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Fiche numéro XM-059
Nom : Lacroix
Prénom : Louis
Nom de code : Despentes
Date de naissance : 01/04/2023
Âge : 22 ans
Lieu de naissance : La Nouvelle-Orléans (Etats-Unis)
Nationalité : Américaine
Taille : 1m80
Poids : 80 kgs
Langues parlées : français + anglais
Pouvoir : Effacer la douleur
Savoirs particuliers :
- Trés bonne connaissance du milieu gay
- Connaissances médicales
Sport(s) pratiqué(s) :
- Un peu de sport à la salle de gym pour se maintenir en forme, mais c'est tout (trop occupé à nettoyer des zizis et à se faire agresser par des camés à l'hopital pour avoir l'énergie de faire ça plus souvent)
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Description physique :Yeux bleus, cheveux noirs, barbe de trois jours en permanence, au mépris de la logique (comment fait-on pour garder une barbe de trois jours tous les jours de la semaine ?) Louis est plutôt mignon, surtout quand il a le temps et l'énergie de sourire, et il est pas trop mal gaulé non plus pour ce qui est de son corps qu'il entretient comme il peut entre deux nuits blanches à l'hopital. Généralement, il porte la tenue de nylon verte si élégante des infirmiers. S'il est distrait, on peut même y détecter avec un peu de chance le vomi du patient de la chambre trois (pas eu le temps de l'essuyer), ou du fécès mélangé à un peu de sang (on a eu besoin d'aide en pédiatrie). Evidemment, Louis s'en fout de tout ça, il a l'habitude. Enfin, bon, peut-être que le pus le dégoûte quand même un peu, parfois.
Sinon, quand il peut être un peu mieux élégant, Louis porte son blouson de cuir, le pantalon serré assorti, ses bottes de baby-rocker et fouette cocher, c'est parti pour s'amuser toute la soirée, et si jamais la nuit est bonne, il n'y a bientôt plus qu'un débardeur et un slip qui font obstacle entre Louis et quelques mains viriles.
Caractère : Louis, chaque jour, côtoie la maladie, la mort. Pour se changer les idées, il entretient donc le mythe de l'infirmière a la cuisse légère et va s'encanailler dans les lieux gays de la Nouvelle-Orléans (bars, boîtes de nuit, et autres), qu'il fréquente depuis un bon bout de temps, ce qui lui a développé un réseau d'amis et de relations plutôt impressionnant (quoique limité à une communauté de gens qui, comment dire, aiment beaucoup la disco)
Louis est un animal sociable, d'autant que son métier l'a aussi entraîné à être dur à cuire, avec les patients récalcitrants et les cinglés du service psychiatrique. Quoi, on ne doit pas dire qu'ils sont cinglés ? Louis, comme beaucoup d'infirmiers, fume comme un pompier dés qu'il en a l'occasion, aime dire du mal des médecins qui croient tout savoir, et a le franc-parler de ceux qui ont grandi dans le bayou.
Historique :Louis Lacroix est né à la Nouvelle-Orléans d'une femme un peu excentrique : Carmina Lacroix (on présume que c'est un pseudonyme). Auto-proclamée femme de lettres, Carmina écrit de la poésie amateure qu'elle déclame dans les cafés-théatres avec un enthousiasme trés acclamé. Alcoolique notoire, fréquente beaucoup d'artistes en général et des musiciens en particulier. Louis ne sait pas trop qui est son père, mais disons que, bon, il lui suffirait de faire la tournée des joueurs de saxophone en ville si jamais lui prenait l'envie de le découvrir.
Attention, pas de misérabilisme : Louis n'a pas pour autant une enfance volée parce que sa mère a de temps en temps la main lourde sur le rhum. On est à la Nouvelle-Orléans, tout de même. Le fils et la mère sont en bonne entente, d'autant qu'ils partagent le même goût pour les hommes.
Bref, pour en venir au sujet qui nous intéresse, Louis découvre son pouvoir comme beaucoup autour d'une dizaine d'années, lorsque sa classe visite une maison de retraite. Par hasard, le garçon découvre qu'il peut soulager un vieil homme d'une arthrite par imposition des mains (il lui prend la main, la douleur disparait). Déjà précoce, et plutôt malin, le petit gars se rend bien compte qu'il ferait mieux de taire son don, mais il revient réguliérement à la maison de vieux pour calmer les souffrances des mourants, développant déjà une vocation.
Même si son milieu social et son éducation le tirent un peu vers le bas, il saute quelques classes et arrive tant bien que mal à obtenir son diplôme d'infirmier. Il était temps, car les ressources familiales ne se trouvaient déjà pas bien grasses.
Louis travaille donc à l'hopital où il commence à se murmurer, malgré toutes ses précautions (car s'il aime user de son pouvoir pour soulager les autres, égoïstement, il ne veut partager son secret avec personne) qu'il est l'ange de la mort : en effet, chaque fois qu'il s'occupe d'un patient en phase (inter)termina(b)le, celui-ci meurt rapidement avec une expression de plaisir intense sur le visage...
Seulement, Carmina Lacroix, aux alentours du vingtiéme anniversaire de Louis, découvre qu'elle est malade du sida. Cet état pése comme une charge supplémentaire sur les épaules du jeune homme qui doit gérer à la fois son travail à l'hopital et son mystérieux secret. Il passe donc son temps à juguler les choses grâce à de multiples dépravations sequesuelles des plus honteuses que je ne peux même pas toutes les rapporter ici car aprés tout je suis respectable et propre sur moi, non mais.
Notez aussi que comme tout bon habitant de Louisiane, Louis croit en Jésus Christ notre seigneur, qui nous sauvera tous du péché si Dieu le veut (amen). Il porte une effigie de la Vierge Marie autour du cou, et il va à l'église réguliérement. Est-ce que Louis pense que son don lui vient du ciel ? Peut-être. Ou sans doute qu'il est trop effrayé par l'éventualité que ce soit l'oeuvre du démon, dans tous les cas, il ne préfère pas que la populace se mette en tête de l'exorciser, éventuellement avec pertes (de membres vitaux) et fracas.
Pour finir, Louis Lacroix devient Despentes, l'homme au spandex blanc et au trench-coat de cuir.
En réalité, la transformation est toute récente. Après quarante-huit heures de garde, Louis reçoit un coup de téléphone de sa mère ivre et paniquée. La pauvre, malade comme un chien, fait de nouveau une crise de terreur sous l'effet de l'alcool et de la marijuana, et réclame son fils à cors et à cris sur son prétendu lit de mort. La nervosité aidant, Louis fait une boulette. En effet, une petite fille en salle d'attente crie comme un goret à cause de sa jambe cassée, elle casse les oreilles de tout le monde tandis que l'une de ses gambettes devient toute bleue, et Louis n'arrive plus à entendre ce que sa mère lui dit au téléphone. Exaspéré, plus stressé qu'une concurrente pour miss Univers, Louis fait la première chose qui lui passe par la tête, c'est à dire une imposition des mains à la gamine pour qu'elle se taise. Devant les yeux stupéfaits des parents, le visage rougeaud et braillard s'illumine comme celui d'un ravi de la crèche.
Louis se rend compte qu'il a gaffé : il n'avait jamais fait ça devant témoins, auparavant. Il s'enfuit vite avant qu'on ne lui pose trop de questions et rentre chez lui, catastrophé.
Heureusement, l'incident ne fait pas de vagues. Mais Louis se jure que plus jamais il ne fera ce genre d'interventions sous son identité civile. Il invente alors un justicier masqué, Despentes, en hommage au quartier où il a grandi (qui se trouvait sur des pentes). Vêtu d'un spandex blanc recouvert d'une croix sanguinolente (en hommage à la passion du christ), Despentes se glisse dans les hôpitaux la nuit pour soulager les malades et fermer les yeux des morts. Par-dessus son spandex, il porte un trench-coat, un pantalon et des bottes noires, pour aussitôt se dissimuler dans la foule en cas de besoin.
Entre l’hôpital, ses activités secrètes et sa mère, Louis n'a pas vraiment le temps de développer en profondeur ses relations. Les personnes qu'il rencontre essentiellement au cours de ses activités nocturnes, sont considérés comme des amis, des amants, mais en réalité, leurs rapports sont tellement superficiels, qu'il s'agit surtout de types-avec-qui-Louis-prend-une-ligne-de-shooters, ou de types-avec-qui-Louis-s'éclipse-dans-les-coins-sombres. Dans son enfance, il était déjà un enfant solitaire et taciturne, intellectuellement précoce, encouragé dans ce sens par les rêveries de sa mère persuadée d'avoir mis au monde un génie. Même s'il a changé en grandissant pour devenir charmeur et souriant, une habitude de solitude prise dans l'enfance ne s'en va jamais vraiment. Et puis, la découverte de ses pouvoirs n'a sans doute pas aidé à changer sa nature secrète.
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