Jean-Christophe Valet

Fiche numéro ... Nom : Valet Prénom : Jean-Christophe Nom de code : Aurock Date de naissance : 07/11/2014 Âge : 30 ans (nous sommes en 2045) Lieu de naissance : Charleroi (Belgique) Nationalité(s) : Belge Taille : 1m76 Poids : 70 kg Langues parlées : français, néerlandais, anglais. Pouvoir : Animorphisme bovidé et sens sur-developpés. Savoirs particuliers : Sociologie. Maniement des explosifs. Littérature classique. Sport(s) pratiqué(s) : Hand-ball. Judo.

Description physique :

Un physique de jeune premier. Jean-Christophe Valet est quelqu’un que l’on pourrait qualifier de beau gosse. Il possède des cheveux blonds, coupés relativement courts, « coiffés » le plus souvent au grès de sa fantaisie (ou plutôt du hasard). Son regard marron est parfois songeur, comme si Aurock aimait à se plonger dans ses pensées mais peut, très rapidement, devenir vif et incisif, semblant décortiquer son environnement afin de l’analyser.
Il ne faut pas se fier à son air juvénile d’adolescent attardé car l’homme peut s’avérer être un adversaire redoutable que la mutation et l’entraînement militaire ont encore affiné.

Caractère :

De nature calme, Jean-Christophe peut sembler parfois absent mais cette placidité apparente reste trompeuse. À l’instar des bovins, Aurock peut passer très rapidement du statut de paisible ruminant à celui de taureau furieux. Dans ce dernier cas, il vaut mieux éviter de se trouver sur le chemin de sa charge car peu de chose y résiste mais, fort heureusement, il est assez difficile de lui faire perdre son sang-froid, son tempérament le poussant à bien analyser la situation avant d’agir de façon rationnelle, sans se laisser influencer par l’environnement extérieur.
Pragmatique, il suit son bonhomme de chemin sans se poser beaucoup de questions, les notions de bien et de mal restant totalement subjectives et dépendant du contexte. Fidèle en amitié et loyal envers son entourage, Aurock mettra toute son énergie au service de la cause qui l’emploie, se refusant toutefois à user de violence gratuite face à des personnes incapables de se défendre seules.
Au sein des Pères Fondateur, il était régulièrement amené à jouer le rôle de modérateur, calmant, par sa seule présence, les tendances sadiques de certains de ses complices.

Historique :

Jean-Christophe est né à Charleroi, au cœur de la région wallonne, en novembre 2014. Aîné d’une famille de trois enfants (deux frères, Cyrille puis Alexis, ont vu le jour respectivement en mars 2018 et juin 2020), il a vécu l’enfance classique d’un jeune européen de la classe moyenne. Ses parents étaient de petits commerçants, tenant une quincaillerie en centre-ville, et travaillaient de leur mieux pour subvenir aux besoins de leur progéniture. Bon élève, il a suivi une scolarité sans histoire, figurant parmi les meilleurs de ses classes successives et marquant une préférence très nette pour la littérature face aux matières scientifiques. Cet enrichissement intellectuel s’accompagna également de la pratique assidue de plusieurs sports. Le jeune Valet affectionnait plus particulièrement le hand-ball, sport rapide lui permettant d’extérioriser son trop plein d’énergie, et le judo, plus réfléchi et tactique. La révélation de son pouvoir vint, au seuil de l’adolescence, bouleverser cette petite vie rangée.

En se réveillant un matin sous les traits d’un monstre de la mythologie grecque, Jean-Christophe, à peine âgé de douze ans, poussa un hurlement, ou plutôt un mugissement, horrifié. Il fallut quelques temps à ses parents, accourus sur le champ, pour réaliser que la bête qui se trouvait devant eux n’était autre que leur fils aîné. Cela faisait déjà quelques années que le jour M avait eu lieu et, avec lui, la quasi-disparition de la population mutante et tout laissait supposer la disparition du gène X. Face au spectacle qui se tenait devant leurs yeux, M. et Mme Valet n’eurent pas besoin de se plonger longtemps dans les souvenirs de leur adolescence pour comprendre ce qu’il se passait et tenter de calmer le gamin terrifié.

Le retour à la normale s’effectua assez vite et la famille Valet décida de conserver le secret, espérant que cet incident ne soit qu’un feu de paille sans incidence. Les premiers temps semblèrent leur donner raison et aucune transformation intempestive ne se manifesta pendant quelques mois. Mais, alors que tout le monde commençait à retrouver espoir, le jeune Jean-Christophe provoqua un début de panique en se métamorphosant au beau milieu d’un match de hand-ball. Même si le mutant était inoffensif, son apparence monstrueuse avait de quoi susciter l’inquiétude, d’autant que cette nouvelle transformation était, à instar de la première, complètement incontrôlée.

Espérant encore neutraliser le processus de mutation, les parents Valet lui firent subir des examens, consultant dans de nombreuses cliniques tant en Belgique qu’à l’étranger. Malgré l’intervention de plusieurs éminents médecins et chercheurs, aucune solution ne put être trouvée et ils finirent par accepter le caractère irréversible de cette mutation. Ne pouvant « soigner » leur fils, ils décidèrent de mettre tout en œuvre pour contrôler son pouvoir, afin qu’il puisse, au moins, maîtriser le moment où la métamorphose aurait lieu. Cette période s’accompagna d’un retrait de l’enseignement classique et de l’arrêt complet des activités sportives, l’isolement ayant été jugé comme étant la meilleure solution pour éviter tout risque vis-à-vis de son entourage. Même si scolairement, il n’en pâtit point, suivant un très bon cursus de cours par correspondance, Jean-Christophe souffrit profondément de vivre en autarcie, les seuls contacts autorisés étant ceux de ses parents et des professeurs choisis par eux. Tout le secondaire de l’adolescent se passa dans cet environnement, lui permettant aussi de faire d’énorme progrès dans la maîtrise de son pouvoir. Il était désormais capable de choisir lui-même le moment de sa transformation, sans se laisser dominer par une quelconque émotion. Un baccalauréat, obtenu haut la main, vint conclure cette période.

Un bonheur arrivant rarement seul, c’est également le moment où Jean-Christophe fut jugé assez « stable » pour retrouver une vie publique. Il alla étudier à l’Université de Mons et y obtint un master de sociologie. Mais cette vie rangée ne lui convenait pas et il passa brillamment les épreuves psychotechniques, médicales et sportives nécessaires pour intégrer une école de l’armée belge. Formé en tant que sous-officier du génie, il devint rapidement un expert en explosif et participa à différentes opérations extérieures au sein de diverses coalitions auxquelles son pays adhérait. Sa mutation n’était un secret pour personne et était assez bien acceptée par ses camarades. Ses chefs savaient également profiter de sa force supérieure, une fois métamorphosée en minotaure, pour lui faire accomplir certaines missions particulières.

Pendant ce passage à l’armée, il fut repéré par une société de sécurité américaine, organisme privé qui vivait dans l’ombre des militaires, fournissant une main d’œuvre qualifiée pour accomplir certaines tâches, plus ou moins avouables. Tenté par la vie d’aventure qui s’offrait alors à lui, Jean-Christophe accepta le contrat et bourlingua alors à travers le monde, mettant ses connaissances et ses muscles au service des clients de ses employeurs.

Il rencontra Prodigy au début de l’année 2044 et ne fut pas insensible aux théories développés alors, d’autant qu’elles étaient accompagnées d’avantages financiers non négligeables. Pour Aurock, les mutants méritaient de se voir accorder un statut à part et, sans prôner pour autant leur supériorité sur l’humain standard, il jugeait qu’il fallait leur apporter une attention particulière. Il rejoignit les Pères Fondateurs en juin 44, peu de temps avant la tentative d’enlèvement de la reine d'Angleterre. S’il ne fut pas impliqué dans ce fiasco, il participa en revanche à la prise de contrôle de la Maison Blanche. La rapidité avec laquelle s’étaient ralliées diverses forces de l’ordre le conforta dans son idée qu’il était au service d’une cause juste ou, tout du moins, d’une cause méritant de se faire entendre.

Par la suite, il joua souvent le rôle de garde du corps, accompagnant différentes équipes pour assurer leur sécurité mais sans jamais être impliqué dans des actes criminels. Il semblerait, au contraire, que Prodigy, se méfiant de possibles réactions de Jean-Christophe devant ce genre d’actions, ait veillé à le tenir à l’écart, tout en le chargeant de contrôler ses « collègues de travail » plus expéditifs.

C’est vers fin janvier 2045 qu’il fit la connaissance de Mahmoud Youssef, téléporteur tunisien, avec lequel il se lia d’amitié. Ayant appris la maladie dont souffrait ce mutant (tumeur cérébrale), il attendait avec impatience le retour d’Elixir afin que l’homme puisse guérir le malade.

C’est également pour garder un œil sur Mahmoud qu’il accepta de participer au commando qui se rendit sur Utopia pour récupérer l’X-Jet. Le fait d’être enfin associé à une telle opération des Pères Fondateurs joua également un rôle important dans l’implication d’Aurock, frustré d’être systématiquement tenu à l‘écart des décisions importantes.

Par contre, en se voyant confronté à des gamins, l’animorphe sentit le doute l’envahir. Si l’accomplissement de son travail passait par la brutalité sur des victimes innocentes, pas sûr qu’Aurock se sente capable de passer par là. De toute façon, avant même qu’il n’ait le temps de vraiment se poser la question, n’ayant fait que menacer pour ne pas avoir à intervenir, il s’était évanoui et réveillé, en compagnie de Mahmoud et de Monk, dans une prison située à plusieurs milliers de kilomètres de là. Si la femme parvint rapidement à s’évader, les deux hommes passèrent plusieurs mois dans ces cachots avant d’en être libérés par un groupe d’élèves de Graymalkin Industrie.

Reconnaissant envers ses sauveteurs, Jean-Christophe accepta la proposition de la directrice de cette noble école et s’apprêta à mettre ses talents au service des jeunes mutants, d’autant que les événements survenus durant sa captivité auraient tendance à ne plus rendre aussi noble que ça, la cause des Pères Fondateurs. Mais Aurock n’avouera jamais en public qu’il avait pu se fourvoyer en épousant cette cause…

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