03.05/06.L.[Soirée Miss Graymalkin - Libre] Clair de lune et tranche de pastèque.

Cette soirée n'était réellement pas de son goût.
Il appréciait gentiment de pouvoir se rincer l'oeil sur les jolies jeunes filles l'institut, mais le tapage qui avait été fait les nombreuses réactions l'agaçait gentiment. De même que la surabondance de monde et de jeunes gens... Plus ça allait, moins il supportait.
Il avait néanmoins fait l'effort de rester jusqu'au bout, buvant un peu, mangeant de même, puis était sorti prendre l'air avec un peu de bouffe dans la patte.

Essayez d'imaginer un fourmilier en costard avec une tranche de pastèque dans la patte, posé contre un arbre du parc à contempler les étoiles. Il essayait sans succès de se remémorer les nombreuses leçons d'astronomie qu'il avait reçu plus jeune.
Il se souvenait avoir assisté à tellement de cours particuliers et avoir abordé tellement de sujets et de thèmes et pourtant, peu revenait. Quasiment uniquement des choses physiques comme ses cours de self-défense ou d'art martiaux, mais plus rien d'intellectuel.
C'est frustrant.

Il nota une grande ombre s'approcher par l'autre coté de l'arbre auquel il était adossé.
Il renifla un coup pour identifier l'odeur. Sans pouvoir identifier précisément qui c'était, son instinct lui indiqua seulement qu'il s'agissait de l'odeur d'un ami. Il laissa donc la personne venir à lui. Ou passer sans le remarquer.

- Salut Jane, répondit-il en se relevant. Il s'épousseta un peu, virant les quelques brindilles passées dans son pelage, et finit d'engloutir ce qui restait de pastèque avec sa paille.

- Tu vois, c'est un truc que beaucoup ont oublié sur moi, c'est que j'ai pas de mâchoire. C'est super galère de bouffer correctement avec cette "trompe buccale", répondit-il, détournant dans un premier temps la discussion. M'enfin, je m'adapte. Comme d'hab'.

Debout, il était à la même hauteur que Jane. Quelle grande femme, quand même. Plus du double de sa propre taille et sans doute près de dix fois son poids plume. A force de vivre dans son microcosme, Tonga négligeait un peu trop ses relations à autrui.

- Pour te répondre, je dirais "Foire à nichons". Et assez gênante, en plus. Je suis pas fan de voir défiler des adolescentes et des... Il s'interrompit un instant. Comment s'exprimer sans choquer ? Enfin, Mbarou est une personne géniale, mais je l'ai trouvé complètement décalée entre son physique et son show. C'est ridicule de ma part de juger quelqu'un sur son physique, hein ?

Tonga parlait beaucoup, ces derniers temps. Sans doute la contrepartie à son ermitage d'un mois au fond du parc.

- Ah ouais, dormir. Moi, j'ai de la chance, j'ai des poils ou des écailles, des grosses griffes et un équilibre instinctif. Je peux dormir dans n'importe quelle position et n'importe milieu sans risquer gros.

M'enfin, on détournait la discussion... Le sujet que soulevait Jane était intéressant.

- Je me fiche un peu des étiquettes, tu vois. Héros. Vilain. Humain. Mutant. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme moi. Je suis ce que je suis et je fais avec. Que Mbarou et Ryoichi aient envie de s'envoyer en l'air est une chose compréhensible, surtout vu l'âge moyen ici. Dire que Ryoichi est un pervers ou Mbarou une salope, ce serait leur coller un peu trop facilement des étiquettes, non ?

Ryoichi était dans la même galère que tout le monde et probablement tout autant traumatisé que Mbarou de son voyage dans l'espace. Ceci dit, certains personnes avaient plus souffert que d'autre. Il y avait eu des morts, des blessés...

- Il t'est arrivé quoi dans l'espace, à toi ? On a jamais eu de débriefing complet de ce que chacun a vécu. Perso avec mes différents coéquipiers, on a combattu des plantes, des dinosaures, infiltré un village d'aliens et j'étais visiblement le seul qui n'avait pas confiance en la foi d'un alien. On m'avait mis au milieu des enfants et quasi tous sans exceptions ont choisi de leur faire confiance au détriment du mouvement d'équipe. Ils ont eu de la chance de tomber sur des aliens "gentils", sans quoi on aurait déploré au moins 6 morts de plus...

Clara avait été vraiment très heureuse de voir qu'Mbibi avait gagné. Les show de ses concurrentes avaient été bluffant par rapport au sien. Même Pedro avait été vraiment drôle à regarder, par contre les différentes musique l'avait un peu gênée. Elle avait finit par s'éclipser rapidement pour calmer un peu ses tympans. La vue de Malo affalé dans son canapé à boire, le regard vide l'avait dissuadée d'aller le voir pour lui parler. Elle avait remarquer son expression pendant sa petite histoire et s'en voulait de plus en plus de se qui se passait entre eux deux. Elle avait été si proche de lui pendant tout ce temps et n'avait pas su voir que son homosexualité et que ses sentiments pour elle le troublaient tant. Sans parler de ce qu'elle avait fait cette après-midi en rentrant avec Pedro.

Non, la jeune fille n'avait vraiment pas la tête à faire la fête ce soir. Elle avait aussi penser à aller s'excuser auprès de Vadim pour l'avoir menacer avec un arc, mais elle serait obligée de passer prés de Malo et elle n' avait vraiment pas le courage de le faire pour le moment.

Dés qu'elle avait pu, elle était sortit en emmenant une bouteille de limonade qu'elle était aller prendre directement dans le frigo. Puis elle était sortie prendre l'air seule dans le parc pour réfléchir. En revenant vers les bâtiments, elle remarqua deux silhouettes assez reconnaissable dans le noir prés d'un arbre et se rapprocha de Tonga et Jane qui discutait ensemble. Elle ne chercha pas vraiment à camoufler sa présence, mais elle entendit des bouts de discutions, n'entendant que la partie sur les missions dans l'espace, elle finit vraiment par ne pas aimer ce que disait Tonga sur le déroulement de la mission qu'il avait faite ensemble sur Om. Nerveuse et déja un peu énervée, elle finit pas craquer.

"Faire confiance au détriment du mouvement de l'équipe? T'es sérieux, Tonga! Pour toi, il aurait fallut qu'on rentre dans le tas? T'es un abruti ou tu es juste con!"

Elle se retenait vraiment de jeter sa limonade au visage du fourmilier. Mais l'envie se faisait de plus en plus grande à mesure qu'elle continuait de parler.

" Tout un village contre une poignée de mutant sur une planète où nos pouvoirs variaient en intensité sans qu'on sache pourquoi... Excusez moi sincèrement d'être trop jeune et trop inexpérimentée par rapport a vous deux. Mais allez vous faire foutre! Vous êtes qui pour toujours donnez des conseils aux autres! Tu voulais de la baston Tonga? T'aurais du demander à allez sur Vakhtos... Là bas, tu aurais été plus que servi. Les cadavres s'entassaient à la pelle. Entre les corps brulé et ceux transpercé par du verre, je penses que tu aurais vraiment aimé ça! Tu aurais peut-être réussi a prendre ton pied, si ça ce trouves. personnellement j'en tires aucune gloire de tout ça!"

Elle fit une légère pause pour scruter sa réaction et reprendre son souffle sans lui laisser le temps de répondre.

"Mais si tu ne t'étais pas fait repérer sur Om, tu n'aurais pas eu à te demander si il fallait te battre ou leur faire confiance. Crois en mon expérience, c'est sur que le mouvement d'équipe aurait été plus fluide. Blancpoil a eu la force d'esprit d'aller à leur rencontre plutôt que d'utiliser la force. Malgré ce qu'on dit sur les loups, c'est un pacifiste. Digne des plus grand comme Gandhi ou Mandela! Et il a tout mon respect pour ça!"

Elle finit par lever sa bouteille en regrettant que ce ne soit pas de l'alcool, elle se serait bien prit une cuite ce soir.  "A la tienne, Louvetot! J’espère que tu as retrouvé ton bonheur!"

Elle se doutait qu'aucun des deux n'allaient apprécier ce qu'elle venait de dire, déja que Jane ne devait pas avoir digérer ce qui c'était passer au bar. Mais elle les appréciait vraiment tout les deux. Elle en avait juste marre qu'ils se sentent tout les deux obligés de se mettre à l'écart juste parce qu'ils se sentaient différents.

Jane écoutait attentivement le fourmillier quand Clara débarqua avant qu'elle n'ai pu donner son opinion. Celle ci les envoya tout d'abord tout les deux se faire foutre pour les conseils qu'ils osent donner aux autres (C'est vrai que l'on peut se contenter de discussion avec beaucoup de rien à la place) et poussa sa petite gueulante. Pendant tout le long, la succube resta de marbre sauf à la fin où elle ne pu retenir une petite grimace de tristesse en détournant les yeux à l'évocation du louveteau. Elle laissa néanmoins la jeune fille déguster sa boisson avant de prendre la parole.

[color=violet]"J’espère aussi...
Quoi qu'il en soit, mon avis est que face à une peuplade inconnu, on ne peut tout de suite monter au créneau et se montrer agressif parce qu'ils sont différents. Comme tu le dis Tonga, on ne peut pas se permettre de coller des étiquettes aussi facilement aux gens ou aux aliens. C'est comme les ultra-catholique qui veulent me brûler dés qu'ils me voient, comme les vétérinaires qui t-ont castrer sans se demander si tu pouvais être un mutant ou bien comme certains garçons qui doivent penser que Clara est une fille facile parce qu'elle finit nue malgré elle.
On doit se temporiser et adopter une attitude plus neutre en attendant de savoir plus."[/violet]

Elle proposa une place à Clara ensuite pour qu'elle puisse s'assoir et lui accorda un bref signe de tête avant de continuer. Tonga lui avait demander ses aventures, autant leur raconter.

"On était parti pour trouver un moyen de soigner Mbarou, mais un gamin a essayé de nous faire les poches. Mbarou s'est énervé et ça a attiré les forces de police. A ce moment Pedro a eu... l'idée... de nous faire passer moi et Draak pour ses serviteurs et Mia pour sa femme.
Donc ils ont pris notre fausse déposition dans lequel tout le monde partait un peu dans tout les sens, et ont emmené Mbarou pour des soins. Mais avant qu'ils ai pu la soigner, il y avait une pouffiasse qui m'avait reconnu. Je me suis dit que j'allais faire diversion en lui donnant faim. Le soucis, c'est que ça a tourné en bagarre général et tout le monde a dû commencer à s'enfuir."

Elle couvrit son regard dans sa main l'air soudainement fatigué.

"Enfin bon, on a tout de même récupéré notre pièce. Tant mieux.

Tonga ne prit même pas attention à écouter un trouzemillième laïus pacifiste d'un des ado du groupe. Clara était arrivée en cours et l'avait envoyé bouler sans chercher à comprendre ce que Tonga avait fait.

- J'ai pas cherché le combat. J'ai cherché la discrétion. Trouver cette foutue pièce sans qu'aucun alien ne sache qu'on était venu. J'aurais sans doute pu réussir si j'avais pas eu Blancpoil avec moi. Vu qu'il était avec moi, j'ai été obligé moralement de ne pas verser dans la violence facile. Et à jouer les pacifistes, il aurait laissé Dakota se faire bourriner la couenne sans moufter.

La paix, c'est cool, mais à tout prix, hein.

- La paix, c'est très surfait. Et c'est facile de citer Gandhi ou Mandela qui connaissaient leurs opposants. Ces aliens auraient été des bourrins ultra-carnivores, ou juste un peu hyper protecteur de leur machin, on aurait jamais réussi en une après midi. On se serait fait mettre en prison dans le meilleur des cas ou trucider sur place dans le plus mauvais.

Les aventures de Jane et son groupe étaient intéressantes aussi, bien que carrément différentes. Tonga espérait surtout que la prochaine fois, il serait sur un état d'esprit un plus mature que "tout le monde il est gentil de base".

- Quand on nous a filé la mission, sur le papier, ça ressemblait plus à aller chercher un truc limite sacré chez des gens dont on connait rien. Si les Csatars étaient arrivés la bouche en coeur en nous demandant Cérébra, on leur aurait donné comme ça, sans contrepartie,, ni envie de le garder ? Je crois pas.

Il se tourna enfin vers Jane:

- J'aime pas me faire engueuler par une môme, même quand elle a raison. Ca s'est bien passé, j'en suis très content. Si j'avais su qu'on pouvait juste leur demander le machin et qu'ils nous le donneraient, je l'aurais fait. Vraiment. Le sang pour le fun, merci, j'ai déjà donné, c'est très surfait. Enfin, bref, je préfère qu'on parle d'autre chose.

Il s'interrompit un moment et demanda:

- Des nouvelles des Csatars ? Ils ont abandonné leurs idées, vous pensez ?

Secrètement, Tonga espérait bien ne plus jamais avoir affaire à eux, d'aucune manière. Combattre des aliens mutants envahisseurs responsables de la mort ou la disparition d'un petit nombre d'entre eux, et surtout cette fillette qui l'avait étalé en un geste...
Mais encore une fois, il se devait d'être réaliste. Ils avaient fait une sacrée démarche la première fois, c'est sans doute pas pour tout stopper aussi rapidement. Ils reviendraient sans doute mieux préparés sans aucune chance de résistance de la part de Graymalkin.

Clara écouta les arguments des autres et se moqua un peu qu'on lui rappelle qu'elle avait une réputation de fille facile. En même temps, elle l'avait un peu chercher. Mais si ça pouvait faire oublier ce qu'elle était avant d'arriver ici ça ne la dérangeait pas vraiment. Le petit monstre de verre avait quand même bien changer. Surtout depuis que son bras avait repousser.

Jane lui fit signe de s'assoir avec eux, ce qu'elle fit sans vraiment se prier plus longtemps avant de leur proposer aussi un peu de limonade. Si elle voyait que Tonga galérait pour boire à la bouteille, elle pouvait toujours lui faire un récipient en verre. Jane expliqua aussi ce qu'il s'était passer sur Khane.

"Vous aussi, vous avez dû bien en baver! Mia ne s'en est toujours pas complétement remise... Je veux dire, Elle a bien morflée"

Tandis que Tonga s'expliquait a son tour, elle compris qu'elle avait encore réagi encore trop précipitamment. Adossée contre un bout de l'arbre, elle leva les yeux vers le ciel et les étoiles. Choses qu'elle faisait rarement avant et finit par répondre.

" Tu as raison Tonga! Mais ne dis pas que tout tes coéquipiers leurs faisaient confiance. Aprés être revenue de Vakthos, j'avais pas la force de faire confiance à qui que ce soit. On a surtout eu de la chance qu'ils soient suffisamment évoluer pour nous prendre pour des dieux. J'imagine qu'on aurait pu pas facilement se faire abusé de la même façon par les csars, mais leur puissance est juste inimaginable. Blancpoil m'a vraiment épatée ce jour là. j'imagine que sans lui ça aurait pu vraiment mal tourner."

Elle eut un petit sourire en ce disant que quelque part dans l'espace des types faisaient des statues en leur honneur. Tonga devait surement y avoir le rôle du dieux de la guerre ou de la mort, elle se demanda un instant quel était le sien dans ce panthéon.

" Non! Je ne pense vraiment pas qu'on leur aurait donner cérebro aussi facilement que ces Omiens ou quoi que soit le noms de ce peuple. J'imagine qu'ils sont de base plus pacifique que les humains. ais quand on voit des films sur les extraterrestres, c'est rarement des films façon petit poney. C'est pas avec cette mentalité, qu'on aurait accueillit les Csar les bras ouvert."

La question suivante de Tonga ne la surpris pas vraiment, elle se l'était souvent poser depuis qu'ils étaient rentré. Elle haussa les épaules se montrant peut-être trop honnête dans sa réponse.

" Si ils doivent revenir, ils le feront. J'imagine qu'ils connaissent le chemin."

Elle en tremblait rien que d'y penser, mais elle n'avait vraiment pas envie de baratiner le fourmilier dans le but de se rassurer elle même. Elle finit par baisser les yeux en regardant devant elle et soupira.

" C'est déjà la galère d'être un ado... Mais être un mutant, c'est carrément l'enfer."

- Rah, si je pouvais reprendre une apparence humaine, ce serait super cool, quand même, soupira Tonga. Jane devait comprendre son problème, de même que Mbarou ou quelques autres. Avoir un corps différent, c'est ultra chiant, quand même. Difficile de parler d'égal à égal à quelqu'un de si différent, quoi qu'ils en disent. Et puis, être un fourmilier (ou un pangolin), y'avait des avantages... mais ça lui bouffait une partie de son potentiel. Toute sa mémoire était carrément réduite à tel point qu'il lui était à présent impossible d'effectuer des calculs complexes ou de se rappeler un truc qu'il n'aurait pas vécu directement.

- Y'a quand même un PUTAIN DE BON POINT GENIALISSIME à cette aventure spatiale. C'est un truc de malade rien que d'y penser. J'en suis super content.

Il se tut un instant, histoire de laisser le suspense monter, de laisser les filles se poser la question... "Mais de quoi parle-t'il ?", se diront-elles. "Tabassage, mort, blessures, agressions, non, on voit pas, Tonga, dis-nous", annonceront-elles.
Il laissa l'instant passer et ajouta:

- J'vous avais p'tet pas dit, mais la fourrière m'avait castré quand j'errais dans les rues. Et bah, je sais pas comment, mais quand on s'est réveillé sur Om... J'avais retrouvé mes couilles !

Il fit une danse ridicule pour appuyer sa gaieté, avant de s'interrompre.

- D'ailleurs, j'ai toujours pas compris pourquoi... ni comment.

(desolé j'avais pas vu que c'était à moi)

Clara ne répondit a aucun de ses camarades. elle avait finit par sortir son téléphone portable, l'envie d'appeler Malo était forte. Mais elle n'avait pas le courage de le faire, elle voulait surtout le voir en tête à tête. Et vu l'état dans lequel il était ce soir, ce n'était pas le bon moment. Elle finit par écrire un message.

Code:

destinataire : Pedro

T'étais super sexy dans ta petite robe ce soir. Je me demandes qui tu aurais pris comme roi si tu avais gagner le concours. ^^
J'ai pas envie d'être seule ce soir. Tu peux me rejoindre dans ma chambre? J'ai besoin de ...

La fatigue se faisait plus que sentir, La journée avait eut son lots d'émotion forte. Installée confortablement contre son arbre, elle commença a fermer doucement les yeux tandis qu'elle écrivait son message. Elle essaya de lutter, mais la fatigue revenait rapidement. Sa tête bascula une ou deux fois avant de se relevait brusquement.

Elle sourit à la remarque de Tonga qui était fier d'avoir retrouver ses bijoux de familles et finit par lui dire d'une voix endormie, avant de continuer son texto en baillant

"Je te souhaite de les garder celles-là, sincèrement."

Cependant elle n'eut pas l'occasion de l'envoyer. Les autres finirent par entendre un bruit de bouteille rouler sur le sol. La tête penchée sur le côtés, tenant mollement son téléphone d'une main négligemment posée sur son genou. La petite sud africaine avait finit par s'endormir, le texte sur son téléphone était facilement lisible par le premier venu.

[saut temporel   ]