X-Héritage
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Jeu de rôle par forum dans un univers futuriste et alternatif des X-Men.
 
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MessageSujet: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyDim 14 Avr - 15:17

Perdue dans ses pensées, Athenodora attendait patiemment de passer devant les steward préposés à la vérification des billets d’embarquement et des conditions administratives requises, afin de voyager en dehors de l’espace européen. Ce fut dans un geste presque machinale que, une fois son tour venu, elle tendit ses papiers à un homme dont elle ne prit même pas la peine de regarder le visage. Celui-ci fixa attentivement ses papiers durant de longues et interminables secondes, avant de finalement les rendre à la jeune allemande et de lui souhaiter poliment un excellent voyage. Tout aussi machinalement, Athenodora lui répondit par un bref merci avant de reprendre sa marche en direction de l’avion qui les attendaient sur le tarmac. Après avoir fait quelques pas, elle releva soudainement la tête comme si quelque chose venait de l’interpeller… Cette voix, celle qui lui avait souhaité un bon voyage… N’était-ce pas.. ? La jeune femme fut alors tentée de faire demi-tour afin de confirmer son impression, mais l’afflux des passagers derrière elle lui en interdit définitivement la possibilité. Athenodora du alors se contenter de se tordre le cou tout en avançant à reculons, afin de jeter un lointain regard en arrière sur le steward qui lui avait brièvement adressé la parole. Celui-ci sembla alors se retourner dans sa direction et lui faire un clin d’œil, mais il disparut aussitôt de sa vue tandis que Athenodora était bousculée jusqu’à l’extérieur de l’aéroport. La jeune allemande demeura terriblement perplexe, tandis qu’elle avançait en direction de l’échelle conduisant à l’intérieur du vol à destination des Etats-Unis. Il lui ressemblait, mais était-ce bien lui ou alors s’était-elle trompée ? Avait-elle simplement imaginée ce clin d’œil ou bien ?

Pénétrant finalement dans l’avion, Athenodora soupira intérieurement… Décidément, elle ne savait pas qui était le plus intriguant entre cet inconnu et Ludivine.. D’ailleurs, l’un valait-il réellement mieux que l’autre en définitif ? Car la jeune allemande n’oubliait pas les paroles de l’inconnu, qui avait bien spécifié que son intervention relevait plus du bien être de ses propres projets, que d’un quelconque altruisme réellement désintéressé. Tss… Ainsi allait le monde finalement, personne ne faisait jamais rien sans en tirer un quelconque bénéfice. C’était la nature humaine, dans toute sa splendeur.

Forte de ce constat qui ne faisait finalement que renforcer ce qu’elle savait déjà depuis bien longtemps maintenant, Athenodora laissa son esprit vagabonder pendant que l’avion effectuait son décollage. Dans moins d’une demie journée, elle serait au Etats-Unis, un tout nouveau monde pour elle. Cela étant dit, quitte à choisir elle aurait préféré allait à New York plutôt que à San Francisco. D’ailleurs, ce n’était pas cette ville qui avait des routes en pentes de quasiment quarante cinq ou soixante degrés ? La jeune femme s’était toujours demandé comment les gens pouvaient rouler sur ce genre de route défiant toute logique. Les américains étaient décidément des drôles de gens, c’était certain.

Presque douze heures de vol c’était long… C’était même très long… Alors, Athenodora décida finalement de faire un petit somme afin de faire en sorte que le temps lui paraisse beaucoup moins long… Et puis… Dormir dans les nuages, cela ne lui arrivait pas tous les jours après tout, alors autant en profiter quand elle le pouvait car une fois arrivé il ne serait plus question de dormir, assurément. La jeune allemande se demandait d’ailleurs ce qu’elle allait bien pouvoir leur dire aux gens de ce fameux institut : Salut, je m’appelle Athenodora Gheistling, je viens d’Allemagne parce que un type un peu étrange et qui demande toujours de faire des choix, m’a envoyé chez vous et, accessoirement, j’ai une psychopathe notoire aux fesses qui veut, soit me faire la peau, soit m’enrôler dans son équipe de cinglés tortionnaires d’enfants et de jeunes mutants, j’avoue que je ne sais pas trop… Sinon, ça va chez vous.. ?

C’est sur, comme entrée en matière on pouvait difficilement faire plus rebutant. Il faudra qu’elle veille à présenter la chose d’une manière nettement plus… Délicate, les gens n’appréciant généralement que très moyennement de voir des étrangers leur apporter des ennuis sur le pas de leur porte. Bah… Elle y songerait sérieusement une fois sur place, se dit Athenodora tout en laissant ses paupières s’abaisser doucement pendant que son corps se laissait aller à une détente totale de ses muscles. La jeune femme sombra rapidement dans un sommeil des plus profond, que mêmes les quelques turbulences subis par l’appareil ne parvinrent pas à réveiller. Bien au contraire même, on pouvait dire que ces dernières semblaient plutôt bercer la jeune allemande qui, visiblement, avait un sommeil plutôt serein… Un sommeil, aussi paradoxal que cela pouvait paraître étant donné son activité professionnelle, d’innocente.

Lorsque son avion fini par atterrir à San Francisco, Athenodora avait dormi durant la quasi-totalité du vol et ce fut donc une jeune allemande fraîche comme la rosée d’une matinée déjà bien avancée, qui déposa son premier pas sur le sol américain. Son premier geste fut de s’étirer longuement, afin de réveiller ses muscles endoloris par l’inaction. Elle huma ensuite l’air ambiant. Elle avait toujours trouvé étrange, le fait que chaque endroit avait comme son atmosphère propre, un peu comme des empreintes digitales… Etait-ce une réalité, ou bien une simple vue de l’esprit ? Difficile à dire, mais en tous cas c’était ce que Athenodora ressentait à chaque fois qu’elle allait dans un endroit qu’elle en connaissait pas. D’autant plus que là, elle était passé de l’atmosphère européenne, à celle du continent américain, alors autant dire que la différence se faisait d’autant plus grande qu’entre deux pays du vieux continent.

Après avoir récupérer son sac, la jeune femme héla un taxi et indiqua au chauffeur l’adresse inscrite sur le bout de papier, contenu dans l’enveloppe dénuée de la moindre inscription. Ce dernier semblait d’ailleurs bien connaître l’endroit, comme en témoigna la réflexion faite sur l’âge de Athenodora et son assurance de vouloir se rendre là-bas. Bien qu’elle ne lui répondit rien sur le sjuet, la jeune allemande lui jeta toutefoisun regard des plus noir… Il avait quoi son âge ? Elle était trop vieille pour aller à ce fameux institut ? C’était quoi précisément cet endroit alors ? Une garderie pour bébé mutant ? Soudainement, Athenodora se demanda alors si elle avait eu raison de venir jusqu’ici, si c’était pour se retrouver entourée de gosses. D’autant plus que si l’inconnu avait raison et que Ludivine la poursuivait jusqu’ici, alors sa seule présence les mettraient tous en danger. Rhaaa… Décidément, les choses ne pouvaient pas être simple, songea alors athenodora en se laissant lourdement retomber contre le dossier de la banquette arrière du taxi.

Environ un quart d’heure plus tard, le taxi la déposa devant une immense bâtisse entourée d’un parc non moins immense, lui-même protégé de l’extérieur par un haut mur d’enceinte et une grille d’entrée à double battant. En un mot comme en cent, l’ensemble était , il fallait bien l’avouer, plutôt impressionnant. Le ou les propriétaires de cet endroit ne devait sûrement pas se moucher du coude, c’était certain. Son sac à nouveau à l’épaule, le taxi avait laissé Athenodora seule devant l’objet de son voyage transatlantique. Celle-ci hésita tout d’abord, ne sachant pas vraiment par quoi commencer… Appeler ? Cogner contre le portail ? Mais finalement, elle préféra éviter de passer pour une idiote fini en jouant les provinciales ignorantes, lorsqu’elle aperçu un interphone placé sur le côté du dit portail. C’était bien les américains ça… Leurs demeures étaient tellement surdimensionnées qu’il ne suffisait pas de frapper à la porte… Et vu la taille de la propriété, ils devaient certainement s’y déplacer en voiturette, s’amusa à penser la jeune allemande en une moquerie intérieure qui ne se dissimulait pas le moins du monde.

Après avoir souri à sa propre moquerie, somme toute, assez gentille quoique typiquement cliché à l’européenne, Athenodora se positionna devant l’interphone et appuya sur le bouton en approchant ses lèvres du micro intégré

‘’Bonjour…’’

Commença-t-elle à dire, avant de se demander quoi ajouter par la suite. Elle décida finalement d’aller au plus simple et de poursuivre en disant :

‘’Je voudrais voir le responsable des lieux s’il vous plait.’’

Puis, elle relâcha le bouton afin d’attendre une réponse qu’elle espérait positive. Comme le disait souvent une de ses mères, un pas après l’autre… Doucement, mais sûrement… D’abord entrer et ensuite seulement, aborder le but de sa présence ici.

D’autant plus, que la jeune allemande ne savait toujours pas de quelle manière aborder la chose simplement, sans sombrer dans la confusion
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyDim 14 Avr - 20:11

Ce fut le soir qu'Athénodora mis les pieds pour la toute première fois à San Francisco. Les effluves délicates de la pollution ambiante s'avéraient étrangement plus présentes qu'à Berlin, tout en se mêlant à des flots indistincts d'existences humaines. Parfums de nourriture, eaux de cologne, désodorisant, espaces parfumés chimiquement pour mettre à l'aise les passants dans certaines zones de l'aéroport... Tout ceci offrait un certain dépaysement à l'allemande. Malgré une lumière déclinante, tout restait étrangement clair et lumineux autour de la jeune femme. Les éclairages outranciers de la ville, associés aux nombreuses publicités, preuve irréfutable d'une société de consommation parfaitement rôdée, teintaient l'environnement urbain d'une multitudes de couleurs pas tant éloignée que ça des quartiers les plus fréquentés de sa ville natale.

Fort de son sourire commercial, un taxi à l'attitude plus qu'aimable prit la nouvelle arrivante en charge, allant sans gêne aucune jusqu'à la délester de son bagage pour le glisser dans son coffre avant d'ouvrir la portière à la mutante, en parfait gentleman. Son air jovial perdit néanmoins de son excès quand il lut l'adresse présentée sur un bout de papier. Il ne fit aucune remarque sur l'âge d'Athenodora, mais ne se priva pas de parler de l'endroit qui fut longtemps laissé à l'abandon avant de subire, il y a environ un mois de ça, de gros travaux. Il évoqua des mutants se trouvant dans les murs de l'imposant domaine en banlieue, et lança un regard éloquent qui s'éternisa un peu à l'allemande, dans son rétroviseur. Le trajet dura une bonne demi-heure, le temps de se mêler à la circulation conséquente d'une grande ville en ce début de soirée. Le chauffeur s'abstint de pousser d'avantage la conversation, son attitude se faisant plus renfermée au fur et à mesure de son avancée. Quittant le périphérique, le véhicule s'enfonça dans une banlieue dégagée et longea un imposant mur d'enceinte sur une bonne distance, laissant présager de la grandeur de Graymalkin Industries.

Finalement, le taxi arrêta sa course devant d'imposantes grilles de fer forgé derrière laquelle se dessinait dans le commencement d'obscurité un chemin bordé de gazon impeccable au bout du quel un bâtiment à l'architecture moderne trônait fièrement, fenêtres éclairées. Plus loin encore, un espace forestier laissait voir une masse compacte d'arbres feuillus. Son service payé, le chauffeur de taxi laissa l'allemande récupérer son sac et redémarra fissa pour s'éloigner, abandonnant la jeune femme à son sort.

L'interphone était bien en évidence, confortant Athenodora dans sa vision pré-établie du degré de luxe dont devait bénéficier les mutants gérant le domaine. Quand elle pressa le bouton d'appel, un petit arc électrique parcouru l'interphone, sans toucher la jeune femme. Alors qu'elle terminait sa phrase, un grésillement se fit entendre puis une lueur se matérialisa à ses côtés, en plein centre devant les grilles. L'apparition figura une silhouette de grande taille, mais pas tout à fait humaine. En effet, l'apparition possédait les caractéristique d'une sorte de robot high-tech.

Spoiler:

La chose translucide posa sur la jeune femme un regard rougeâtre luisant tandis que sa "bouche" se mettait en mouvement et scandait sur un ton monocorde et métallique les mots suivants.

"Signature mutante détectée. Ouverture d'un nouveau dossier en cours. Enregistrement des données effectuées. Bienvenu à Graymalkin Industries."

L'hologramme se mit à clignoter, avant de disparaître entièrement. Dans un grincement caractéristique, l'imposante entrée commença à s'ouvrir puis, dans un claquement sec, une des charnière se détacha, faisant pencher dangereusement l'une des grilles, tranchant de par son état subitement médiocre avec le décor d'exception.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyLun 15 Avr - 15:41

Après avoir terminé sa phrase, Athenodora se redressa légèrement et songea à l’arc électrique qui avait brièvement parcouru l’interphone. Dans une pensée surprise, ponctuée d’un silencieux mais néanmoins très expressif ‘’houla…’’, elle s’était alors dit qu’ils devraient sérieusement songer à faire réparer ce dernier, avant que quelqu’un ne finisse par se faire véritablement électrocuter.

Pour toute réponse à sa demande, elle ne perçut qu’un faible grésillement, qu’elle prit tout d’abord pour un défaut dans les circuits de communication de l’interphone, Mais très rapidement ce dernier disparut de son esprit lorsque Athenodora vit quelque chose commencer à apparaître juste à ses côtés, devant le portail d’acier ouvragé. La encore surprise, la jeune allemande fit un pas en arrière par pur instinct de protection, avant de finalement réaliser à travers l’aspect translucide de l’apparition mystérieuse, que celle-ci n’était en fin de compte rien de plus qu’un simple hologramme… Ce qui confirma par ailleurs à la jeune femme que, effectivement, le ou les propriétaires des lieux ne se mouchaient irrévocablement pas du coude, lorsqu’on songeait à ce que pouvait coûter un hologramme de cette taille.

Une fois le moment de surprise passé, ainsi que l’expertise financière, toute personnelle cela dit, de Athenodora sur la valeur commerciale d’un tel hologramme, une nouvelle pensée lui traversa littéralement l’esprit : mais c’était quoi cette horreur ??? Qu’est-ce qu’il pouvait être moche leur hologramme, ce n’était pas possible d’avoir autant d’argent et, en même temps, aussi mauvais goût. Détaillant rapidement l’apparition, au demeurant assez inquiétante à cette heure tardive et dans l’obscurité solitaire de plus en plus présente, la jeune femme conclu rapidement que celle-ci figurait ce qui semblait être un robot d’apparence vaguement humanoïde. Bien qu’elle savait que les goûts et les couleurs ne se discutaient pas vraiment, Athenodora se demanda toutefois qui pouvait bien être assez bête pour représenter un robot sous forme holographique. Quitte à choisir, elle aurait plutôt opté pour une véritable forme humaine, du genre majordome stylé façon britannique ou bien encore une servante agréable et vétue de son uniforme classique… Quelque chose d’un peu classe en fait et non pas un tas de ferraille qui effrayerait les enfants. Quoique en y songeant bien, c’était peut-être là son utilité, se demanda alors Athenodora en affichant un sourire amusé, tandis que son esprit ouvert à l’imaginaire imaginait déjà la scène… Les pauvres gosses, se dit-elle alors en son for intérieur, cela ne devait pas être drôle tous les jours pour eux de vivre dans cette endroit, avec ce genre d’hologramme digne d’un mauvais film de science-fiction

Tout comme l’abîme regardait à l’intérieur des gens lorsque ceux-ci s’aventuraient à regarder au fond de lui, l’hologramme darda ses deux yeux rougeoyant sur la jeune allemande qui s’interrogea alors sur ce que ce dernier était en train de faire. Elle, tout ce qu’elle voulait c’était qu’on lui ouvre le portail, rien de plus. Quand l’apparition commença à parler, Athenodora écarquilla grand les yeux tout en se défaussant de son attitude de prudence vis-à-vis de l’hologramme surprenant… Un détecteur de mutants.. ? Ce truc était en fait un détecteur de mutants ? Elle ne savait même pas qu’il existait des détecteurs de mutants dans le monde… Et depuis quand d’ailleurs.. ? Pourquoi elle n’en avait jamais encore entendu parler ? Mais très vite, toutes ces interrogations disparurent lorsque le restant de la phrase de l’hologramme lui pénétra l’esprit et, tandis qu’il commençait à disparaître, Athenodora s’écria :

‘’Hola, c’est quoi cette histoire de dossier ? Je ne veux pas que vous enregistriez quoi que ce soit sur moi, c’est compris ?’’

Bien entendu, ces quelques protestations furent peine perdue car, avant que la jeune femme ne termine sa phrase, l’apparition s’était déjà dissoute dans le néant de la nuit silencieuse. Ce qui mit Athenodora de fort méchante humeur, tandis qu’elle pouvait voir le portail de l’immense propriété s’ouvrir sous ses yeux. Une ouverture qui fut, cela dit, troublée par un bien étrange événement En effet, à peine quelques secondes après s’être légèrement écartée l’une de l’autre, l’une des deux grilles vit son gond supérieur céder brusquement, faisant dangereusement pencher celle-ci en avant. Même si par prudence la jeune allemande avait eu le bon goût de s’écarter prestement afin d’éviter de se prendre le portail chancelant sur la tête, ce dernier tint vaillamment sur son gond restant tandis que les deux battants finissaient de s’écarter afin de lui ouvrir le passage en direction de l’intérieur de la propriété.

Qu’est-ce que lui avait dit le chauffeur de taxi déjà ? Que des travaux avait été fait il y avait à peine un mois de cela ? Mouais… Soit le propriétaire des lieux était un radin de première catégorie qui avait employé des clandestins afin de faire faire les travaux, soit c’était un gogo de première classe, qui s’était fait avoir par une entreprise de bons à rien. Quoi qu’il en fut, il semblait à Athenodora que la réalité des lieux n’était pas vraiment à la hauteur des apparences. Fortuné et avare ou bien fortuné et naïf, l’un comme l’autre c’était moche cela dit… Vraiment moche… Et l’espace d’un instant, tout en franchissant la voie ouverte par le portail défaillant, Athenodora se demanda si les gens qui vivaient ici pourraient vraiment l’aider d’une façon ou d’une autre et si elle pourrait réellement compter sur eux… Plus que le portail sur son gond en tous cas, songea-t-elle dans une pensée légèrement cinyque.

Cela étant dit, les apparences continuaient de ne pas la décevoir : La longue allée qui menait jusqu’à la bâtisse imposante était visiblement bien entretenue, offrant au regard obscurcit par la nuit tombante le spectacle d’une pelouse parfaitement tondue de part et d’autre de l’allée. Jetant un regard distrait sur les environs, tout en continuant d’avancer, la jeune femme pu apercevoir au loin ce qui lui sembla être une forêt et Athenodora se dit alors que cela devait être vraiment bien de pouvoir aller faire un tour en forêt, juste en sortant de chez soi. Mais finalement, son regard se tourna définitivement en direction de la demeure qui lui apparaissait encore plus gigantesque à mesure qu’elle s’en rapprochait à pas lent.

Comme elle avait pu s’en apercevoir de l’extérieur, il y avait des fenêtres éclairées qui signifiait la présence de personnes entre ces murs. Fort heureusement d’ailleurs, car elle ne se voyait pas vraiment redescendre en ville à une heure aussi tardive, avec le maigre espoir de trouver un quelconque hôtel disposant d’une chambre ou elle pourrait se reposer. Cela étant dit et quitte à être accueillie par un hologramme qui vous enregistrait sans vous en avoir demandé l’autorisation, Athenodora se serait attendue à être, justement, attendue par une véritable personne de chair et de sang lors de son arrivée à la bâtisse.

Une fois arrivée devant le porte d’entrée de ce qui lui apparaissait être apparemment un manoir, Athenodora réajusta son sac sur son épaule puis elle frappa à la porte avec l’espoir que quelqu’un daigne néanmoins venir lui ouvrir… Dans une pensée tout aussi amusée que foncièrement moqueuse, bien que gentille cependant, la jeune allemande se dit que, si cela se trouvait, c’était l’hologramme précédemment aperçue qui allait apparaître devant elle une fois la porte ouverte. C’était bien entendu impossible, mais tellement drôle cela étant.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyMar 16 Avr - 12:07

Atenodora franchit finalement les grilles, mais non sans un étrange effet. Passant entre les battants, une sensation physique, semblable à celle de ces imposants rideaux d'air chaud à l'entrée de certains grands magasin fut perceptible sur l'entier de son corps. Pendant une fraction de seconde, sa vue se troubla puis tout à coup, ce fut un tout autre décor bien moins classe et dispendieux qui s'offrit à elle. Bien loin de l'aspect précédemment impeccable à la limite de la poudre aux yeux, Graymalkin présentait un visage nettement plus sombre.

Dans la lumière déclinante, le gazon n'était plus qu'un vaste champ de bataille. Sorties de terre, des tourelles digne des films de science-fiction étaient éventrées. L'herbe avait été arrachée, piétinée, se mêlant à la boue qui avait depuis séché. Des cratères de différentes tailles laissaient deviner la présence d'armement lourd. Plus loin, éventré dans l'espace vert, précédé d'un sol éventré dans son sillage, la carcasse d'un jet à l'extérieur mutilé demeurait là, oublié.

Au loin, ce qu'Athenodora les arbres de cette forêt invitant autrefois à la promenade étaient en partie calcinés, comme si quelque chose de brûlant s'était accroché à leurs cimes. Le bâtiment, quant à lui, tenait debout. Cependant, en s'avançant, l'allemande pu constaté qu'il n'avait pas été épargné par ce qu'il semblait être une bataille. Des impacts de balles de différent calibres traçaient des chemins à hauteur humaine. Dans le souffle du soir, des voilages flottaient à travers des fenêtres brisées du premier étage. Hormis le son des oiseaux de ce début de soirée, il n'y avait aucun son qui puisse attestée d'une présence vivante, à croire que l'ensemble avait été déserté.

Pourtant, en s'avançant sur les quelques marches du seuil, la mutante réalisa la présence d'une lumière dans le hall d'entrée dont la porte était, très étrangement, entrouverte en une invitation muette à poursuivre l'avancée.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyMer 17 Avr - 17:02

En franchissant le portail séparant Graymalkin du reste du monde extérieur, Athenodora avait cru ressentir comme une fugace mais très chaleureuse caresse aérienne, la marquer de sa douce empreinte. Harassée par son long voyage depuis l’Europe elle avait alors attribué cette sensation à des sens plus sensible, bien souvent exacerbés par une grande fatigue lasse qui invitait, doucement mais sûrement, au repos. Cette sensation de chaleur apaisante en ce début de soirée naissant ne lui fut pas désagréable, sachant que le fond de l’air commençait à se faire légèrement plus frais à mesure que les effets des ultimes rayons solaires achevaient de dispenser leurs effets. En un mot comme en cent, c’était finalement une bien belle soirée qui s’annonçait en dépit des raisons qui avaient présidé à la venue de la jeune allemande à San Francisco.

Pourtant, à peine quelques-uns de ses pas l’avaient-ils mené à la lisière de la propriété à proprement parlé, que la vue de la jeune femme commença à se troubler sans la moindre raison apparente. Cette vision faussée par les sens ne dura guère plus qu’une poignée de secondes, le temps que Athenodora effectue un simple battement de paupières afin de rétablir sa vue qu’elle considéra alors victime de sa propre fatigue, une fois de plus… Et là, ce fut littéralement un choc intérieur qui vint la frapper au plus profond de son être lorsqu’elle réalisa que tout avait subitement changé.

L’herbe soigneusement taillée longeant de part et d’autre l’allée, la magnifique forêt invitant à la rêverie… La majestueuse demeure tellement imposante… Tout cette beauté indécente de par son luxe et ses signes de richesses extérieures des plus évidents, avait inexplicablement cédé la place à un paysage bien moins avantageux. Un champ de bataille, voilà ce que la première pensée de Athenodora, qui n’en cru alors tout d’abord pas ses yeux, fut. La pelouse à elle seule présentait les signes indéniable d’un conflit, probablement aussi violent que meurtrier, sans parler de ces étranges et plutôt insolites en ces lieux, géants d’acier qui étaient, pour la plupart sauvagement décapités par ce qui avait du être une puissance considérable. Cette analyse de la situation lui fut d’ailleurs confirmée par les nombreux cratères jonchant le sol, sans parler de cet appareil qui, si elle n’en reconnaissait pas vraiment le modèle, s’était toutefois écrasé très méchamment au sol comme le lui suggérait la profonde et lancinante cicatrice qui parcourait la propriété à la suite du dit appareiL

En tournant à nouveau son regard sur la forêt en arrière-plan du manoir, Athenodora constata également que cette dernière avait aussi souffert de ce qui lui paraissait être le feu, ou quelque chose de similaire et qui avait détruit sans la moindre pitié, la cime autrefois verdoyante des vénérables végétaux sans doute centenaires pour la plupart. La bâtisse elle-même n’avait pas été épargnée par les évènements effroyables qui avaient du se dérouler en ces lieux ; La majestueuse construction avait définitivement laissé place à ce qu’il était convenu d’appeler poliment une ruine, avec ses fenêtres aux vitres brisées ou dansaient au gré du vent les lambeaux de ce qui avait du être autrefois de superbes rideaux et, confortant la jeune allemande dans son idée de combat armé, avec ses impact de balles qui la firent soudainement frissonner comme si la température elle-même venait soudainement de baisser de plusieurs degrés en l’espace d’une seconde.

Athenodora marqua alors un temps d’arrêt… Elle ne savait pas ce qui avait bien pu se passer ici, mais cela avait du être quelque chose de vraiment moche à la vue du paysage de mort et de désolation qui s’affichait devant son regard rempli d’incompréhension. La délicieuse fraîcheur du soir était devenue aussi glaciale que la lame d’acier d’un couteau affûté et pour la première fois depuis bien longtemps, la jeune femme sentit naître en elle un tout aussi dérangeant que désagréable, sentiment de peur grandissant.

Plusieurs pensées envahirent alors l’esprit de la mutante : Que s’était-il donc passé ? Pourquoi ce fichu inconnu l’avait-il envoyé ici, alors que visiblement c’était plutôt les habitants de cet endroit, de ce fameux institut, qui avait le plus besoin d’aide ? Mais plus important que tout encore, qu’allait-elle faire maintenant ? Des ennuis, elle en avait déjà bien assez avec cette française, pour ne pas aller s’embarrasser de ceux des autres… Et puis de toute façon, il ne devait plus rester qui que ce soit de vivant dans cet enfer, c’était certain. Naviguant entre ses interrogations, ses doutes et sa perplexité, Athenodora réalisa alors que quelque chose n’aillait pas : Pour commencer et vu les dégâts, tout ceci n’avait pas pu passer inaperçu, c’était un fait certain. Alors, pourquoi le chauffeur de taxi ne lui avait rien dit ? Tout aussi important, pourquoi n’avait-elle rien vu avant de s’avancer plus en avant dans la propriété ? Il y avait aussi cette hologramme étrange, qui semblait avoir agit comme si l’endroit était toujours en activité… Bien qu’elle ne comprenait pas la situation dans laquelle elle se trouvait, Athenodora avait cependant suffisamment l’expériences des coups fourrés, pour en conclure que tout ceci sentait mauvais… Très, très mauvais même…

Avec une certaine hésitation, la jeune allemande reprit sa marche en direction de la porte d’entrée de la bâtisse après avoir constaté qu’un fin filet de lumière artificiel s’échappait de l’entrebâillement de ladite porte d’entrée. Bien que consciente que la sagesse lui intimait plutôt de quitter les lieux le plus rapidement possible, la jeune femme, son esprit curieux s’interrogeait sur l’origine de cette lumière dans un endroit aussi dévasté et, visiblement, abandonné depuis très longtemps déjà. Athenodora grimpa, presque à reculons, les quelques marches qui la séparait de la source de cette luminosité incongrue en les circonstances et lorsqu’elle déposa sa main sur le linteau de bois afin de l’écarter plus qu’il ne l’était déjà, elle s’arrêta net en se figeant en un simulacre de statue. Bien qu’elle ne manquait assurément pas de courage, son cœur battait la chamade comme jamais encore cela ne lui était arrivé. Elle demeura prostré là durant plusieurs et interminables secondes, pesant le pour et le contre de sa situation : elle était toute seule, loin de toute civilisation proche et cette lumière… Cette lumière, ne pouvait pas exister dans un endroit aussi mort que la mort elle-même, sans parler des autres étrangetés qu’elle avait détaillé un peu plus tôt.

Finalement, Athenodora écarta sa main de la porte d’entrée et commença à reculer sans faire le moindre bruit. Cette lumière au milieu de toute cette désolation, cela lui faisait penser à une araignée tentant d’attirer une proie dans sa toile… C’était évident, peut-être même trop en fait. Après avoir reculé de quelques mètres, la jeune allemande tourna finalement les talons et s’empressa de rejoindre l’entrée de la propriété afin de regagner le plus rapidement possible la rue et sa toute relative sécurité. Il fallait qu’elle vérifie, qu’elle franchisse à nouveau ce portail et qu’elle voit si, oui ou non, son regard sur la propriété allait changer ou bien rester sur ce paysage de désolation macabre. Elle tenterait aussi de faire revenir cet hologramme, en espérant qu’il ne soit pas uniquement programmé afin d’accueillir les visiteurs avec un message préprogrammé. Ensuite, seulement, elle aviserait.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptySam 20 Avr - 9:00

Hormis le paysage post-apocalyptique qui se présentait à son regard, rien d'autre ne se fit particulièrement remarquer d'Athenodora. Si l'on faisait abstraction du décor, rien ne paraissait anormal. Les quelques oiseaux de cette heure de la soirée chantaient comme il était dans leurs habitudes naturelles, le vent faisait paresseusement balancer les arbres calcinés au loin, et aucune présence humaine ne se manifesta. A croire que le lieu, si l'on ignorait la lumière du hall, avait été purement et simplement déserté.

L'allemande recula donc jusqu'à franchir l'entrée du domaine et, à l'instar de la sensation qu'elle avait ressenti en pénétrant sur le terrain, une impression de rideau d'air se fit ressentir et le décor, après s'être à nouveau floué à sa vue, reprit son aspect luxueux et moderne. Selon toute vraisemblance, l'illusion se maintenait pour quiconque se trouvait en dehors du domaine.

Alors qu'elle s'approchait à nouveau pour éprouver le message d'entrée, l'interphone grésilla à nouveau et, tout comme la première fois, l'hologramme se forma devant les grilles refermées et posa sur la mutante son regard rougeoyant dénué d'humanité.

"Signature mutante détectée. Dossier numéro XW-053 reconnu. Bon retour à Graymalkin Industries."

L'androïde marqua un temps d'arrêt avant de poursuivre.

"Instructions. Veuillez vous rendre au sous-sol du bâtiment pour votre sécurité. Parcours. Prendre le chemin principal. Franchir la porte d'entrée. Tourner à droite. Prendre l'ascenseur niveau -1. Sortir. Prendre le premier couloir sur la droite. Pénétrer dans la salle au bout du couloir. Arrivée. Fin des instructions."

Puis à nouveau, la forme s'effaça, et les grilles se rouvrirent dans leur mouvement aussi théâtral que délabré.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptySam 20 Avr - 20:28

Bien qu’elle n’en disait rien, Athenodora pressa de plus en plus le pas en se dirigeant vers les lourdes grilles faisant office de frontière entre la propriété et le monde extérieur, craignant une quelconque attaque venu d’elle ne savait trop ou exactement. C’était sans doute là une peur irraisonnée, mais étant donné l’état des lieux et la curieuse différence entre ce qu’elle avait vue avant de pénétrer dans le domaine et le spectacle qui s’était offert à ses yeux ébahis une fois à l’intérieur de celui-ci, il fallait bien avouer qu’il y avait foncièrement de quoi s’inquiéter. D’autant plus que en cas de problème, elle ne pourrait assurément pas compter sur le secours de quiconque étant donné l’isolement flagrant des lieux.

En franchissant pour la seconde fois le portail qui s’ouvrit de manière aussi déplorable que la fois précédente, la jeune allemande ressentit à nouveau ce curieux voile de chaleur caressante, tandis que sa vue se brouilla une fois de plus avant de revenir à la normale. Une fois de retour sur la route, elle poussa un profond soupir comme pour prendre son courage à deux mains et, dans un mouvement décidé, Athenodora fit volte-face… Et là, ce fut à nouveau le choc en constatant que le paysage de désolation avait disparu, pour laisser place à sa première vision des lieux ou tout semblait… Normal… Oui, c’était le mot, normal…

Alors, elle s’interrogea… Elle s’interrogea et, très rapidement, elle en conclu que le curieux souffle d’air chaud était, sans qu’elle ne puisse en expliquer le phénomène en aucune façon, une sorte de barrière. La question était donc la suivante : une barrière pour quoi faire précisément ? De plus, comment était-ce possible ? même sans être un génie en science et en technologie, Athenodora savait parfaitement que personne sur Terre ne pouvait projeter une telle illusion à l’aide d’un quelconque et obscur système électronique. Mais elle se dit aussi que cela devait être autre chose, autrement ce qu’il s’était passé ici aurait immanquablement fait le une de la presse locale, si ce n’était mondiale. Athenodora s’imagina aussi avoir affaire à une sorte d’autre monde, une espèce de réalité alternative qui se serait superposée avec la leur… Mais elle abandonna très rapidement cette théorie qui était, selon elle, des plus farfelue… C’était la réalité ici, pas un film de science-fiction hollywoodien après tout.

En l’absence de réponse digne de ce nom, Athenodora revint finalement à sa première idée qui était de faire revenir l’hologramme afin d’en apprendre éventuellement un peu plus sur le sujet mystérieux dans lequel elle était venue bêtement se fourrer sur les conseil d’un parfait inconnu qui ne savait dire qu’il fallait faire des choix… En la circonstance, la jeune allemande était curieuse de savoir quel choix il ferait, lui.

A nouveau, il y eu un grésillement sortant de l’interphone lorsqu’elle en pressa une seconde fois le bouton, mais sans le moindre arc électrique cette fois-ci. Au moins, venait-elle d’échapper une seconde fois à coup de jus dans les doigts, c’était déjà cela de gagné. L’hologramme réapparu bien, toujours aussi moche et effrayant, et son discours fut sensiblement différent. Apparemment, il l’avait déjà cataloguée sous un numéro de dossier et l’avait reconnue. Il n’en dit toutefois guère plus, hormis un bon retour qui fit légèrement sourire Athenodora… Bon retour, ce n’était pas vraiment ce qu’elle dirait personnellement… Voyant que le dit hologramme tendait à rester présent cette fois-ci, la jeune allemande commença à amorcer un début d’interrogation à son encontre, qui se vit brutalement interrompu par la voix artificielle qui commença alors à lui donner une série d’instruction à suivre, sans queue ni tête pour Athenodora. Le fait que cela fut fait ‘’pour sa sécurité’’, ne lui échappa cependant pas et, allez savoir pourquoi, cela ne fut pas pour la rassurer lorsqu’elle songeait aux dégâts précédemment aperçus à l’intérieur du domaine.

A la suite de ces quelques consignes qui n’auguraient rien de très bon, l’hologramme disparu à nouveau tandis que les grilles s’entrouvrirent encore une fois dans un état aussi pathétique que la fois précédente. Athenodora demeura tout d’abord immobile, sur le seuil de la propriété. Visiblement, ce fichu hologramme ne lui donnerait pas d’autre information sur ce qui se passait ici… Ou c’était passé ? Avec tout ça, Athenodora avait l’esprit qui commençait sérieusement à s’embrouiller et à ne plus vraiment savoir comment parler de la chose. Un choix s’offrait à elle toutefois, voilà qui ferait certainement plaisir à l’inconnu : Soit elle entrait à nouveau dans le domaine et elle essayait de comprendre ce qu’il se passait, soit elle tournait définitivement le talons à cet institut peu engageant et elle repartait en ville, avant de sans doute repartir à Berlin… Il fallait bien l’avouer, la seconde option était extrêmement tentante. Néanmoins, Athenodora était particulièrement irritée de la tournure qu’avaient prise les évènements et elle entendait bien éclaircir ce nouveau mystère pour, le cas échéant, mettre une bonne correction au responsable de tout ceci. La jeune allemande aimait bien les mystères, mais pas avec une douzaine d’heures d’avion dans les jambes et une fatigue à faire tomber un cheval raide mort.

Alors, faisant passer l’anse de son sac au-dessus de sa tête afin de porter ce dernier en bandoulière pour éviter de le perdre pour une raison ou bien une autre, elle enchaîna ensuite en repliant légèrement ses mains avant d’en faire surgir deux lames de quartz toutes aussi inégalement formées que effilées sur le côté extérieur, mais cependant en mesure de trancher aussi sûrement les chairs qu’un véritable couteau. Si quelqu’un ou quelque chose décidait de s’en prendre à elle, il verrait bien de quel bois la jeune allemande se chauffait.

Ainsi armée et, bon gré mal gré, décidé à retourner dans ce qui était apparemment un champ de bataille aussi défunt que les anciens habitants des lieux sans doute, Athenodora s’avança d’un pas décidé afin de franchir une fois de plus le portail. Après avoir subit à nouveau le souffle d’air chaud et avoir eu, une fois de plus sa vue troublé brièvement, la désolation de l’endroit s’afficha à nouveau sous les yeux de Athenodora qui s’arrêta quelques instants sur place afin d’embrasser l’endroit du regard. C’est alors qu’elle remarqua un détail qui lui avait précédemment échappé, sans doute trop surprise avait-elle été pour raisonner de manière véritablement logique. Mais après avoir finalement accepté la situation, Athenodora remarqua enfin le contraste presque dérangeant entre la désolation macabre du paysage et la présence, presque déplacée, des chants d’oiseaux qui semblaient se comporter comme si rien ne s’était passé. Sans être une experte en la matière, la jeune allemande pensait savoir qu’il y avait rarement des présence animales dans ce genre d’endroit… Pas avant quelques mois en tous cas et comme le chauffeur de taci lui avait dit que des travaux avait été fait il y avait moins d’un mois de cela… Décidément, quelque chose n’allait vraiment pas ici et ce n’était pas pour la rassurer.

Raffermissant son emprise sur ses armes improvisées, Athenodora décida de ne pas suivre les consignes de l’hologramme, pas dans l’immédiat en tous cas. Elle voulait comprendre et pour ce faire, il fallait inspecter les lieux. Toutefois, les cratères dans le sol résultants d’impacts de tirs puissant et les tourelles abattues ne lui en apprendrait guère plus, alors elle préféra diriger ses pas en direction de l’appareil qui s’était écrasé au sol afin de le regarder de plus près. Si elle n’en apprenait pas plus sur la cause de son crash, tout au moins pourrait-elle éventuellement y découvrir quelque chose d’utile… En souhaitant ardemment ne pas tomber sur des cadavres, bien entendu.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyDim 21 Avr - 17:54

Le règne animal semblait avoir un accordé une importance assez peu humaine à l'événement qui s'était déroulé à un moment que l'allemande n'aurait pu déterminé. Récemment, selon toute vraisemblance. A chacun de ses pas, elle aurait tout aussi bien pu faire une promenade dans un square. Le décor peu avenant ne révéla rien de physiquement hostile à la présence de la mutante. Ecrasé à plusieurs mètres du chemin principal, le jet n'offrait qu'une vision assez pitoyable de ce qu'il avait dû être avant la bataille. En en faisant le tour pour observation, la jeune femme pu constater qu'une aile avait été salement amochée par ce qui n'avait dû être qu'un seul projectile. Aucun impact de balles ne venait perler la carrosserie. Sur le ventre, comme si ses trains d'atterrissages n'étaient pas sortis ou avaient été arraché Dieu savait où dans le crash, il possédait son entrée arrière grande ouverte, quoique déformée par l'impact. Il y avait néanmoins bien largement la place pour permettre à Athenodora de pénétré dans ses entrailles.

Et quelles entrailles! Des plaques de métal s'étaient décrochés dans l'accident, révélant des câbles et des composants électroniques pendants çà et là dans un désordre sans nom. Au sol, l'allemande pu constater d'infimes traces brunâtres. L'allée principale était cependant dégagée jusqu'au cockpit qui n'était pas isolé du reste de l'appareil. Certains sièges avaient été décrochés et gisaient à même le sol tel des cadavres, mais aucun corps d'être vivant ne jonchait le sol. Les sièges pilotes et co-pilotes étaient quant à eux miraculeusement intacts, bien que le tableau de bord, bien secoué par la chute, avait répandu certains de ses composants par terre.

En avançant, la mutante dû fréquemment se pencher pour contourner câblages et pièces diverses encore retenues par le plafond secoué lors de l'impact. Les seuls sons qu'elle percevait furent ceux de ses pas sur le sol métallique parfois grinçant et le celui plus inévitable de sa propre respiration.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyDim 21 Avr - 19:54

Aux aguets durant tous le long de son trajet jusqu’à la carcasse d’acier qui lui faisait presque penser à une baleine échouée sur une quelconque plage, Athenodora n’eu cependant pas le déplaisir de rencontrer âme qui vive… Ni machine qui vive d’ailleurs, hostile à sa présence en ces lieux dévastés. On lui reprochait parfois sa trop grande prudence, mais c’était bien cette même prudence qui permettait au gens de rester en vie après tout. Agir à l’instinct et foncer dans le tas sans réfléchir pour finalement mourir jeune, très peu pour elle, la jeune allemande escomptait bien devenir au moins centenaire, sans le moindre doute.

Plus elle approchait de l’épave écrasée au sol et plus le spectacle de celle-ci, gisant tel un cadavre inerte, lui apparaissait tout simplement impressionnant. Tout d’abord parce que Athenodora ne voyait pas des avions de près tous les jours et encore moins des avions s’étant douloureusement crashé, mais aussi parce que ce modèle d’avion ne lui était pas vraiment familier. Il ne semblait ressembler à rien de connu, tout au moins dans l’aviation civil… Un avion militaire peut-être, songea-t-elle alors tandis que ses pas continuaient de la rapprocher de l’épave. Si tel était le cas, elle verrait au moins une raison à sa triste destinée. Mais dans le même temps, Athenodora se demanda bien ce que des militaires pouvaient bien avoir à faire avec un endroit ou des mutants se rassemblaient.

Vu de plus près, les dégâts paraissaient indiquer une destruction extrêmement violente comme pouvait en témoigner l’aile qui avait été apparemment détruite par un seul tir. Dans une interrogation qui n’aurait bien entendu pas de réponse elle non plus, la jeune allemande se demanda alors comment personne n’avait pu voir quoi que ce soit, même à plusieurs kilomètres à la ronde. A son grand soulignement, la carlingue n’affichait aucun impact de balle, ce qui pouvait signifier que… Les occupants de l’avion étaient tous mort dans l’accident ? A bien y réfléchir, ce n’était peut-être pas aussi rassurant que cela en fin de compte puisque en toute logique cela devait signifier que les cadavres de ces gens étaient encore à l’intérieur de la carcasse.

Cette pensée macabre fit marquer un temps d’arrêt à Athenodora, qui reprit finalement sa route quelques secondes plus tard. Au point ou elle en était, elle n’allait tout de même pas reculer, ce serait vraiment stupide de sa part. Finissant de contourner l’épave, elle arriva finalement à ce qui était visiblement la soute arrière de l’appareil. Celle-ci était grande ouverte, visiblement éventrée lors de son dramatique atterrissage. Un atterrissage qui avait du être totalement hors de contrôle du pilote, étant donné que le ventre de l’avion ne semblait pas offrir la moindre trace d’un quelconque train d’atterrissage… Ou bien alors, avait-il été arraché lors du choc ? dans ce cas, il devait sans doute se trouver à plusieurs dizaines de kilomètre de là, peut-être bien dans la forêt calcinée au loin

Quoi qu’il en soit, Athenodora prit sur elle de s’avancer à l’intérieur de la carcasse et elle fut immédiatement stupéfaite par le spectacle qui s’offrit à son regard. Les entrailles de l’avion était un véritable capharnaüm, un entrelacement des plus désordonné de câbles, de fils électrique pendant dans tous les sens des murs et du plafond de l’appareil, ainsi que de composant électroniques qui avaient été libéré par l’arrache de plaques d’acier recouvrant les murs de l’avion. Comme on disait, même une mère n’y aurait sans doute pas retrouvé ses petits. Dans l’impossibilité de fouiller dans ce désordre, Athenodora se résigna à avancer vers l’avant de l’appareil en jouant constamment de ses mains afin d’écarter les nombreux obstacles qui l’obligeait à e contorsionner afin de pouvoir progresser. Une fois arrivée à ce qui était visiblement le poste de pilotage, la jeune allemande fut confortée dans son idée que cet appareil n’était vraiment pas ordinaire. En effet, elle ne connaissait aucune avion qui avait son cockpit ouvert sur le reste de l’appareil, hormis les petit avions de tourisme… Et cet engin, n’en était indéniablement pas un, c’était certain.

Tout comme le reste de l’appareil, le poste de pilotage était un véritable enfer : Sièges arrachés, bris de verre et instruments de navigation éparpillés un peu partout… Sans parler des vitres de l’appareil, qui n’avait pas été épargnées non plus. Seul ce qui était apparemment les sièges du pilote et du copilote, avait éé miraculeusement épargnés par la violence de l’accident. Après ces premières constatations, Athenodora eu son attention attiré par un fait des plus rassurant :il n’y avait absolument aucun cadavre présent dans l’appareil. D’ailleurs, en y regardant de plus près elle ne voyait même pas la moindre trace de sang. Aucune qui ne soit suffisamment importante, pour qu’elle la remarque en tous cas. Dans ce cas et aussi étonnant que cela pouvait paraître étant donné l’évidente brutalité du crash, les passagers de l’appareil avaient du s’en sortir et quitter l’engin… La question demeurait donc de savoir pour aller ou. Pas à ‘hôpital en tous cas, autrement tout ceci ne serait pas passé totalement inaperçu.

En dépit de ses recherches, plus que superficielles il était vrai, Athenodora ne découvrit rien de plus que le résultat de ses propres constatations personnelles. Il n’y avait apparemment rien de bien utile dans la carcasse, que se soit à utiliser ou bien pour comprendre les évènements qui avaient clairement eu lieu ici. L’état de l’appareil ne permettait même pas de déterminer depuis quand il s’était écraser au sol. Un peu dépitée, Athenodora se décida finalement à tourner les talons et à rejoindre l’extérieur en suivant le même chemin.

Une fois de retour à l’air libre, la jeune allemande soupira longuement et fit mentalement le tour de ses différentes options encore possible… Des options, qui se résumaient en définitif à une seule et unique : pénétrer dans la bâtisse délabré et suivre les instructions de l’hologramme qui, ceci dit, ne lui inspirait pas vraiment confiance.

Athenodora abandonna finalement la carcasse de l’avion derrière elle et se dirigea vers l’entrée de ce qui était autrefois un splendide manoir. Une fois arrivée à l’entrée, toujours entrouverte et diffusant ce mystérieux rai de lumière, elle prit quelques instants afin de repousser son sac en arrière dans le but d’être plus à l’aise dans ses mouvements en cas de problèmes inattendus. Elle réaffirma également une nouvelle fois sa prise sur ses deux lames de quartz tranchantes, par précaution, puis elle poussa doucement la porte afin de faire quelques pas en direction de ce qui était apparemment la source de cette toute aussi mystérieuse, que incongrue lumière.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyMar 23 Avr - 12:34

Après son observation de l'appareil, la jeune femme pu constater que ce qui s'apparentait à un début de soirée commençait lentement mais sûrement à se rapprocher d'un commencement de nuit. Le ciel assombri rendait plus difficile l'observation extérieure, ce qui était hors de propos puisqu'Athenodora choisit de se diriger vers la bâtisse. La porte toujours entrouverte laissait filtrer la lumière du hall, à l'exacte identique à son premier passage sous le porche. Ses lames de quartz atteignant leur durée de vie, l'allemande dû leur imposer une nouvelle apparition pour s'assurer un armement sécurisant.

La porte s'ouvrit sans émettre le moindre grincement. En bon état, elle s'carta sur un hall assez bien tenu. Elle remarqua sans peine l'origine de la lumière en la présence d'un gigantesque lustre pendant du plafond. Face à elle l'espace était imposant et dégagé. Le hall était incroyablement vaste. A plusieurs mètres devant elle se tenait un escalier imposant, comme on en trouve souvent dans ces grandes demeures. Néanmoins, les hauteurs des escaliers étaient quant à eux plongé dans la pénombre. Sur sa gauche s'étendait un vaste espace dont l'éclairage était également éteint. Athenodora pu néanmoins constater la présence de trois portes, l'une sur sa gauche, les deux autres à droite de cet espace.

Sur sa droite, le mur formait une espèce de commencement d'arc de cercle précédé d'une ouverture menant aux fenêtres extérieures brisées, et agrémenté d'une porte ouverte sur une pièce qui elle était bel et bien éclairée, suivant donc l'itinéraire indiqué par l'androïde des grilles. De sa position, l'allemande pu constater qu'il s'agissait également d'un salon. Des canapés confortables pouvant accueillir entre 6 et huit personnes étaient disposés autour de petites tables basses en bois massif. Les voilages pastels des fenêtres abimées balançaient paresseusement dans l'air du soir. Sur la droite, deux portes étaient entrouvertes. Sur l'une d'elle, inclinée dans sa direction, la mutante pu voir les lettres WC agrémenté d'une petite silhouette humaine. Vers la gauche, un escalier en colimaçon montait droit vers les étages supérieurs tandis qu'à leur côté, et à même le mur, un espace se dessinait pour s'enfoncer et lentement, s'écarter, révélant un ascenseur aux lumières artificielles et glaciale tranchant avec le décor de la pièce pourtant chaleureux. En s'avançant vers l'entrée de ce salon, Athenodora réalisa la présence d'un mouvement, à raz du sol, mais en tournant la tête, elle ne vit rien d'autre que l'un des canapés.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyMar 23 Avr - 15:37

En s’approchant de la porte d’entrée du manoir, Athenodora entit soudainement une vide se faire au creux de ses mains. Instinctivement elle posa son regard sur ces dernières en les tournants afin de voir le creux de ses paumes… Fichu créations éphémères, maugréa-t-elle alors en son for intérieur, ce n’était pourtant le moment de la lâcher. Ne pouvant toutefois ne rien faire de plus concernant cette défaillance malvenue, la jeune allemande ne pu que réitérer ces deux lames de quartz afin de se sécuriser à nouveau.

La porte d’entrée s’ouvrit sans émettre le moindre son, ce qui lui parut bien étonnant étant donné l’évidente vétusté des lieux. Mais au moins, avait-elle finalement l’opportunité de découvrir que la mystérieuse lumère n’était rien de plus que l’éclat lumineux d’un énorme lustre suspendu au plafond. Comme pouvait le laisser supposer l’extérieur de la bâtisse, l’intérieur était très vaste. L’obscurité de la plupart des endroits de ce hall aux multiple ramifications atténuait sans doute légèrement l’espace réel, qui, à vue de nez semblait se prolonger sur plusieurs bon mètres à l’instar des marches du grand escalier qui lui faisait face à quelques pas de là. A un moment, Athenodora songea à monter ces dernières et à aller explorer l’étages. Toutefois, elle renonça très rapidement en se disant que cela ne servirait sans doute à rien. De plus, le vilain hologramme lui avait parlé de se rendre elle ne savait trop ou précisément, pour sa sécurité. Ce qui signifiait donc qu’un danger rôdait dans la pénombre, peut-être prêt à lui bondir dessus au moindre moment d’hésitation de sa part.

Cependant et même si les lieux donnaient le sentiment d’être lugubre à souhait, elle doutait assez fortement qu’il y ai encore quoi que ce soit de présent ici. Car après tout, il n’y avait plus personne ici depuis un certain temps déjà et si l’attaque ou ce qui avait causé tous ces dégâts avait cessé, il n’y avait donc plus la moindre raison que les dits agresseurs soient encore présent sur les lieux. La jeune allemande n’en abandonna pourtant pas pour autant ses deux armes improvisées… Juste au cas ou, on ne savait jamais en fin de compte…. La sûreté était également sa sœur et, par définition, la prudence sa troisième mère.

Suivant les indications de l’apparition fantomatique du portail, Athenodora dirigea donc, avec lenteur, ses pas sur sa droite afin de rejoindre une pièce à la porte grande ouverte et, elle aussi, éclairé au même titre que le hall. C’était un peu comme si le chemin avait été balisé, se dit-elle alors en une réflexion toute personnelle. Est-ce que l’hologramme qui l’avait accueilli été relié par un quelconque système à la maison, lui permettant ainsi d’en contrôler les fonctions telle que l’éclairage ? Dans ce cas, il s’agissait sans doute la d’une intelligence artificielle, plus qu’un bête hologramme… Le genre de système hors de prix dont elle avait toujours rêvé, mais à la porté de peu de bourses et notamment de la sienne

Alors qu’elle n’allait pas tarder à franchir la porte de ce qui s’était révélé, vu de loin, une sorte de petit salon dont l’ameublement laissait à penser qu’il pouvait tout de même accueillir un certain nombre assez conséquent de personnes, son regard fut brusquement attiré par un mouvement aussi subtil que invisible, sur le sol de celui-ci. Immédiatement et sans vraiment y réflechir Athenodora tourna son regard sur le côté afin de voir si elle pouvait identifier ce qui avait provoqué ce mouvement, mais malheureusement elle ne vit rien : Soit la chose en question était bien trop rapide pour elle, soit elle avait tout simplement rêvé. Ce qui, étant donné l’endroit, ne serait pas étonnant. Si elle se laissait allé, la jeune allemande s’attendrait presque à voir surgir un ou deux fantômes.

Toutefois, les paroles de l’hologrammes lui revinrent encore une fois en mémoire… Pour sa sécurité… Le sou-sol… Oui, songea alors Athenodora en émettant un rictus aussi bref que faible… Mais comment pourrait-elle être en sécurité, si elle devait traverser une pièce ou, justement la chose dangereuse rôdait furtivement ? Demeurant sur le seuil de la pièce, elle inspecta rapidement du regard cette dernière et, hormis la porte des toilettes, toujours utile lorsque un sentiment de peur, fut-il contrôlé, risquait de vous donner envie de vous soulager à l’insu de vôtre propre gré, Son attention fut attiré par un renfoncement sur la gauche, juste à côté d’un escalier en colimaçon qui se dirigeait lui aussi vers les hauteurs de la bâtisse. Ce renfoncement se prolonger sur une certaine distance, pour finalement laisser apparaître un ascenseur métallique et sans âme auréolé d’un lumière dénuée de la moindre chaleur. La chose dénotait assurément dans le décor tout aussi classique que chaleureux du petit salon, mais ce n’était pas là le principal sujet d’inquiétude de la jeune allemande qui prit quelques instants afin de réfléchir. Soit elle pénétrait dans la pièce et fonçait à tout vitesse vers ce fameux ascenseur, soit elle tentait de déterminer la nature de ce qu’elle avait vu… Ou cru voir, elle ne savait plus vraiment quoi penser dans cette atmosphère de mort et de désolation. Dans le premier cas et si elle n’avait pas rêvé, elle risquait de se faire attaqué par elle ne savait trop quoi et accessoirement, de l’entraîner avec elle dans ce soit-disant en droit ou elle serait, selon l’hologramme, éventuellement en sécurité. Le doute persistait dans son esprit, car après tout elle ne pouvait que se fier à la parole cybernétique d’un vulgaire programme informatique. Comme homme ou femme de confiance, on pouvait aisément trouver mieux, c’était certain.

Peu désireuse de se faire mordre ou griffer par qui ou quoi que ce soit, Athenodora resta donc immobile sur le pas de la porte du petit salon et décida de tenter quelque chose afin d’attirer l’éventuel attention de ce qui n’avait été pour elle qu’une ombre fugace. Libérant sa main droite en glissant la lame de quartz s’y trouvant auprès de sa jumelles de la main gauche, Athenodora replia sa main libre sur elle-même et se concentra afin d’y faire surgir une poignée de petites billes de roche, de la taille d’une petite perle. Une fois cela fait, elle projeta alors sa main en avant et l’entrouvrit rapidement afin de projeter les dites billes de roche sur le sol afin qu’elles roulent brièvement, pour offrir un simulacre de mouvement à la chose éventuelle qui se trouvait, tout aussi éventuellement, dans la pièce.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyMer 24 Avr - 17:39

Il fallu près un peu plus d'une minute à la mutante pour créer quelques billes de pierre. envoyées sur le plancher du salon, elles émirent un son assez proche d'une poignée de gravier, la lourdeur en plus, roulant sur un ou deux mètres avant qu'un tapis n'arrêtent leur course. L'effet désiré fut néanmoins obtenu.

Sentant du bruit s'approcher de lui, l'intrus se déplaça dans le sens opposé, se révélant cette fois-ci entièrement à Athenodora. Passant de l'arrière d'un premier canapé à l'abri relatif d'un second fauteuil, l'ombre dévoila une fourrure de diverses nuances de gris, une queue touffue barrée de cerceaux noirs et dans le même ton, un masque sur ses petits yeux vifs.

Spoiler:

Visiblement, une porte ouverte laissait également entrer les indésirables.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyJeu 25 Avr - 12:56

Lorsque les billes de pierres créées roulèrent avec lourdeur sur le sol du salon, Athenodora remarqua presque immédiatement un mouvement rapide se manifester de l’arrière d’un des canapé en direction d’un fauteuil. L’espace entre les deux meubles lui permit toutefois d’apercevoir brièvement ce qui lui apparut être une fourrure de teinte sombre, ce qui lui fut très rapidement confirmé quand la créature en question osa un regard curieux et, sans doute quelque peu méfiant, dans sa direction. Ce faisant, elle laissa alors apparaître une apparence qui n’était pas sans rappeler quelque chose à la jeune allemande, qui reconnu alors presque instantanément… Un raton laveur ?

De surprise, ses yeux s’écarquillèrent. Ce n’était finalement qu’un simple raton laveur et non pas une quelconque créature dangereuse prête à lui sauter dessus telle une furie assoiffée de sang. Dans un sourire moqueur envers elle-même, Athenodora se traita intérieurement d’imbécile en se grondant de s’être laisser aller à imaginer des choses complètement farfelues. De toutes façons, qu’est-ce qu’elle pouvait bien trouver ici, si ce n’était des animaux sauvages ? Surtout, avec une forêt aussi proche. Mais la présence du petit animal, sympathique au demeurant, lui laissait cependant entrevoir que les évènements qui avaient détruit cet endroit avaient du se passer depuis un certain temps déjà, pour que la vie sauvage ai commencé à s’emparer ainsi de la demeure humaine.

Rassurée, même si elle ne l’avouerait jamais à qui que ce soit, Athenodora e laissa finalement aller à un certain délassement. Elle ne renouvela d’ailleurs pas ses larmes de quartz, jugeant celles-ci quelque peu inutile dans la situation présente. Dans un soupir, elle commença alors à fouiller dans ses poches en regardant le raton laveur visiblement aussi craintif que curieux de sa présence dans cet endroit, en se disant que la petite boule de fourrure lui avait fichu une sacré frousse mine de rien. Après une poignée de secondes, Athenodora sortit finalement de ses poches une barre de chocolat avec des morceaux de noisettes à l’intérieur et, après avoir déchiré l’emballage de cette dernière, elle la cassa en deux. Elle en avala la première moitié, avant de s’agenouiller et de lancer doucement, sans le moindre geste brusque, la seconde en direction du raton laveur. C’était en quelque sorte comme une récompense pour ne pas avoir été, en fin de compte, un vilain monstre effrayant et désireux de manger de la gastronomie allemande aujourd’hui.

Athenodora lui sourit brièvement tandis que le petit animal semblait hésiter à s’approcher du morceau de barre chocolatée, puis après quelques instants à le contempler elle se releva finalement et fit précautionneusement le tour de la pièce afin de ne pas le déranger plus que nécessaire… Après tout, elle non plus n’était pas chez elle lorsqu’elle y songeait bien. La jeune allemande se dirigea alors en direction du couloir menant à l’ascenseur et pénétra à l’intérieur de celui-ci. Une fois fait, elle appuya alors sur le bouton ou était inscrit ‘’–1’’, conformément aux indications de l’hologramme.

La descente fut assez rapide et une fois arrivé, la porte de l’ascenceur s’ouvrit doucement afin de laisser apparaître un environnement qui n’avait absolument plus rien à voir avec l’aspect chaleureux et légèrement cosy, du rez-de-chaussée. Ici, tout n’était que métal et lumières artificielles… Après cette constatation, somme toute sans le moindre intérêt, Athenodora continua de suivre les instructions de l’hologrammes et poursuivit son chemin en empruntant le premier couloir sur sa droite. Comme l’entité immatérielle le lui avait dit, une porte se trouvait effectivement tout au fond de ce couloir. C’était sa destination apparemment, même si elle continuait de douter quelque peu de l’intégrité de sa sécurité dans cette pièce se trouvant dans un sous-sol complètement inconnu.

Ceci étant dit, maintenant qu’elle était venu jusqu’ici elle n’allait certes pas reculer… Advienne que pourra, se dit-elle alors tout en finissant d’avaler son morceau de barre chocolaté tandis qu’elle s’approchait de cette mystérieuse pièce. Une fois arrivée devant celle-ci, Athenodora préféra tout de même faire preuve d’une certaine prudence et, au lieu d’entrer vivement dans la pièce, elle se contenta d’en ouvrir doucement la porte afin de pouvoir jeter un coup d’œil à l’intérieur de cette dernière tout en demeurant sur le pas de ladite porte.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyJeu 25 Avr - 17:43

Le mammifère eut un mouvement de recul instinctif quand une chose humaine non identifiée glissa sur le parquet non loin de lui. Son regard vif repassa sur l'allemande qu'il scruta avec un air de méfiance toute animale. Au bout de quelques secondes, il se décida à s'avancer par curiosité, humant l'air, mais se ravisa au prochain mouvement de la mutante. Veillant à se tourner pour la suivre des yeux il se déplaça naturellement dans la direction opposée, tournant autour de la demie-barre de chocolat dont il se rapprocha mine de rien. Alors qu'Athenodora franchissait l'ouverture de l'ascenceur, il saisit le chocolat entre ses crocs pour foncer en quatrième vitesse hors du salon, cherhant sans doute un espace moins fréquenté pour s'adonner à la consommation de ces calories bienvenues.

Suivant les indications de l'androïde de l'accueil, la mutante amorça une descente dont la longueur laissait présager de la profondeur de ce fameux niveau -1. Arrivée, le couloir ui s'étendait n'avait effectivement plus rien de chaleureux, à plus forte raison compte tenu du fait que, au-delà de la bifurquation de droite, le reste de ce chemin non indiqué par le robot était plongé dans le noir.
Dans la direction recommandée, Athenodora pu voir cette fameuse porte au fond, circulaire, barrée d'un "X" en relief. En se rapprochant, l'allemande remarqua sur sa gauche, contre le mur jouxtant cette entrée, des tâches brunes qui s'achevaient sur le sol. Tendant une main pour actionner l'ouverture, elle n'eut pas le temps d'atteindre le boitier de commande que les portes s'ouvrirent instantanément sur une sorte de passerelle menant à un fauteuil qui semblait n'attendre qu'elle. La passerelle dominait le vide ce ce qui semblait être une gigantesque pièce sphérique.


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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyVen 26 Avr - 12:10

Déjà, la porte ronde avec un ‘’x’’ gravé dessus tellement énorme que quelqu’un aurait sans doute pu le voir de la lune,, Athenodora avait trouvé cela un peu… Comment dire… Surprenant.. Tout aussi surprenant, fut l’ouverture de ladite porte, qui s’effaça devant elle alors que sa main n’avait même pas encore atteint ce qui lui avait semblé être une sorte de bouton d’ouverture… Tout au moins, l’avait-elle supposé étant donné que rien de plus ressemblant ne lui apparaissait au regard. La jeune allemande connaissait les touches tactiles, mais pas encore les touches tactiles à distance, on n’arrêtait vraiment pas le progrès décidément. Toutefois, elle s’interrogea sur la possibilité que cette ouverture ‘’à distance’’, soit éventuellement l’œuvre de ce curieux hologramme qui lui avait indiqué de venir dans ce sous-sol à moitié éclairé. Si tel était le cas, alors cette propriété était sacrément bien équipé pour une habitation civile… Trop peut-être ? La question se posait en effet, car qui possédait un sous-sol avec des couloirs aux murs d’aciers ? Pas le commun des gens en tous cas.

Athenodora avait progressée dans le couloir menant à la curieuse porte, à tâtons. Elle ne savait pas si la lumière était en panne ou bien si le système d’intelligence artificielle de la bâtisse la pensait capable de faire preuve de nyctalopie, mais heureusement ce couloir était tout en ligne droite et sans le moindre obstacle. Il lui avait donc suffit de rester plus ou moins au centre de ce dernier et d’avancer prudemment.

Mais la chose la plus surprenante qui s’offrit à ses yeux, fut bien l’aspect et le contenu de ladite pièce située derrière l’épaisse porte personnalisée. A vrai dire, le spectacle laissa durablement sans voix. Qu’aurait-elle pu dire de toute façon.. ? C’était la première fois de sa vie que Athenodora voyait une pièce de ce genre, visiblement aussi ronde qu’une boulle de billard, quoi qu’elle ne pouvait pas vraiment voir le fond de la pièce situé sous le niveau de la passerelle métallique qui reliait l’entrée à un fauteuil, dont l’usage en ce lieu des plus dépouillé lui échappait véritablement. Les murs, si on pouvait parler de plusieurs murs avec une pièce apparemment sphérique, paraissaient être tapissé de plaques de métal, du moins le supposait-elle. En dépit de la lumière de la pièce, plutôt éblouissante après les ténèbres désolées du paysage de la surface, elle avait quelque mal à définir précisément la nture de ce ou ces murs.

Quoi qu’il en soit et en dépit de l’étrangeté de la pièce immaculée, celle-ci ne semblait pas présenter le moindre danger… Tout au moins cela avait-il été la pensée de la jeune allemande, avant que son regard ne soit attiré par des curieuses traces sur le murs extérieur gauche, tout proche de la porte. La lumière de la pièce inconnue lui permettait de les voir plus ou moins clairement et leur couleur, associée à l’aspect lancinant des traînées qu’elles formaient jusqu’au sol, lui fit immédiatement penser à quelque chose qui ne lui était pas forcément inconnu… Quelque chose, qui lui donna un léger frisson dans le dos. La disposition des dites traces laissait supposer à Athenonora qu’elles avaient été faites juste avant de pénétrer dans cette fameuse pièce. Pourtant, à première vue il ne semblait pas y avoir de suite sur la passerelle. C’est alors que son regard se porta avec hésitation sur les profondeurs de la pièce sphérique… Non, elle préférait ne même pas y penser, autrement elle ferait immédiatement demi-tour, c’est sur.

Un soupir de dépit fusa finalement des lèvres closes de la jeune allemande. Au point ou elle en était, elle pouvait bien aller voir ce fauteuil et, une fois cela fait, repartir si elle ne découvrait rien de bien intéressant. Alors, avec une prudence toute instinctive, Athenodora commença par poser un pied sur la passerelle d’acier afin de s’assurer de sa solidité. Il fallait bien l’avouer, une structure aussi fine qui ne reposait quasiment sur rien, hormis son point d’ancrage situé sous la porte d’entrée, ce n’était pas fait pour rassurer.
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MessageSujet: Re: 02.04/03.C.Premier contact   02.04/03.C.Premier contact EmptyVen 26 Avr - 18:34

Seul le prolongement du couloir, celui qui ne respectait pas l'itinéraire indiqué par l'androïde, était plongé dans les ténèbres. Le chemin parcouru par Athénodora était baigné de cette umière pénétrante si caractéristiquement artificielle.
L'ouverture faite, le fauteuil semblait presque l'inviter à venir s'installer. Mais la confiance toute relative et judicieuse de la mutante la fit hésiter. Quand finalement elle se décida, sa jambe franchit le seuil.

Le sol qu'elle perçut était, comme il semblait l'être à sa vue, parfaitement solide. Elle ne ressenti aucun relief, à l'exacte identique de l'apparence si lisse de la passerelle. Il n'y eut pas la moindre vibration, ni même le moindre frémissement pouvant laisser supposer une quelconque instabilité. Puis s'avançant après s'être assurée de la sécurité relative de sa destination, Athenodora ressenti cette impression qui deviendrait presque familiaire, d'une légère retenue dans l'air, comme lorsqu'elle avait passé les grilles de l'entrée. Le décor futuriste changea alors du tout au tout.


Hall d'embarquement, description a écrit:
Le sol de la salle semble être composée d'une seule et unique pierre parfaitement lisse quoique tâchée ici et là par l'humidité. Installés en un large arc de cercle, neuf cadres semblables à des portes se côtoient. Le long des rebords métalliques de l'installation, des lignes sont perceptibles. Sur trois de ces cadres, les motifs linéaires sont illuminés dans une teinte légèrement bleutée. Celui du centre s'avère d'une taille plus imposante que les autres, pulse légèrement d'une couleur jaune. Les autres cadres sont totalement inactifs. Devant cette construction, au centre même de la pièce, une console large de trois mètres est ornée de multiples boutons, leviers et autres potentiomètres clignotent dans la même nuance de bleu que certaines des "portes".

S'élevant de la console, une sorte de cadre de verre se dresse à la verticale, affichant en transparence une série de symboles issus d'une écriture inconnue des x-men. A la place des torches, une sorte de lustre pend au plafond, brûlant lui aussi de quelques chandelles qui ne semblent compléter parfaitement l'éclairage de la salle.

Apparaissant sous le cadre de cette "porte" centrale, l'allemande pu remarquer une présence assise à même le sol glacé, vêtue d'un pull informe, un pentalon de toile, et de simples chaussettes.


[HJ]Merci d'avoir participé à cette visite express de Graymalkin. Tu peux dès à présent rejoindre tes camarades d'infortune juste là.[/HJ]
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