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Fiche numéro XM-074
Nom : Bell
Prénom : Aaron
Nom de code : Poïesis
Date de naissance : 28/07/2026
Âge : 18 ans (nous sommes en 2045)
Lieu de naissance : Sydney, NS (Canada)
Nationalité(s) : Canadien
Taille : 1m79
Poids : 73 kg
Langues parlées : Anglais
Pouvoir : La création de matière organique, que ce soit pour modifier sa pilosité faciale afin de paraître plus vieux et entrer dans les bars, ou encore pour se hérisser d'épines ou projeter une liane devant lui. Ultimement, Aaron sera aussi en mesure de créer des plumes, des griffes, voir même des organes tels que des ailes ou des tentacules. Il peut également projeter ces appendices, laissant au lieu de rupture une cicatrice épidermique d'une couleur proche du henné. Évidemment, ce processus est fatiguant et douloureux, mais Aaron espère qu'avec la pratique, il parviendra à s'y habituer
Savoirs particuliers :
Sport(s) pratiqué(s) :
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Description physique :De taille et de corpulence moyenne, plus nerveux que franchement musclé, le cheveux brun, la barbe châtaine, l'oeil marron, Aaron est facile à perdre au milieu d'une foule. Il n'est toutefois pas si difficile à repérer non plus. Non pas que sa chevelure décoiffée ou ses traits généralement harmonieux lui donnent un charme fou. C'est un jeune homme d'apparence normale et il le sait très bien, merci. Quoi alors? Sa démarche nonchalante, pour sûr, permet de le reconnaître de loin, mais également les marques qui arborent ses bras, son dos, ses jambes, presque tout son corps, à diverses densités, créant parfois des points similaires à des grains de beauté, parfois des formes plus complexes dont l'une, sur l'épaule et dans le dos, rappellent sans l'ombre d'un doute un motif tribal. Portant le plus souvent un jeans et un t-shirt à manches longues, il ne rechigne jamais à porter un short de bain, un t-shirt régulier ou même un marcel.
Caractère : Aaron est un garçon généralement sympathique, mais qui n'aime pas qu'on marche sur ses plates-bandes, comme bien des gens. Si, en raison de son passage à travers l'adolescence, il peut parfois se montrer condescendant ou agressif, il tient en réalité bien moins du dur à cuire que ce que l'on pourrait croire de prime abord. Doté d'un bon fond, d'un esprit indépendant et d'un sens de l'humour bien développé, Aaron a toutefois parfois tendance à avoir la délicatesse d'une girafe sur un fil de fer. Il a toujours su s'entourer d'une quantité considérable d'amis sans difficultés, sauf peut-être les problèmes que ces amis lui causaient parfois.
Légèrement claustrophobe, Aaron est passionné par la métropole homonyme à sa ville natale et, plus globalement, au mode de vie australien, comme le démontrent très bien les affiches sur les murs de sa chambre. À défaut de pratiquer le surf, jugé impraticable sur la côte nord-est américaine, Aaron s'est même mis au skateboard.
Historique :Aaron est né de l'union de ses parents, Jacklyn et Nelson, dans la petite ville côtière de Sidney, en Nouvelle-Écosse. Cadet de quatre enfants, dont seulement une fille, Aaron a toujours été la cible des railleries de ses frères et des gâteries de sa sœur. Devant toujours faire sa place au milieu de ce monde de plus grands que lui, Aaron devint rapidement un bambin, puis un enfant qui, sans pouvoir dire qu'il était turbulent, déplaçait tout de même plus que sa masse en air. Habitué à être pris au cœur des chicanes, agacements et autres rapports infantilo-conflictueux, Aaron apprit tout de même tôt à se défendre. Ou a fuir quand les cieux devenaient trop noirs. Il n'en garda aucune séquelle physique ni psychologique, si ce n'est qu'il n'a jamais vraiment peur de plus grand ni plus gros que lui. L'intimider n'est pas chose facile, merci à ses deux grands frères. Et, merci à sa grande sœur, il est inconsciemment persuadé que, même lorsque les choses vont mal, il y a toujours des bras prêts à l'accueillir, tel un hâvre de paix. Un effet secondaire de ce traitement privilégié fut le traitement que Aaron réservait lui-même aux autres enfants. Sans être violent ou brutal, il se montrait souvent rudes envers eux et ne comprenait pas les reproches qu'on lui faisait. Ils étaient du même âge, pourquoi ne seraient-ils pas capable d'en prendre autant que lui?
La scolarité de Aaron fut donc parsemée de rencontres avec les professeurs et le principal. Sa bonne foi, ou alors sa bonne frimousse, parvinrent à lui éviter les pires châtiments, mais ne l'empêchèrent pas de rester en retenue après les cours. Malgré toutes ces heures supplémentaires passées à l'école, il ne parvint jamais à obtenir des notes supérieures à la moyenne. Il faut dire qu'il s'ennuyait excessivement, sur les petits bancs de bois inconfortables et qu'il s'était inventé mille-et-une façons de faire passer le temps, oubliant parfois que la personne à l'avant tentait de lui transféré un peu de son savoir.
L'été suivant la maternelle, les grands frères de Aaron étaient venus le réveiller en se lançant sur son lit et avaient fait autour de lui des murailles avec leurs corps pour l'empêcher de sortir de sous les draps. Coincé, et malgré la légèreté du tissu, Aaron se sentit étouffé et commença à paniquer. Lorsque ses frères comprirent qu'il ne jouait pas la comédie, ils le libérèrent et tentèrent de le rassurer, mais rien n'y fit, jusqu'à l'intervention divine de leur mère qui punit les aînés. Lové contre Jacklyn, Aaron finit par se calmer, mais depuis se temps, il rêva régulièrement qu'on tentait de l'étouffer par un quelconque moyen. C'est d'ailleurs au cours d'un de ces cauchemars que son pouvoir se manifesta, alors qu'il avait 12 ans. Il rêva qu'il était pris dans une énorme poche de jute et ne pouvait rien faire pour s'en sortir. Plus il se débattait, plus le sac se resserrait contre lui. Il sentait sa pression sur son torse et s'agitait, croyait manquer d'air quand
Crac! un déchirement dans la nuit le réveilla. Perpendiculaire au matelas, recouvert de son drap déchiré en une grande diagonale, il restait toutefois pris contre le bras de Aaron qui ne comprenait pas ce qui se passait. Il tâtait de sa main gauche ce qui retenait le drap à son bras droite et se piqua. Une épine était logée sur son bras et, quand il tenta de l'ôter, rien n'y fit, jusqu'à ce qu'il l'arrache. Le cri de douleur qu'il poussa réveilla la maisonnée qui déboula dans sa chambre comme les belles-sœurs à un baptême. Aaron dit qu'il avait fait un cauchemar et prétendu ne pas savoir comment il était parvenu à déchirer sa literie. Une fois le brouhaha calmé et tout le monde de retour dans leur chambre, Aaron observa son bras, pour y trouver une petite tache brunâtre. Il mit l'épine sous son oreiller, comme un talisman. Il ne refit d'ailleurs jamais de cauchemars.
Lorsque son professeur de géographie leur appris que la plus importante ville australienne s'appelait elle aussi Sydney, Aaron n'en revint pas. Dès lors il décréta que son principal objectif de vie était de voir Sidney et l'Australie. Il réalisa ensuite rapidement que ses ancêtres n'étaient pas toujours les plus originaux, car le Canada était truffé de patelins nommés London ou Paris, par exemple. Déçu de ne pas pouvoir faire de surf, Aaron parvint tout de même, pour son quatorzième anniversaire, à convaincre ses parents de lui acheter une planche de skateboard, faisant par la bande des jaloux à son école. Il se fit alors des amis plus rebelles, qui influencèrent notamment son style vestimentaire. L'année suivante, quand il demanda à ses parents de signer un formulaire pour lui permettre de se faire tatouer, ceux-ci lui répondirent fermement « Non! » Il n'y avait rien à y faire. Il avait beau pester, crier à l'injustice, prendre ses frères et sa sœur à partie, rien n'y fit. Furieux, il s'enferma dans sa chambre et songea au moyen de parvenir à ses fins. Évidemment, depuis trois ans il avait parfois eu des soucis avec son pouvoir, décidant ensuite de tenter de l'apprivoiser, pour abandonner au bout de quelques semaines. Puis un autre incident survenait et ainsi de suite. Très chanceux, ces manifestations de son pouvoir passèrent inaperçues et ne firent pas de vague, bien qu'à quelques occasions, il passa à deux doigts de se faire prendre et là, ça aurait sans aucun doute été la catastrophe. Ce n'est toutefois qu'au bout d'une semaine qu'il trouva la solution à son problème. Chaque soir et chaque matin, il prenait un peu plus de temps dans la salle de bain et, à force de concentration, mais surtout de volonté, une épine à la fois, il parvint à dessiner un motif tribal qui couvrait son dos, son épaule gauche et une partie du même bras. Bien que le processus prit plus d'un mois, et qu'il avait fièrement exhibé son tatou à ses amis, ses parents ne remarquèrent pas immédiatement le tatouage. Il faut dire qu'il avait terminé par les segments les plus visibles. Leur fureur fut sans précédent. Si bien que Aaron voulut se protéger de son avant-bras, craignant que Nelson ne le frappe. La douleur qu'il ressentit lui était toutefois bien connue : c'était une épine qui lui était sortie du coude, mais elle devait être fichtrement grosse à en juger par la sensation qui lui fit perdre pied et tomber au sol. Après un bref étourdissement, Aaron s'aperçut que ses parents étaient interloqués et que de l'écorce lui était sortie du coude, parallèle à son bras. Après un instant de silence, ses parents demandèrent des explications et voyant que leur fils ne pouvaient en fournir, ils lui ordonnèrent de ne plus recommencer
ça. Plus jamais on n'entendit parler de cet événement dans leur foyer, et ils firent toujours comme si leur enfant était normal. Seulement, cette fois, le morceau d'écorce avait laisser une cicatrice réelle, en plus de sa coloration particulière.
Ayant appris à nager à son plus jeune âge, car sa mère disait qu'ils habitaient trop près de l'eau pour ne pas l'apprendre, Aaron avait toujours été bien à son aise dans l'eau. Si bien qu'il décida de devenir maître-nageur pour financer ses études. Depuis l'été dernier, il travaille à la piscine municipale en tant que tel, ayant suivi avec sérieux, pour une fois, les cours de premiers soins requis, et passer les certifications. Plutôt que de mettre de l'argent de côté, il sortait avec ses amis et, sachant désormais que son pouvoir lui permettrait autre chose que de faire des épines, il s'en servait pour avoir une barbe plus garnie et pouvoir acheter de l'alcool pour ses amis et lui sans qu'on ne lui demande de papiers. Tout allait pour le mieux. Il avait un travail agréable, des amis et du plaisir. Par contre, il devait bien se rendre à l'évidence, on commençait à entendra parler d'un groupe de gens qui avaient mauvaise presse et qui pouvait, sur certains points, étrangement lui ressembler : les mutants.
Une fois le
high school terminé, Aaron ne s'inscrivit pas à la fac. Il n'avait pas envie de déménager à Halifax, ni plus loin encore. Ses amis étaient ici et, entre la piscine, le skateboard et la bière, il avait la belle vie.
Nombre de points initiaux : 7 ou 8, je dirais
Voilà!
