux. Et là, normalement, vous vous demandez pourquoi. Allez-y, faites un effort.

[Public][Luz Arriaga]Ecobrèves Devil-baby
C'est un bébé. Avec un adulte, évitez.

"Mais pourquoi, maîtresse Sol ?"

Merci les enfants. Pourquoi c'est pas contagieux, le cancer ? Et ben parce que c'est une maladie qui se développe à partir de nos propres cellules. Ces cellules mutent, dégénèrent, et se mettent à se développer anarchiquement jusqu'à pomper toutes les réserves d'énergie de l'organisme. Or notre corps possède des éléments de défense contre les cellules étrangères, même quand elles viennent de la même espèce. C'est pour ça que les gens greffés doivent prendre un traitement toute leur vie, pour éviter le rejet - et c'est pour ça aussi que les donneurs doivent être génétiquement proches. Fin de la parenthèse.

Donc théoriquement, si on greffe une tumeur sur quelqu'un d'autre, elle sera détruite. Mais cela n'arrivait pas chez le Diable, pour une raison très simple : du fait de leur confinement sur une petite île (la Tasmanie), il n'y avait aucune diversité génétique dans leur population ! A force de rester entre eux, leur ADN cessa de se différencier par le jeu des croisements. Ils devenaient tous des sortes de "jumeaux génétiques", entre lesquels les tumeurs pouvaient être transmises. Parce que le diable est charognard, et agressif, il arrivait fréquemment que deux bêtes se mordent autour d'une carcasse, l'un transmettant la maladie à l'autre. Et le cancer se propageait.

Le rythme de disparition fut assez catastrophique, atteignant jusqu'à 90% de la population initiale en à peine quinze ans. Il fallut donc prendre des mesures pour éviter qu'il disparaisse (et que la réputation de la Tasmanie disparaisse avec lui, parce que soyons honnêtes, vous savez quoi de la Tasmanie à part qu'il y'a un Diable là-bas ? Hmm ? C'est ce que je pensais). Un projet fut mis en place, nommé l'Arche du Diable, qui permit aux populations de se reproduire entre individus sains dans un parc fermé installé en Australie continentale. Les scientifiques durent attendre plusieurs générations, en favorisant les croisements, avant de commencer à les réintroduire dans leur habitat naturel, où ils s'avérèrent résistants à la maladie, qui finit après un certain temps par devenir négligeable.

[Public][Luz Arriaga]Ecobrèves Tasmanian-devil-glutton

Car le cancer, lui aussi, évoluait. Le principe d'une cellule cancéreuse, est sa capacité à muter extrêmement rapidement.

Voilà, fin de la petite histoire. Le Diable fut sauvé, et put reprendre la place que les renards avaient profité pour occuper dans l'écosystème, celle de prédateur au sommet de la chaîne alimentaire. Un prédateur plus sympa qu'un renard, car le Diable, lui, ne se nourrit pas d'oeufs, et n'est pas porteur de dizaines et de dizaines de parasites différents à transmettre à la faune. On estime que si le Diable avait disparu, plus d'une quinzaine d'espèces d'oiseaux, de petits mammifères et de reptiles en auraient fait de même, lorsque le renard aurait pris sa place.

Quelle morale en tirer ? Ben à vous de voir. Certains diront que ça montre à quel point la mutation peut être une menace, en ignorant que si on existe aujourd'hui (les humains, ou les mutants), c'est parce qu'il y'a eu des mutations au cours de l'évolution.

Moi, j'aime bien penser que la Nature favorise les rencontres entre êtres différents. Et que lorsque on reste avec ses semblables, on finit par disparaître.

Sinon, la réponse était : la hyène.

AC a écrit:
Ton blog est très intéressant à lire. Pour la conclusion sur l'article au sujet du Diable de Tasmanie, j'aurai tendance à penser que si l'Homme le voulait réellement, il serait capable de sauver des espèces et d'améliorer leurs conditions de vie. Mais le constat désolant s'impose : Combien d'espèces sauvées pour celles victimes de braconnage ? Est-ce que l'action de quelques un suffit à l'heure actuelle à contrebalancer celle catastrophique commise durant des générations entières ? Malheureusement non. Alors il ne faut pas baisser les bras et que chacun de nous essaye de faire ce qu'il peut pour aider les animaux. En espérant que quelques un de tes lecteurs ouvriront leurs yeux sur l'environnement. Bonne journée.

Dam a écrit:
Un peu de culture dans un monde de brutes... Bravo je tire mon chapeau... Sacré boulot de recherche... Finalement on se cotoie tous les jours sans vraiment se connaître... Il faut corriger ça, je suis sur que l'on a plein de chose à apprendre et à partager...
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