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Fiche numéro XW-050
Nom : Rhoemer
Prénom : Alix
Nom de code : Night Air
Date de naissance : 18/11/2030
Âge : 15 ans
Lieu de naissance : Johannesburg (Afrique du Sud)
Nationalité(s) : Sud-Africaine
Taille : 1m61
Poids : 61 kgs
Langues parlées : Anglais sud-africain (langue maternelle), afrikaans (seconde langue), zoulou (bases)
Pouvoir :
Génération de maladies, acides et poisons par l’intermédiaire d’une toxine sécrétée par l’organisme. Les pouvoirs incluent la génération « normale » des poisons et maladies, mais des versions modifiées peuvent exister, comme une maladie au temps d’incubation réduit ou un poison aux propriétés inédites ; dans le meilleur des cas, on peut même avoir quelque chose de complètement inédit.
Alix sécrète cette toxine en permanence, empoisonnant tout et tout le monde aux alentours. La seule solution pour le moment consiste à lui faire porter une combinaison de protection afin de ne pas transformer ses environs en catastrophe biologique.
Savoirs particuliers :
- Bases de biologie, physique et médecine
- Connaissances théoriques sur le combat à l’épée et les armes à feu
Sport(s) pratiqué(s) :
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Description physique :Alix est une belle jeune fille, si on en croit le bon sens et pas les magazines de mod ou de la « reine de beauté » du lycée. Plutôt grande pour son âge et de corpulence normale par rapport à sa taille. Arborant des cheveux d’un roux sombre tirant sur le rouge qu’elle porte longs et raides, une silhouette un peu plus large que la moyenne et des courbes assez développées pour titiller les hormones des garçons de son âge et celles… D’autres personnes plus âgées.
Un cas typique de « girl next door », comme diraient les Américains.
Oui mais non. La toxine qu’elle sécrète a prélevé son tribut sur son apparence.
La peau d’Alix est sèche et craquelée à de multiples endroits et forme des plaques sombres, allant d’un beige terne au noir d’encre. Par endroits, un fluide poisseux noir et puant, ressemblant à du goudron, perle par les craquelures de la peau ou les orifices naturels : cette fameuse toxine qui fait d’elle un désastre biologique.
Ses yeux d’un bleu naturel sont désormais d’un gris nacré, pupille, iris et sclère. Pas une étincelle de vie dans le regard : toujours les mêmes yeux éteints et ternes. Tout son corps est couvert d’une fine couche de poussière grisâtre, qui repousse peu importe combien on la brosse ou l’asperge.
Certains disent qu’on dirait un zombie. C’est le mot : Alix a tout de la déterrée. Une déterrée qui peut vous flanquer la peste juste en se tenant à côté de vous.
Caractère : Alix souffrait du syndrome du héros déchu, si on peut dire. Quand on veut sauver la veuve et l’orphelin, mais qu’on a un pouvoir de mutant qui tombe quelque part entre « rêve d’un bio-terroriste » et « cauchemar d’une fac de médecine », ça va être dur d’avoir une réputation digne de Superman. Quand Alix l’a compris, ça a « cassé » quelque chose dans sa tête. Que signifie être un « gentil » et un « méchant » ? A partir de quand peut-on se mettre dans le camp des « héros » et dans celui des « vilains » ? Peut-on être un héros quand on a un pouvoir tourné vers le Mal ?
La réponse à toutes ces questions, excepté se prendre la tête et maudire la génétique chaque jour ? Être un héros méchant.
Alix sauvera peut-être la veuve et l’orphelin, mais si on peut le faire en diluant à l’acide la tête d’un criminel ou en lui filant la variole, encore mieux. Son pouvoir est désastreux et meurtrier ? Tant mieux. Faire face à un individu qui crache du feu ou est assez fort pour stopper une voiture d’une main est flippant, mais moins si on sait qu’il ne vous tuera pas au final. Affronter quelqu’un capable de vous donner la peste et qui le fera sans battre un cil si elle pense que vous l’avez mérité? Cauchemardesque.
Ca peut sembler fou, mais passer trois ans dans une super-prison avec des gardes aux abois comme seul vrai contact humain et quelques mois en "super-haute sécurité", ça attaque.
Difficile de dire s’il s’agit d’un anti-héros ou d’un anti-vilain, mais une chose est sûre : s’il faut faire la part du feu, quelqu’un tient déjà la torche. Une torche parfum gaz moutarde, choléra et/ou acide chlorhydrique.
Historique :Fille unique d’un couple de classe moyenne supérieure à Johannesburg, Alix grandit sans histoires. Papa et Maman gagnaient assez bien leur vie pour offrir à la petite famille tout le luxe moderne dont une famille du 21ème siècle pouvait rêver, leur petite fille était assidue à l’école ainsi que sage et polie… Il y avait bien ces affreux mutants dont on entendait parfois parler et qu’on croyait disparus au début du siècle, mais le gouvernement mettait un point d’honneur à les traquer et les faire disparaître. Cette vermine ne pouvait apporter que des ennuis : comment faire confiance à une personne qui peut lire vos pensées ou cracher du feu ?
Heureusement que la petite Alix n’était pas un monstre comme ça. Elle deviendrait une belle jeune femme un jour, aurait un bon métier et une bonne situation et ferait ce qu’elle voudrait. Mais que voulait-elle ?
Ce qu’elle voulait, c’était devenir un héros. Comme les chevaliers qui combattaient les dragons et les sorcières pour sauver les princesses, les flics de film qui ignoraient leurs directives pour capturer les bandits ou les super-héros qui étaient craints de tous, mais adorés quand ils stoppaient une invasion d’aliens. Combien de fois, quand elle était gamine, elle admirait les rues depuis son balcon, la nuit, une nappe autour du cou en guise de cape, à attendre le bruit de la voiture des bandits fuyant la police ou les cris au secours d’une victime, quelques secondes avant l’arrivée du héros ?
C’était décidé en ce qui la concernait : les vrais héros comme Batman n’existaient pas, mais les gens qui se décarcassaient pour sauver des vies comme les pompiers et les policiers, si. A défaut de voler dans le ciel de Métropolis ou d’attendre le Bat-signal, Alix poursuivrait les criminels !
S’investissant à fond dans le sport à l’école et dévorant les bibliothèques et Internet à la recherche d’ouvrages sur le combat sous toutes ses formes, notre sud-africaine préférée n’avait qu’une idée en tête : devenir policier, pompier, soldat ou quoi que ce soit. Les autres pouvaient aller explorer l’espace, devenir des footballeurs ou des top-models autant qu’ils voudraient, quand ils se feraient agresser dans la rue ou que leur maison prendrait feu, qui viendrait les sauver ?
Si c’était si facile…
Janvier 2042. Un jour normal d’école à Johannesburg. Des leçons à apprendre, des exercices à faire… Et une gamine de 12 ans à qui on demande d’aller au tableau. Alix ne se sentait pas bien ce jour-là : quelques nausées et un peu de fièvre. Maman mit ça sur le coup des règles envoya sa fille à l’école. Et bien sûr, c’était elle qui devait se cogner la correction d’un problème de maths. Seulement, une fois arrivée au tableau, les nausées se transformèrent en envie de vomir. Le temps que le professeur ou qui que ce soit réagisse, Alix vomissait ses tripes devant le tableau.
Mais au lieu de restes de chocolat chaud et de tartines beurrées, ce qui sortit de l’estomac de la gosse ressemblait plus à du goudron. C’était noir, visqueux, puant… Et ça dissolvait le carrelage de la salle de classe !
En voyant cette horreur, Alix perdit connaissance sous le choc, juste le temps d’entendre son prof hurler.
Le réveil fut brutal. Alix émergea dans une pièce blanche, pieds et poings sanglés à un lit d’hôpital, mais surtout muselée comme un chien. Un tas de machines bizarres, reliées à des intraveineuses et des électrodes positionnées un peu partout sur elle, entouraient le lit. A part une porte et des personnes habillées en docteurs derrière une vitre blindée qui l’observaient, admiraient des écrans d’ordinateur et discutaient fébrilement, rien d’autre. Quand elle commença à s’agiter et crier pour savoir ce qui se passait, un des « docteurs » appuya sur un bouton et sa voix retentit dans la pièce. Il lui dit qu’elle avait vomi quelque chose de très laid. Que ça avait fait un trou dans le sol de la classe. Que ceux qui se trouvaient dans la classe avec elle étaient très malades, qu’on avait trouvé plein de maladies dans ce fluide noir… Mais surtout que c’était une preuve de mutation. Et que les mutants ne pouvaient plus vivre avec leur famille. Qu’elle serait emmenée dans un camp spécial ou elle vivrait avec des gens comme elle.
« Camp spécial » ? Soweto II, oui ! Même les chiens savaient que l’apartheid était de retour en force, mais que c’étaient les mutants qui étaient parqués et traités comme des sous-hommes. Se faire recenser comme mutant ici, c’était demander un aller simple pour l’abattoir !
Mais peu importe l’effort fourni, Alix ne réussit pas à se détacher, même pas quand le monsieur en combinaison de protection entra dans la pièce et lui planta une grosse seringue dans le bras. Puis, trou noir…
Pour se réveiller dans une autre pièce blanche, toute petite. Elle était détachée, cette fois. Une autre voix retentit dans un haut-parleur pour lui dire d’un ton autoritaire qu’elle était officiellement morte, qu’elle finirait sa vie dans cette pièce et que toute tentative d’évasion lui couterait sa peau, le tout assaisonné de plusieurs insultes anti-mutants. Bienvenue au camp.
Les trois années qui suivirent furent glauques, si on peut dire. Ses pouvoirs la rendant trop dangereuse pour sortir, Alix restait confinée dans sa cellule stérile, le seul contact avec l’extérieur étant le sas à repas et l’éventuel garde qui regardait à travers une petite fenêtre dans la porte quelle « abomination » ou « monstruosité » se trouvait là-dedans et pourquoi il ne fallait surtout pas la laisser sortir.
Trois ans avec un cube blanc de 3m sur 3 comme environnement à réfléchir sur ses rêves brisés et se faire traiter d’erreur de la nature, ça influence les gens. En mal.
Son pouvoir était « un cadeau des Enfers » ? Elle était « un monstre » ? Elle voulait être un « héros » ? Les deux sont pas incompatibles… Vous voulez un démon ? Vous allez en avoir un.
Il lui fallut 3 ans d’entraînements en cachette (utiliser son pouvoir équivalait à demander à se faire au mieux punir sévèrement, au pire exécuter sommairement) : mémoriser les rondes des gardes pour savoir à quel moment l'un d'eux passait près d'elle, se contrôler au maximum pour que personne ne se dise "Hey, pourquoi il y a un mur à moitié dissous dans la cellule de la fille qui transpire du goudron ?", comprendre pourquoi une fois, la toxine générait de l'acide et pourquoi une autre fois des maladies, tester s'il n'y avait pas un moyen d'utiliser son pouvoir sans au passage se détruire l'épiderme... Tout ça en cachette et irrégulièrement. Plus d'un fois, il avait fallu recommencer la planification à zéro à cause d'un garde plus persistant que la moyenne, d'une patrouille qui changeait d'heure à l'improviste ou d'une alerte à l'évasion. Oh bien sûr, Alix s'était pris plus d'une fois des sédatifs, des décharges électriques, des balles en plastique ou un séjour en haute sécurité (comprenez "enfermée dans un compartiment complètement étanche de la taille d'un cercueil et sanglée comme une paupiette avec des intraveineuses et un masque respiratoire pour vivre, le tout en étant conscient") pour la calmer et la dissuader de continuer. Tout ça à résulté en un entraînement irrégulier, incomplet et souvent entravé, voire inutile (combien de fois il avait fallu recommencer à zéro le passage "Générer une quantité d'acide pas trop grosse" après s'être fait endormir ou électrifier), mais au final...
La semaine suivante, il y eut une évasion au centre. Un des mutants jugés les plus dangereux avait filé. En dissolvant la porte de sa cellule, un mur et un grillage. Et 3 gardes qui ont essayé de la stopper.
Maintenant, il y a une mutante plus toxique que les archives d’un département d’immunologie en liberté en Afrique du Sud… Où est-elle ? Que veut-elle ? Que va-t-elle faire ? Bonnes questions.
Nombre de points initiaux : 4
PS : Nom de l’avatar : « Zombie Girl », par FallenLord
PPS : Sélène Matthew (en partie grâce à qui je connais le forum) vous passe le bonjour et s’excuse de son manque de volonté et de ne pas avoir repris son perso.
Allez un petit effort pour nous décrire un peu plus comment ton personnage a pu s'entraîner dans de telles conditions, surtout si utiliser son pouvoir était strictement interdit. Rendre malade les gens alentours ça ne passe pas inaperçu.
