La plupart des élèves étaient partit en ville se matin, à l'école où pour travailler. Seuls quelques uns étaient restés dans Graymalkin. Les mutants visibles surtout. Mia aussi était sortit avec Damian, faire du lèche vitrine.
Mbarou avait trouvé que c'était le bon moment pour parler avec Jane. Elle était distante depuis leur retour sur terre et le départ de Blancpoil. Mais pire encore après qu'elle l’ait vu sur le toit en compagnie de Ryo, sein à l'air. Depuis les rare mots qu'elles c'étaient échangées avait été par pure politesse.
La géante avait donc décidé de lui parler et d'en finir avec cette situation peu agréable. Elle avait attendue que Jane sorte de la douche pour lui parler. Elle avait fermé la porte de la chambre à clef, pour plus de sécurité. Elle s'assit sur le lit et tapota nerveusement sur le matelas avec la paume des mains en attendant. Quand la succube sortit de la salle de bain elle lui demanda:
"Coucou Jane ça va?"
Elle avait attendu une réponse qui allait surement être brève avant approfondir.
"J'ai l'impression que ça ne va pas, tu ne veux pas en parler? Je t'ai fait du mal?"
D'habitude, quand elle entend une porte ouvrir et se fermer alors qu'elle est sous la douche, la Succube ne s'en formalise pas, se disant qu'il s'agit de l'une de ses compagnes de chambres. Le fou qui ose entrer ici sans la permission des propriétaires subit généralement moult misères et c'est bien pour ça qu'à part Damian, les autres ont tendance à éviter cette chambre.
Par contre, y trouver Mbarou dans une pose et une tête du "il faut qu'on parle", ça, c'est assez extraordinaire. Même si, comme d'habitude, l'australienne sortait nue de la salle de bain pour s'habiller directement alors que sa peau est encore un peu humide.
"Bonjour Mbarou. Oui, et toi donc ma chère ?"
Elle entreprit d'enfiler un pantalon et un t shirt qu'elle portait déjà depuis au moins 4 jours. Un signe qu'elle allait certainement rester dans la chambre sans voir personne. Mbarou lui demanda alors si celle ci lui avait fait du mal.
"Euh... Non. Pourquoi cette question ?"
La Succube était vraiment surprise. Mbarou la faire souffrir ? Mais comment ?
La géante contempla le dos nue de la succube. Surtout le départ des ailes et de la queue. Elle essayait de comprendre comment était former les os des omoplates pour que ça fonctionne. Mais elle n'arrivait pas à trouver la solution. Elle n'était pas biologiste et les ailes cachaient une grande partie du secret. Elle se demandait d’ailleurs si c'était possible de lui faire un massage. Enfin, elle aurait bien aimé toucher, juste pour essayer de comprendre. Sa queue aussi cachait une bonne partie de son dos, surtout ses fesses.
Au final c'était étrange, mais son pouvoir la cachait, mais en même tant, la mettait en évidence. Si elle ne voulait pas se montrer, il lui suffisait de s'enfermer entre ses ailes, mais elle resterait visible. Une sorte d'ironie du sort, surement pas facile à porter.
En tout cas, la mutante rouge ne paraissait pas comprendre sa question. Mbibi se sentait mal alaise, sa aurait été plus facile dans le cas contraire. Maintenant elle devait trouver les mots justes.
"Je... Enfin, tu... Arf... euuuuu... Ben tu vois... J'ai l'impression que tu es distante depuis un moment. Que tu ne participes plus à rien. J'ai... J'ai aussi l'impression que tu m'en veux... A cause du défilé... Je sais que c'est pas ton truc se genre de... truc... Et puis j'ai choisi Ryo... Tu ne l’aimes pas et tu nous as découvert... Tu... Tu m'en veux?
La succube écouta attentivement la géante tout en s'installant, prenant sa pipe et du tabac au passage. Elle remplit celle ci avant d'ouvrir la fenêtre et de se poser sur le rebord afin de pouvoir fumer sans déranger sa colocataire.
"J'aide les garçons à faire leur cabane en ce moment, mais depuis que Malo s'est fait plaquer par Clara, il n'est pas super jouasse de me voir. Pareil pour Dakota. Vu que c'est un peu désagréable de donner un coup de main en se faisant fusiller du regard, je préfère attendre que ça se tasse un peu."
Elle relâcha un peu de fumée avant de se reconcentrer sur la dragonne, prenant un air pensif mais pas agressif.
"Chacun fait ce qu'il veut. C'est pas à moi de dire ce que chacun doit faire avec son coeur ou avec ses fesses. C'est juste que l'on m'a rabâché à moult reprises que non, je peux participer à cette fête parce que, non, ce ne sera pas une foire à nichon. Et juste après, j'apprends que c'est une foire à nichon. Donc j'ai juste eu l'impression que Ryo s'est foutu de ma gueule dans le but de me faire parader à moitié nue. Donc bon."
Elle lâcha ensuite un soupir.
"Non, je t'en veux pas. C'est juste que je ne comprend pas cette volonté soudaine et générale qui fait que tout le monde veut s'envoyer en l'air."
Elle lui accorda un sourire en se penchant légèrement en avant, sans faire particulièrement attention à ce que ce mouvement découvre légèrement sa poitrine.
"T'es bien en panique dis donc, d'habitude tu es plus rentre dedans. Tu as vraiment eu si peur que ça ?"
La Dragonne regarda son amie préparer sa pipe et ouvrir la fenêtre. Ça ne lui dérangeait pas vraiment, surtout que dans les conditions présentes, fumer un peu ne lui aurait pas fait de mal. Mais avant d'oser lui demander de tirer quelque bouffée, elle voulait d’abord l’écouter. Surtout que sur certain point, la succube se trompait. Mais peut-être que c'était une mauvaise interprétation. En tous cas il fallait régler ceci.
"Mais non ce n'était pas un défilé de nibard. Clara nous a raconté une jolie histoire sur l’Afrique avec des effets de lumière, grâce à son pouvoir. Mia a fait comme de la danse et a profité de son pouvoir pour faire des robes avec des liquides colorés. Et moi, J'ai fait une imitation de Jessica Rabbit. Je savais que personne ne s'attendait à me voire faire quelque chose de sexy. Ça a marché, j'ai gagné."
Dit-elle avec une certaine fierté.
"Vesna par contre n'a pas participé..."
Elle ne comprend pas bien pourquoi Jane lui reprochait de vouloir s'envoyer en l'air.
"Ben... On est des ados... Plein d'ados avec les hormones en ébullitions. J'aimerais bien coucher, retrouver se plaisir que je n'ai plus gouté depuis ma transformation. Je te rassure, pas avec Ryo, ni aucun de l'école. C'est des nains pour moi. Héhé. Tu n'as pas se genre d'envie toi?"
Elle jeta un regard dans le décolleté de la jeune femme rouge.
"Tu es belle. Tu as des jolies formes. Je suis sur que tu pourrais plaire aux garçons. Ça ne t'intéresse pas?"
La jeune femme prit une mine perplexe.
"Ce n'est pas ce que l'on m'a dit. Par contre, c'est qui Jessica Rabbit ? Parce que je ne connais pas les actrices. Je ne regarde pas la télé et j'ai jamais été au cinéma alors bon."
Elle ferma les yeux et préféra regarder dehors quand la dragonne lui exposa son avis sur le sexe et ses quelques prévisions (ou manque de prévisions).
"Tu as bien de la chance d'y avoir connu du plaisir et d'avoir visiblement choisi de l'avoir ce plaisir.... Ça ne m'intéresse absolument pas personnellement. Et si quelqu'un essaye de me séduire pour les raisons que tu me cites, cela m’intéresse encore moins. Et vu le regard que me jette certains, je me fais aucune illusion sur leurs désirs et sur ce qui pourrait éventuellement les attirer."
Elle regarda alors la jeune géante.
"Encore une fois, vous faites ce que vous voulez de vos corps.
Je trouve juste que le moment est assez mal choisit, c'est tout..."
Elle n'allait pas au cinéma, elle ne baisait pas, elle faisait quoi avant? Mbarou retint sa pensée. Elle se rappelait qu'elle avait vécu dans le désert Australien avec un vieux chasseur. Sa devait pas être la fête tous les jours. Elle n'avait pas vécu une adolescence comme les autres, mais elle avait vécu autre chose, se disait la géante.
"Jessica Rabbit, c'est un personnage de dessin animé. Une femme très sensuelle et sexy qui est marié avec un Lapin. Disney on sortit des nouveaux épisodes dernièrement de Rogger Rabbit, le lapin. C'est à mourir de rire."
Mbibi resta bouche bée devant le parole de son amie. Elle n'était pas attiré par le sexe, parce qu'elle voulait le véritable amour. Enfin, elle ne l'avait pas dit franchement, mais c'est se qu'elle avait comprit. Elle ne voulait pas qu'on la désire pour ses formes, mais pour toute sa personne. La dragonne n'aurait jamais imaginé que Jane cherchait le véritable amour. Elle l'aurait crue brute, dur a cuir, celle qui imposait ses règles, mais à aucun moment une grande sensible. Comme quoi, elle cachait bien son jeu. Le physique devait l'aider, c'est vrai.
"Quel moment? "
Maintenant dans l'école. Où juste avant une mission. Elle ne comprenait pas. Justement pour elle c'était le bon moment. Ils risquaient de crever d'un jour à l'autre, alors il fallait profiter avant de mourir.
Jane fut rapidement perdu par les explications de la dragonne : un personnage sexy dans un dessin animé pour enfant ? Oui, elle avait du mal à faire le lien et à comprendre du coup, mais bon le cinéma tout ça... C'était surement trop tard pour qu'elle s'y mette maintenant. Mbarou lui demanda alors à quel moment fallait il attendre pour pouvoir coucher, n'ayant pas loupé sa surprise représenté par sa bouche bée, la succube lui répondit calmement :
"Je ne sais pas trop. Pas quand on risque de perdre quelqu'un au cours d'une mission ou que cette personne s'en aille déjà. Les dégâts dus à l'attachement pourraient être énorme. Pis...
Puis je ne sais pas en fait. Certainement mon éducation catholique qui me fait penser ça, mais comme c'est les seuls valeurs que j'ai, ben j'ai encore du mal à m'en détacher."
L'australienne se demande un instant si Mbarou ne serait peut être pas plus puérile qu'elle n'en a l'air mais lui accorda un sourire gênée.
"De toute façon, je ne suis pas si belle. J'ai juste des formes là où il faut."
Mbarou se gratta la tête d'un air perplexe. Elle pensait justement l'inverse. Mais elle comprenait l'histoire des valeurs. C'était l'éducation qu'avait vécu Jane, c'était se qui lui permettait de répondre à ses troubles. Ne pas faire confiance à ses valeurs, à ses racines, c'était comme nagé au milieu d'un océan. On était perdu. La géante se demanda qu'elle fût ses valeurs à elle... Comme ça elle ne pouvait pas y répondre, mais la question l'intéressait.
"Alors moi, je pensais justement le contraire. Faut que je profite un max car je vais mourir bientôt. Me contrarie pas, je suis une sauvage bourrine, grande donc une bonne cible. Si je survis jusqu'à mes 20 ans c'est que j'aurais eux beaucoup de chance... Après c'est bizarre non, de ne pas vouloir s'attacher pour ne pas souffrir plus tard. Que tu sois mutante où non, tu prends toujours le risque de perdre ceux que tu aimes. Vouloir vivre seul pour ne pas souffrir, c'est comme vouloir ne pas vivre pour ne pas souffrir."
Punaise! Elle devenait philosophe maintenant. La dragonne avait bien besoin de tirer un coup sur cette pipe. Elle tendit la main à la succube pour lui demander l'objet. Son amie lui avait déjà enseigner comment fumer avec, et c'était pas elle qui allait avoir peur d'un peu de fumée.
"Bien sur que tu es belle. Tu as des oreilles, des cheveux, des dents normale et une peau douce. En plus tu as un joli visage, même s'il est souvent fermé. Mais ça fait partit de ton charme. Je t'ai déjà vu sourire, tu as aussi un très jolie sourire."
Pour la rassurer, elle lui pausa une main sur le genou. Un contacte physique, c'est surement se qu'elle avait besoin pour prendre confiance en soit et en son corps.
"Tu as déjà embrassé quelqu'un... Sur la bouche je veux dire."
Contre toute attente, Jane lui sourit avant d'affirmer :
"Si tu survis jusqu'à tes vingt ans, c'est que tes compagnons auront fait leur boulot, tout simplement. Ça fait parti du travail d'équipe de prendre en compte les éléments les plus bourrins. Et je compte bien faire mon boulot alors abandonne l'idée de mourir avant ta majorité."
Elle lui tandis sa pipe pour qu'elle en prenne une bouffé. De toute manière, elle ne contenait que du tabac, alors rien de bien dangereux tant que la géante n'en abusait pas. Mbarou la complimenta alors tout en posant une main sur son genou avant de lui demander si quelqu'un l'avait déjà embrassé. Ou si elle avait embrasser quelqu'un... Question délicate.
"Pas sur la bouche non...
Pourquoi ?"
Elle détourna son regard sur le côté, son visage perdit peu à peu de sa couleur tandis que les souvenirs lui revenaient. Quelles saloperies...
"Excuse moi d'être plus directe... mais j'ai l'impression que tu veux en venir à quelque chose... dit moi où si tu veux bien."
"On verra qui défend l'autre dans la prochaine mission."
Ce contenta de lui répondre la géante, accompagner d'un grand sourire. Mais quand elle entendu la dernière phrase de son ami, son sourire s’effaça.
"Quoi?"
Elle se releva d'un coup, elle semblait presque énervée.
"Et voilà, tout de suite sur la défensive. Ta peur de quoi que je t'embrasse. C'était pas mon intention, même si ça te ferait du bien. Tu as peur. Tu as peur qu'on t'aime. Tu as peur qu'on te touche. Tu as peur qu'on te désir. Je sais pourquoi tu aimais tant Blancpoil. Car lui il pouvait te toucher, te lécher, te câliner sans qu'il n'y aie le problème de l'attirance physique. En faites, tu en as envie, mais tu te l’interdis. Car tu ne t'aimes pas."
Elle ponctuait chacune de ses phrases avec son doigt qu'elle pointait en avant.
"Maintenant lèves toi et viens me faire un gros câlin. Pas juste une tape dans le dos. Je veux que tu te loves en moi. Je veux sentir ta tête s'enfoncer dans ma poitrine, que tu te laisses faire, que tu t’abandonnes. Je vais t'exorciser comme un marabout d’Afrique."
Se n'était pas une invitation c'était un ordre. Son accent Africain avait été beaucoup plus prononcé par la colère de ses mots. Mais elle écarta grand les bras, pour que Jane puisse y venir si blottir.
Quand elle eu fini, la géante pu remarquer certainement pour la première fois sur le visage de Jane de la peur en plus d'un grand malaise. C'est presque comme si elle avait des larmes dans les yeux.
"C'est pas qu'une question d'être aimé Mbarou... Crois moi. Mais par pitié, ne prend pas ce ton avec moi pour un câlin... la dernière fois que j'ai eu le tour là, j'ai terminé à l'hôpital et faillit finir à l'asile alors si tu veux un geste affectif, ne me l'ordonne pas..."
Elle faillit sangloter alors.
"Je veux plus vivre ça... mais ça revient dés que je pense à ce genre de trucs ou que je vois des mecs comme Pedro."
Elle s'enfouit alors son visage dans la main en se recroquevillant légèrement.
*Oups!* Ce disait la géante. Elle avait mis la patte ou il ne fallait pas et bien comme il faut, en plus. Comme un pachyderme alcoolique qui fonce tout droit sans réfléchir. Elle resta quelques secondes les bras écartés sans vraiment savoir quoi faire. Elle voulait juste offrir un câlin, oké, elle l'avait fait brutalement, mais elle ne savait plus comment prendre son amie. Si elle la prenait avec des pincettes, Jane insinuait qu'elle voulait lui faire des trucs. Et si elle donnait des ordres, Jane fondait en larmes. La pauvre avait vraiment du vivre des choses terribles.
Il ne restait plus qu'une chose à faire. Il ne fallait pas parler ni demander, il fallait agir, simplement. Mbibi s'approcha de Jane et l'enlaça de ses grands bras, avec la douceur d'une mère. Elle passa ses doigts dans les cheveux de la jeune fille et l'invita d'une légère pression à appuyer sa tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa alors sur le haut du crâne.
"Pardonnes moi Jane. Je suis une grande patate bleue maladroite. "
Elle la câlina gentiment un petite moment sans rien dire.
"Si tu veux me raconter ceci, peut-être que ça te ferait du bien."
Il y eu un moment de flottement avant que la géante enlaça la succube. Jane faillit lui mettre un coup de poing dans la jugulaire par pure réflexe défensif mais parvint à se contrôler juste à temps. Ce n'était pas désagréable, mais c'était stressant. Elle se décrispa petit à petit, comme si elle sentait qu'elle pouvait enfin se reposer un peu.
"Non... Tu ne pouvais pas savoir. T'inquiète pas."
Elle garda le silence un long moment après la seconde question.
"J'avais pas mangé depuis plusieurs jours, alors j'ai vendu ce qu'il me restait.
Ils sont revenus plus tard mais sans avoir l’intention de payer..."
Voilà qui expliquait beaucoup de choses. La géante comprenait maintenant beaucoup mieux les réactions des son amie.
"J'ai peur de comprendre. Ils ont obtenus se qu'ils sont venu chercher, où tu as réussi à te défendre?"
Mbarou avait peur de la réponse, surtout qu'elle ne savait pas du tout comment l'aider. Elle n'était pas psy. Jane avait vécu beaucoup de temps en gardant se secret pour elle, qui le rongeait de l’intérieur. Elle pouvait l'aider un peu, mais elle avait vraiment besoin de quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui pourrait lui indiquer comment passer cette épreuve.
"Je.. Je ne sais pas comment t'aider. Il te faudrait surement quelqu'un de plus compétant que moi pour t'aider à soigner ses blessures."
Mais elle pouvait faire quelque chose. Jane avait besoin de reprendre confiance en son corps et Mbibi pouvait lui offrir des séances de câlins. Voire peut-être des massages. Mais plus tard, chaque chose en son temps.
"Je peux quand même t'aider un peu, à ma façon. Je t'offrirais mes bras et mes câlins quand tu en auras besoin."
Elle lui caressait doucement les cheveux et essayait par se geste de la réconforter.
La succube cacha son visage à la question fatidique, n'osant répondre, ayant peur d'attirer la pitié... ou pire : de pleurer et de se sentir vulnérable. Elle ne devait plus être vulnérable, plus à aucun moment, plus jamais. Mais elle devait lui dire... lui faire comprendre. Juste pour vider au moins une fois son sac et que quelqu'un le sache le jour où elle ferait une connerie à cause du poids de ces souvenirs.
"Non... J'ai été traitée pire qu'une animal ou un objet."
Elle se blottit un peu plus, donnant l'image d'une petite fille fragile avec le gigantisme de la dragonne.
"Non, je préfère éviter d'en parler. J'ai appris à vivre avec...
Pour les câlins... de temps en temps, ça fait pas de mal."
