X-Héritage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Jeu de rôle par forum dans un univers futuriste et alternatif des X-Men.
 
AccueilGalerieDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

 

 Adieu puces, bonjour galères.

Aller en bas 
AuteurMessage
Tonga Boudawa

Tonga Boudawa


Messages : 1155
Taille : 1m79/90cm
Poids : H:67kg F:6kg900 P:12kg300 D:4kg800

Feuille de personnage
Réputation:
Adieu puces, bonjour galères. Trai9/15Adieu puces, bonjour galères. Trai  (9/15)
Connotation: Chair d'Assaut
Nota Bene:

Adieu puces, bonjour galères. Empty
MessageSujet: Adieu puces, bonjour galères.   Adieu puces, bonjour galères. EmptyVen 27 Avr - 1:05

Tonga avait quitté Damian l'estomac plein et quelques idées dans la tête.
Comme prévu, il avait récupéré ses sabres, habilement caché dans un sweatshirt qu'il portait en bandoulière depuis, mais laissé l'arme à feu. De toute façon, il aurait du mal à l'utiliser.
Tonga se déplaça à pied à travers la banlieue de San Francisco pour atteindre Graymalkin. Enfin à pied...

Il squatta à l'arrière d'un tramway, s'accrochant discrètement derrière et se laissant tomber lourdement devant l'immense bâtiment. Damian lui avait réservé une chambre dans l'hôtel d'à coté.
C'est malin de sa part.
Seul hic, auquel il n'avait peut-être pas pensé... Quel gérant d'hôtel donnerait ses clefs à un fourmilier ? Même un fourmilier parlant, d'ailleurs.

Et oui.

Lorsqu'il arriva sur place, il commença par poser son attirail, à coté d'une poubelle non loin.
Il était redevenu Tonga, plein d'énergie, avec un soleil couchant en fond, prêt à tout pour aller passer une fuc*ing nuit dans un vrai lit après un bon bain dans une vraie baignoire.

L'hôtel semblait être tenu par un gros bonhomme pas très commode, qui surveille sa porte d'entrée très souvent. La porte en question est dotée d'un petit carillon qui sonne quand on rentre. Ladite sonnette fait rappliquer le patron dare-dare.

...

17h37: Plan A: l'entrée classique.

Poussant avec ses petits bras la porte d'entrée, Tonga fut accueilli par le patron:

"Vin'dieu d'bonsoir, Violaine, amène toi"

Tonga tout sourire s'était posé sur ses pattes à arrières pour saluer le patron d'une main, prêt à parler pour lui expliquer qu'il avait réservé, le gros monsieur s'était levé et avait récupéré son arme: le balai à poil dur.

Pour de nombreuses personnes, différencier un balai d'un autre n'est pas aisé. On les compare pour leur usage: poussières, feuilles, serpillière, et autres trucs du même acabit, non ?
Pour Tonga, il repérait les balais à la dureté de leurs poils, parce qu'il en avait mangé suffisamment pendant ses semaines dans la rue qu'il n'avait aucune envie qu'un de ces trucs ne revienne le frappe sur le crâne, le dos ou les fesses.

Voyant le propriétaire lever ce balai poussa Tonga à sortir aussi sec, de peur qu'il ne le frappe avec.
Autant pour le voie royale, donc.

...

Reprenant ses esprits dans la rue devant et constatant que le monsieur en question ne l'avait pas suivi dehors, il réfléchit à un second plan.
De là où il était, il avait vue sur le jardinet du propriétaire, donnant sur la porte de coté de l'immeuble. Cette porte était celle de l'appartement du propriétaire, qui donnerait donc sûrement sur un couloir de l'immeuble.
Excellent.

17h55: Plan B: La petite porte de derrière.

Pour Tonga, il venait de trouver sa voie d'entrée dans l'hôtel.
Il sauta par dessus le petit grillage et tomba dans le jardinet. La porte en question était entrouverte, miraculeusement, Tonga passa donc le pas de la porte et constata qu'il tombait dans une petite cuisine, où la maitresse des lieux était occupée à cuisiner on ne saurait quel plat.

Tonga, aussi discrètement que possible, tenta de passer derrière elle pour rejoindre la porte qui donnerait sur le couloir de l'immeuble.
Doucement, tout doucement, il avançait sans oser regarder cette grosse femme au bigoudis soudés au crâne dans son immonde robe à fleurs.
Il avait atteint la moitié de la cuisine lorsque la dame bougea. Et elle ne l'aurait sans doute pas remarqué si elle n'avait pas juste... marché sur sa queue.

Quasiment aucun humain actuellement n'a de queue. Du moins, pas au sens biologique du terme, si vous voyez de quoi je veux parler... Tonga, lui, ressentait bien la douleur ici. C'est comme marcher sur un bras, un doigt ou un pied... Ca fait mal.

Sous la douleur, Tonga se montra visiblement maitre de ses émotions:

"BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH"

Le cri en question fit sursauter mémère qui alla se réfugier dans la pièce d'à coté en criant tandis que Tonga, jurant qu'on ne l'y reprendrait plus, ressortit par là où il était entré, la queue endolori par les gros chaussons durs de Madame.

Pendant qu'il sortait, Tonga entendit juste madame appeller son mari en hurlant:

"Angus, Angus, ANGUUUUS !!!!"

Finalement, c'était peut-être l'occasion !

Ledit Angus allait sans doute quitter son poste pour aller s'enquérir de l'état de santé (mental, sinon physique) de sa femme.
Tonga en profita pour entrer devant.
Le carillon sonna.

Merde.

Tonga courut dare-dare au registre.
Avant de traverser l'hôtel, au moins retrouver quelle chambre Damian avait loué pour lui...
A cheval sur le comptoir, il tournait les pages du registre pour trouver la date d'aujourd'hui et cherchait dans sa mémoire atrophiée le nom de damian...qu'il ne connaissait même pas.
Tout ce qu'il savait de Damian était son prénom... Damian.

Or, il y en avait deux, des Damians. Damian Thompson, chambre 104... et Damian Allaway, chambre 402.
Le temps de lire ça que le propriétaire revenait à son poste ayant entendu le carillon.
Tonga eut à peine le temps de voir son ombre pointait dans l’entrebâillement qu'il fila dans la direction opposée: l'extérieur.

Il put au moins avoir une information utile: l'appartement des proprios donne juste sur l'escalier. Impossible donc de passer par là sans se faire attraper.

L'escalier étant bloqué, il ne restait plus qu'une solution:

18h14: Plan C: L'escalade !

La Chambre 104, c'est la 4è chambre du 1er étage. Ça, c'est facile.
Et la 402, c'est la 2ème du 4ème étage. Ça, c'est plus haut.

Pas plus fou qu'un autre, Tonga décida de commencer par la premier étage.
Se trouvant une gouttière, il planta ses griffes dans l'aluminium, puis celles de ses pattes arrières, et alternant ainsi, il grimpa jusqu'au premier.

Bon. A moins de vouloir rentrer directement dans une chambre, le couloir doit bien avoir une fenêtre, non ?
Qui parmi nos aimables lecteurs a déjà essayé de tenir debout sur une corniche de 23,7 centimètres ? Et qui a déjà essayé de marcher sur ladite corniche pour atteindre, deux mètres plus loin, ladite fenêtre ?

Ça paraissait plus facile vu d'en bas, sérieux.
Néanmoins (ne pas regarder en bas), et en toute franchise (Ne pas regarder en bas), Tonga s'en sortait bien (Ne Pas Regarder En Bas).
Il parcourut le premier mètre sans trop de souci (Ne. Pas. Regarder. En. Bas). Et là, comme pour voir où il en était, il regarda en bas (et ben oui, hein...)

Trois mètres, ça va encore. Mais quand on fait la taille d'un enfant, ça fait haut.
Pris d'un peu de vertige, il mit deux fois plus de temps à atteindre la fenêtre.
Coup de bol qu'elle soit ouverte.
Il tomba sur le couloir, avec l'escalier montant et l'escalier descendant face à lui.
Bruits de pas.

Pardon.

Bruits de chaussons.

Et des chaussons que Tonga connaissait. Sa queue confirmait.
Le temps de se planquer derrière un pot de fleurs sans bouger, il constata que Violaine, la propriétaire accompagnait un jeune homme que Tonga n'avait pas encore vu.
Elle lui montra la porte 104, qu'il ouvrit, et elle le laissa et monta les escaliers.
L'homme entra dans la chambre.

"Si ce gars a cette chambre là... La mienne doit être au 4ème étage... Génial."

Bien sûr, emprunter les escaliers avec la possibilité de recroiser Moby Dick à l'improviste n'était peut-être pas la meilleure idée, mais c'est ça ou l'escalade de gouttière.

"L'escalier."

Il grimpa les premières marches, calmement, comme pour écouter les pas de Madame. Il arriva au second et allait commencer à prendre les marches vers le troisième lorsqu'il entendit les gros chaussons descendre.
Goddamit', comme dirait l'autre.

Il chercha des yeux le pot de fleur de l'étage... VU !

Ok, y'a un pot, mais pas de fleurs. Impossible de se cacher.
Vite redescendre !

NON ! Quelqu'un monte !

Merd'merd'merd'merd'merde !

Tonga se jeta à la fenêtre, l'ouvrit et se cacha à l'extérieur.

Sans pouvoir voir qui montait, Tonga put néanmoins entendre Madame s'exclamer:

"Ah mais ! Qui a laissé cette fenêtre ouverte ?"

Je vous laisse supposer de l'action que cela entraîne.
Merci.

Tonga se retrouve donc "enfermé dehors", sur une corniche ridicule, au deuxième étage d'un immeuble dont il aimerait atteindre le 4ème étage.
Il est pas du tout dans la meeeeeeerde...

"Bon, ben... Quand faut y aller..."

Il ne regarda pas en bas (pas fou le fourmilier !) et attrapa la gouttière siégeant à deux mêtres de là, au bout d'un effort acharné de cinq bonnes minutes de pas chassés le ventre collé au mur.

Il replanta ses griffounes dans l'alu et grimpa ainsi jusqu'au 3è étage.
Là, il se posa la question: Et si il lui arrivait le même manège à cet étage ? Obligé de repasser dehors, et perdant ainsi le temps d'aller-retour fenêtre-gouttière, temps tendant à augmenter avec l'altitude.

Il décida que ça ne valait pas le coup et continua à grimper.

Bon plan.

Le problème, c'est que l'immeuble n'a que 4 étages. Le 4è est donc le dernier. Et du coup, arrivé au 4è, il tomba sur... (mais non pas la grosse !) UN PIGEON ! Oui, un nid de pigeon carrément. Posé là, bloquant la corniche de tout son long.
Tonga avait donc deux choix: Enjamber le nid et évacuer les pigeons... ou faire le tour.

C'est pas si compliqué d'évacuer un pigeon, en fait.
Un coup de pied et pouf il s'envole.
Le temps que Tonga enjambe sa construction de pailles et le voilà qui revient, prêt à en découdre avec le cuistre qui l'a mit dehors.

Et à cette hauteur... le pigeon possède l'avantage du terrain.
Déjà parce que ses potes sur le toit ne trouvaient rien de mieux que le lui fienter dessus.
Et splorch, une fiente sur l'épaule... Génial.
Ensuite parce que ce con de pigeon vint de coller à lui et lui mettre ses plumes dans le visage.

C'est vachement mesquin un pigeon, vous saviez ?

Obligé de sortir les griffes, Tonga finit par frapper le pigeon qui déclare forfait... et SPLORCH.
Ça, c'est un de ses potes qui a sortit l'artillerie lourde.

Le genre bouse de vache qui vient s'écraser mollement sur le front de Tonga.
C'est vraiment dégueu.

A force d'avancer, il finit par arriver à la fenêtre, légèrement entrouverte, qu'il ouvre suffisamment pour passer.
La chambre 402 est face à lui et là... Tonga voit cette putain d'ampoule au dessus de sa tête s'allumer bien trop tard...

LA CLEF !

Tonga n'a pas la clef !

Tonga n'a pas la clef, mais la porte s'ouvre...

Toute seule...



Toute seule ?

Vite, se planquer ! Le pot de fleurs !

C'est Violaine, qui sort de la chambre.
Etant donné que personne n'est venu chercher la clef, elle est venu débrancher les appareils électriques. La météo parlait d'orage pour la nuit.

La grosse Bertha, à cette étage aussi, s'offusque:

"Mais c'est une manie, ce soir !"

Elle s'approche de la fenêtre (et donc du pot de fleur à coté) et ferme la fenêtre.
Sans voir Tonga.
Coup de pot.

Reste à notre cher fourmilier le joie de récupérer la clef. Violaine l'a laissé sur la porte le temps de fermer la fenêtre et Tonga profite de ce temps pour entrer dans la chambre sans fermer la porte...
Alors que la propriétaire se retourne, elle constate la porte ouverte:

"J'ai laissé ouvert, moi ? Je perds la boule, tiens..."

Elle ferme à clef puis redescends.

...

MISSION ACCOMPLIE !
Il ne restera plus qu'à trouver un moyen de sortir demain... Mais d'ici là... BAIGNOIRE ! LIT ! TELEVISION ! CHAUFFAGE !

Yahoo !
Revenir en haut Aller en bas
http://survivor.forumactif.ws/
Tonga Boudawa

Tonga Boudawa


Messages : 1155
Taille : 1m79/90cm
Poids : H:67kg F:6kg900 P:12kg300 D:4kg800

Feuille de personnage
Réputation:
Adieu puces, bonjour galères. Trai9/15Adieu puces, bonjour galères. Trai  (9/15)
Connotation: Chair d'Assaut
Nota Bene:

Adieu puces, bonjour galères. Empty
MessageSujet: Re: Adieu puces, bonjour galères.   Adieu puces, bonjour galères. EmptyVen 27 Avr - 1:10

Quatre étages plus bas, dans leur lit:

"N'empèche, ça m'embête. Le mec qui avait réservé au 4è étage m'avait prévenu qu'un mutant de Graymalkin allait venir pour sa chambre... Comme quoi il resemblait à un fourmilier..."

"Je l'ai rencontré, il m'a foutu les boules, ce con !"

"Ouais, ben je crois que je lui ai fait peur et qu'il s'est tiré..."

"En même temps, il peut pas ressembler à tout le monde, aussi ?"
Revenir en haut Aller en bas
http://survivor.forumactif.ws/
Tonga Boudawa

Tonga Boudawa


Messages : 1155
Taille : 1m79/90cm
Poids : H:67kg F:6kg900 P:12kg300 D:4kg800

Feuille de personnage
Réputation:
Adieu puces, bonjour galères. Trai9/15Adieu puces, bonjour galères. Trai  (9/15)
Connotation: Chair d'Assaut
Nota Bene:

Adieu puces, bonjour galères. Empty
MessageSujet: Re: Adieu puces, bonjour galères.   Adieu puces, bonjour galères. EmptyVen 4 Mai - 2:23

Au final, Tonga avait passé une bonne nuit.

Que dis-je... une EXCELLENTE nuit. C'était sa première nuit depuis des lustres où il avait pu dormir sans se gratter.
Il avait pu prendre un bain chaud, avec du savon et tout (et ça pique un peu les yeux, mais bon)...

Il avait pu se débarrasser de ses puces, et ça, c'est vraiment cool.

Il était donc frais et dispo pour une nouvelle journée de stupidités sans nom, à commencer par la plus grande d'entre toutes: GRAYMALKIN.

Sérieusement, le nom que lui avait donné Damian avait un peu résonné dans sa tête toute la nuit. Des gens comme lui... enfin, dans l'idée, pas dans la forme. Des gens cools, ouverts, avec des cookies...

Ou alors les cookies, c'était juste dans l'interprétation de Tonga.

Quoiqu'il en soit, la première étape, c'était... Comment diable descendre 4 étages sans franchir la porte et sans s'écraser lamentablement au sol comme une fiente de pigeon ?
Parce que les fientes de pigeon, il commence à s'y connaitre, le fourmilier !

Bref, le fourmilier ouvrit la fenêtre. Un peu de vent, mais surtout, une belle hauteur.
4 étages, ça fait quand même une bonne vingtaine de mètres de haut, de quoi se casser bien un membre ou six.

Oui, mais Tonga est ce qu'on appelle un être impulsif, débile et plein de ressources.
Son cerveau compressé fait des étincelles de temps en temps (et menace de brûler, mais chhhht), et là, en l'occurrence, il a juste l'idée de tirer un drap et de s'en faire un parachute.

C'est pas con.

Tonga va donc pour tirer le drap, s'attache chaque coin dudit drap à l'un de ses poignets ou cheville, maintient le tout de la queue et va se positionner sur le rebord de la fenêtre.

"En même temps, si ça rate, je vais douiller, là"

Il revérifie ses noeuds, le vent, la hauteur, le nombre de cailloux dans le vase sur le petit guéridon en charme, guéridon qui est quand même vachement bien travaillé, on sent qu'il a du vécu pour un meuble. Tiens d'ailleurs, en parlant de meuble, ça peut lui rappeler les vieux buffets dans lesquels il avait plutôt bien dormi dans une vieille décharge à la sortie de la banlieue de San Francisco.
Des beaux buffets en chène, le genre qu'on pourrait se demander ce qu'il faisait à giser dans une déchetterie, quoi. Tonga avait supposé qu'il s'agissait d'une erreur de commande d'un gars riche, mais au final, il n'en savait pas grand chose. Il s'y connaissait peu en gars riches, au final, et- CONCENTRATION !

Ah oui. Saut, parachute, drap.

Qu'est ce qu'on fait, du coup ? On saute ou on saute pas ?

Si certains pensent que l'instinct de survie supplante tous les autres, que nenni mes amis !

"GERONIMOBOAM
(oui non parce que Tonga connait pas bien l'expression et qu'il a un peu cafouillé entre "géronimo" et "jeroboam"... et le dr gero aussi, mais bon...)

Le drap tient bien, l'estomac aussi, la pizza de la veille un peu moins, le fourmilier regarde en bas et penche un peu beaucoup la tête en avant.
Le vent se lève, la voile aussi, le fourmilier remonte d'un coup et la pizza aussi.
Tonga crie "Je veux descendre !", la pizza crie "Moi aussiiii".

Finalement le vent se relâche, le sphincter du fourmilier aussi, et BRAAAAH, la vieille dame en dessous se demande quel type de pigeon peut bien lâcher ce genre de fiente...
La voile redescend, le fourmilier aussi, et la pizza avec.
L'estomac apprécie peu les tumultes du parachutisme, Tonga non plus, et le vent se décide à leur faire refaire un tour gratuit.

Propulsé par le vent, le parachutiste amateur fait un tonneau, avant de rentrer dans un immeuble. Le choc est un peu rude, et le repousse dans le sens inverse. le vent dit non et le repousse contre le mur.
Sa tête tourne, son estomac et le vent aussi, et le fourmilier se retrouve poussé en direction de la mer (mais y'a encore le temps).
Il percute une antenne, son parachute s'y engouffre, et le voilà suspendu à 10 centimètres d'un toit, empêtré comme un insecte dans une toile d'araignée qu'il aurait lui même tissé.

Il vomit.
Revenir en haut Aller en bas
http://survivor.forumactif.ws/
Tonga Boudawa

Tonga Boudawa


Messages : 1155
Taille : 1m79/90cm
Poids : H:67kg F:6kg900 P:12kg300 D:4kg800

Feuille de personnage
Réputation:
Adieu puces, bonjour galères. Trai9/15Adieu puces, bonjour galères. Trai  (9/15)
Connotation: Chair d'Assaut
Nota Bene:

Adieu puces, bonjour galères. Empty
MessageSujet: Re: Adieu puces, bonjour galères.   Adieu puces, bonjour galères. EmptyDim 6 Mai - 16:53

Tonga était accroché à une antenne, empêtré dans un drap qu'il avait juste un peu volé à l'hôtel, le tout suspendu à une dizaine de mètres du sol.
Rien de grave, donc.

Il sortit ses griffes, histoire de trancher dans le drap et retomba lourdement sur le toit de la maison.
Il dénoua ensuite ses liens avec ses petites mimines, puis se demanda comment diable il ferait pour descendre de cette maison...

Graymalkin n'était plus très loin, aussi, une fois en bas, il ne s'agirait que d'une formalité pour y aller. Normalement.

Pour descendre, la gravité devrait aider, mais cette fois, plus de parachute. Le drap était en lambeau (et un peu tâché de vomi, aussi, mais chhhht).
La gouttière semblait un peu branlante (voire complètement casse-gueule), aussi Tonga était pas super chaud pour l'utiliser là, comme ça.

Il restait quoi ?

Sauter sur une maison voisine, descendre par une cheminée, trouver et casser un velux ou bien sauter de 10m de haut dans une poubelle.
Y'avait sans doute bien d'autres moyens, mais là, comme ça, Tonga ne voyait pas.

Pas de cheminée, pas de velux, pas de poubelle.

Dammit.

Bon, beh, hein.

Tonga se mit à 4 pattes et courut du mieux qu'il put pour atteindre le toit voisin.
Bien parti, la tête relevée pour voir où il allait sauter, il attendit le dernier moment pour sauter, histoire d'avoir le maximum d'élan.

Arrivé au bord, il prit toute l'impulsion qu'il pouvait avoir, appuya fort sur ses petites jambes... et glissa du bord du toit, foirant lamentablement son saut.

Le saut eut quand même lieu, élan obligeant.
Au lieu d'atteindre le toit voisin, tout son corps se dirigea vers l'étage en dessous.
Il aurait pu, avec la vitesse qu'il avait, traverser complètement la fenêtre et atterir dans un appartement.

Pas de bol, il n'y avait pas de fenêtre. Juste un mur.
Il tenta de sortir ses griffes pour s'y accrocher.
A part de grosses rayures et un crissement affreux, rien n'y fit.

Tonga, après le choc du mur, finit donc par tomber d'un bon deuxième étage, bien droit, sur une ruelle vide.
Comme je l'avais dit, il n'y avait de poubelle ici, uniquement le sol.

Tonga tenta d'imiter un chat, et se retourna, mettant les pattes vers le bas.

Il atterrit plus ou moins bien, ses pattes étant à peine assez fortes pour retenir son corps et sa vitesse, mais il avait réussi.
Sacré défi tout de même.

Il finit par sortir de la ruelle et se retrouver sur une grande rue.
De là, il trouverait sans souci Graymalkin, sans doute.

[...to be continued]
Revenir en haut Aller en bas
http://survivor.forumactif.ws/
Contenu sponsorisé





Adieu puces, bonjour galères. Empty
MessageSujet: Re: Adieu puces, bonjour galères.   Adieu puces, bonjour galères. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Adieu puces, bonjour galères.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-Héritage :: Entre deux posts :: Le QG des artistes :: Fanfictions :: Tranches de vie-
Sauter vers: