Critiques des différents épisodes des Contes de la Crypte

Notre invité du jour s'appelle Lou Paloma et dés le départ, on apprend à le détester. Imbu de lui même, jeanfoutiste, fainéant et complétement fauché, il mettra la pression sur son frère afin de se faire passer pour mort et ainsi rafler l'argent de son assurance sur la vie.

C'est le pitch de cet épisode et ma foi, elle permet de démarrer la série en douceur. Le personnage est comme vous le devinez, un gros raté d'italien bien stéréotypé ( peut être même un peu trop mais passons ) et il a tout les défaut : il maltraite sa femme ( mais au fait, comment il a réussit à la séduire en plus ? ), est moche et pas du tout séduisant ( par rapport à son frère, y'a pas photo ), manipule et menace, volage. Bref, c'est un sale con. Son idée au départ pourrait suggérer qu'il serait intelligent, mais il fera tellement d'erreur tout au long de l'épisode qu'il sera pris pour son "meurtrier présumé" et qu'il ira droit sur la chaise. Quand on sait qu'il comptait tuer sa femme peu après sa chirurgie plastique... On est en droit de sourire devant ce retour à l'envoyeur. Même s'il n'a tué personne, ce personnage était tellement détestable qu'au final, on se dit qu'il mérite bien ce qui lui arrive. Et bon hein, c'est pas comme si la chaise était une mise à mort très cruelle par rapport à ce que l'on verra après.


L'intrigue est à la fois bien dirigé et équilibré, il y a des moments calmes, mais peu de temps mort. En effet, les temps calmes servent à mettre en place le stratagème. Il se passe toujours quelque chose, qu'on s'amuse à observer les différentes modification du visage du personnage alors qu'il est au brésil ( avec des décors en carton, au sens propre du terme. On voit ici le manque de budget ), ou qu'on observe le frère mettre en place le "cadavre", on ne s'ennuie pas.

Les personnages secondaires sont bien, même si on trouvera inévitablement la femme de Lou terriblement cruche. Le policier venant constater le meurtre est un jolie clin d'oeil à Bruce Willis ( McClane ) quand on sait que sa voix française va servir à de nombreux personnages dans la série. La mère de Lou est légèrement abusé mais permet de comprendre pourquoi il y a une si grande différence entre les deux frères. La guest star est également le réalisateur de cet épisode, puisqu'il s'agira de Michael J. Fox. Il apparaît pendant un temps très court mais l'effet qu'il se donne est hélas loupé par un simple son. J'explique car ces quelques instants sont bien mises en scènes OR un seul truc.

On verra le personnage de dos pendant un bon moment, jusque là rien n'est tragique, et il joue plutôt bien. Mais dés qu'il se retourne et montre son visage, monsieur Fox a cru bon de rajouter un TILING suffisamment fort pour que l'on l'entende distinctement. Cette seconde hyper égocentrique sonne ainsi à mes oreilles :


"Hey ! Je suis Michael J Fox ! Mais si ! Tu sais ? Marty de Retour Vers le Futur ! Regarde comme je suis beau et séduisant en procureur. Epatant hein ? Tu sais, si j'ai mit ce petit son quand je me suis retourné, c'est pour que tu sois surpris plus facilement et pour t'indiquer que c'est moi qui vais signer l'arrêt de mort de ce gros enfoiré que tu vois là. Attention je vais monter en crescendo maintenant."

Sans ce son, le personnage incarné par notre petit Fox serait passé comme une lettre à la poste, sans problème. Mais on se demande quand même pourquoi le réalisateur a rajouté ce son pour son propre personnage, comme ça, hop. Enfin, ce n'est qu'un détail. Mais je suis du genre à pinailler c'est comme ça, ah mais !

Ce deuxième épisode est bon, mais un peu moins que le précédent. Notamment par le biais du personnage principal. Il s'agit d'un journaliste en fin de carrière et pathétique. Il traite les femmes comme des objets pour soit tirer un coup vite fait en leur mentant, soit à leur soutirer des informations malgré elle... en leur mentant. Ses rivaux ne sont que de la merde à ses yeux et il se pense meilleur que tout le monde. Il finira dans la rue avant de connaître son destin funeste. Rien que se première apparition, on a tout compris : quand on le voit en vieux caleçon tout moisie en train de regarder sa montre d'un air mollasson avant qu'il ne se rende compte une demi minute plus tard que diantre, il est en retard, oui, on a tout pigé, ce mec est un looser, un gros, un énorme looser. Et c'est pas sa belle gueule qui va changer l'affaire.

Mais avant de nous intéressé à l'histoire, intéressons nous au jeu d'acteur de ce personnage... Qui est assez bancal du coup car le mec s'est dit "faut que je joue le mec un peu jmenfoutiste" et qui du coup pense que son personnage n'a aucune émotion quand il se fait virer ( il garde un petit sourire en coin, oui c'est parfaitement le moment de se marrer ou de s'en foutre remarque petit con ) ou quand il se fait pincer pour un gros mensonge. Et quand on lui arrache une oreille, il ouvre grand la bouche pour mimer la poupée gonflable douleur. Bon je sais bien que c'est sensé être un peu kitch, mais quand même....

L'histoire est en dent de scie, le départ commence pourtant plutôt bien, avec un meurtre un peu crade mais mystérieux, et on a envie d'en savoir plus. Pis ensuite, c'est notre héros qui fait son n'importe quoi quotidien, comme faire complètement chier des gens qu'il veut interviewer dés le départ histoire qu'ils se vexent et ne réponde pas à ses questions. Mais il se fera virer par sa patronne et couper l'électricité. Un excellent départ donc. Il se fera alors agresser par un clochard lui demandant d'enquêter sur l'étrange cimetière les recueillant tous une fois mort, lui disant qu'il ne sera pas déçu de ce qu'il va découvrir. Il lui promet même de lui donner des noms des responsables des meurtres.

Mais alors qu'on avançait dans l'intrigue, notre héros se dit qu'il a autre chose à foutre, comme draguer la porte parole de l'association à qui appartient le cimetière et coucher avec pour essayer de lui soutirer des infos. Ce qui échoue, car ce gros con laissera son magneto bien visible ( si encore il l'avait caché hum ? Mais non c'est trop malin ça c'est pas de son niveau les astuces d'enfants de primaire ), ce qui énerve la donzelle qui se barre. Comble de malchance, son indic périme plus tôt que prévu et meurt.

Viré de chez lui, il décide alors de faire ce que le clochard lui a conseillé de faire au début : aller au cimetière et observer. Et là oh ! Bonne surprise ! Il semble qu'en fait les dirigeant sois des ghouls ! Comme indiquer sur les initiales de leur entreprise ( en anglais par contre, parce que en français ça fait rien du tout ). Le journaliste se fera donc bouffer par la fille qu'il aura abusé une demi journée plus tôt.

Et ce sera bien fait pour lui, parce qu'il y a quand même des moments bien creux dans cet épisode qui méritait vraiment de se faire dévorer vivant. Ah mais !