Lorenzo Mancini

Fiche numéro XM-046 Nom : Mancini Prénom : Lorenzo Nom de code : Claymore Date de naissance : 09/05/2009 Âge : 36 ans (nous sommes en 2045) Lieu de naissance : Florence (Italie) Nationalité(s) : italienne Taille : 1m83 Poids : 72 kgs Langues parlées : Italien, Anglais, Arabe Pouvoir : Destruction du vivant - Guérison Savoirs particuliers : Culture littéraire européenne Médecine Barman Sport(s) pratiqué(s) : Escalade

Description physique :

Lorenzo est relativement grand et possède une silhouette athlétique. Les traits de son visage sont harmonieux, il a les yeux marron, des cheveux châtains foncés, une mâchoire fine, délimitée par une barbe peu fournie, des sourcils épais, des pommettes saillantes, des lèvres fines, et un nez légèrement tordu suite à coup de poing.

Il ne choisit rarement ce qu’il porte, piochant presque au hasard ses vêtements ce qui peut donner à l’ensemble une allure assez excentrique ou complètement inélégante mais on le voit généralement avec une chemise sur le dos. Il est toujours habillé d’une manière décontractée. Ses expressions faciales sont très variées mais il arbore généralement un léger sourire penseur, son regard reste toujours très attentif et ne cesse de détailler ce qui l’entoure.

Si son pouvoir de guérison est activé, Lorenzo émet une faible lueur blanche. Si son pouvoir de destruction du vivant est utilisé son physique dégénère et utilisé fortement, il peut prendre l'aspect d'un semi-squelette, semblable à un zombie. Lorsqu'il ressent des émotions particulièrement fortes positives ou négatives son physique change de l'une ou l'autre de ces manières. Il peut choisir cette apparence volontairement.

Caractère :

La personnalité de Lorenzo est plus ou moins affirmée selon les circonstances. Mais c'est avant tout un homme extravagant, provoquant, solitaire, réfléchi, d'abord centré sur ses intérêts personnels que ceux des autres. Assez lunatique et imprévisible, il peut changer d'humeur brusquement. Il profite au maximum du temps présent, pour éviter de songer au passé qui est pour lui un motif de culpabilité. A ce titre, il est hédoniste, et profite pleinement des plaisirs du quotidien qu'ils soient considérés comme malsains ou neutres. Puisqu'il faut mourir et puisqu'on ne sait pas de quoi demain est fait, le présent doit être le plus agréable possible. Il ne craint pas les autres, ni le ridicule. Il est indéniablement téméraire, courageux à la limite de l'inconscience. Rêveur, il adore lire, trouvant dans les romans un moyen de fuite. Lorenzo s'avère intelligent et assez vif quand il est sous pression mais dans le quotidien, il est paresseux et ne tient pas trop à se poser de questions. Il est respectueux des autres et ses talents de guérisseur le font passer pour un humaniste, alors qu'en vérité, ce qui l'amuse, c'est d'user de son pouvoir pour ressentir l'organisme. Sa personnalité a subit un récent changement, lui conférant un aspect assez sombre, puisqu'il prend plaisir à se venger (cf Historique). Il se montre responsable mais à une façon bien à lui d'envisager la pédagogie.

Jeune, Lorenzo se fait remarquer par son intelligence mais aussi et surtout par son indiscipline, il se bagarre pour défendre les plus jeunes, fait des bêtises, se révèle paresseux et assez vaniteux. Très tôt, il possède un caractère passionné, une humeur fantasque. Il est agnostique et misanthrope. Il mène toute sa jeunesse une vie de débauche dans le bar où il travaille, altérant sa santé et le ruinant. Il entretient de nombreuses relations avec des femmes mais aussi et parfois des hommes. Il n’est jamais véritablement tombé amoureux avant de rencontrer Fatima. De plus en plus égoïste, il fait aussi de moins en moins confiance à ses proches et a des dérives paranoïaque. On le dit fou, méchant et dangereux à connaître. Il parle franchement et est totalement libéré, il aime provoquer et s’emporte facilement. Il peut se montrer odieux et grossier en état d’ébriété. Il rejette souvent la société. Hédoniste à fond. Il aspire à une liberté totale et reste franc. Il a l’impression d’être habité par plusieurs personnes à la fois tant ses humeurs peuvent être changeantes. Il est homme à contradiction. Joyeux mais se plaint parfois, patient mais pas endurant, doux et calme mais a parfois des accès de colère. Son cœur et sa raison s’opposent toujours en permanence. Il est autoritaire mais défend des idées libérales. Il fait parfois des dépressions mais est un bon vivant. Vie de débauche mais but noble et idéal, il craint en même temps la punition divine.

Historique :

Maria était devant sa télévision lorsqu’elle perdit les eaux, plus d’un mois et demi avant le terme prévu. L’accouchement se passa aussi bien que possible pour la mère mais l’enfant n’avait pas fini sa croissance, il fut placé en couveuse durant un mois. Second enfant du couple Mancini, le prématuré fut appelé Lorenzo, comme son grand-père paternel. Après les quatre semaines passées en couveuse, les médecins décrétèrent le nouveau-né apte à vivre au sein de sa famille. Entouré de l’affection prévenante de ses parents et de sa grande sœur, Lorenzo évolua dans un cadre serein et sa santé - au départ fragile - fut rapidement excellente. Toutefois, sa famille et ses maîtres d’école remarquèrent quelques étrangetés dans son comportement : une tendance marquée pour la solitude, des troubles de la communication verbale et un intérêt disproportionné pour des activités restreintes telle que la structure moléculaire. Le diagnostic tomba rapidement et Lorenzo fut suivi par des éducateurs spécialisés dans l’autisme. D’un autre côté, Lorenzo se révélait assez mâture pour son âge et remarquablement intelligent dans de nombreux domaines. Malheureusement, il ne réussit jamais à s’intégrer dans son école et resta jusqu’à son adolescence, reclus dans un monde imaginaire qui ne le quittera jamais complètement. Son enfance fut, du reste particulièrement heureuse.

A treize ans, Lorenzo surprit une conversation animée entre ses parents. Alessandro, le père du jeune homme était atteint d’une leucémie incurable. La maladie fut toutefois cachée à Lorenzo que l’on jugeait trop fragile pour assimiler la nouvelle. La terrible épreuve des Mancini fut compensée par la significative régression du caractère autistique de Lorenzo qui s’ouvrait de plus en plus sur ses camarades et sur le monde en général. Cette évolution se fit en seulement quelques mois et les pédopsychiatres décrétèrent son cas d’exemplaire dans la réinsertion des autistes. Cela était en vérité du fait du développement de son pouvoir. Lorenzo s’ouvrit ainsi aux autres mais peut-être pas à ceux qu’il fallait, il fréquenta les délinquants de son collège et se mit au tabac dès l’âge de quinze ans et fuma son premier joint à l’âge de seize. Il enchaîna jusqu’à dix-sept ans, une vie assez chaotique, faite de soirées arrosées et de tripes psychédéliques, tandis que ses résultats scolaires atteignaient tout juste la moyenne.

Le soir du 13 janvier 2026, Alessandro et Maria eurent une terrible dispute avec leur enfant. Excédés et inquiets de son mode de vie, ils le menacèrent de l’envoyer en centre de redressement et Alessandro reprocha à son enfant, ce qu’il leur faisait endurer, toutes ces nuits blanches passées à se ronger les sangs pour leur enfant. Le ton monta et le père gifla Lorenzo. Le contact déclencha quelque chose au sein du jeune homme et il libéra en un centième de seconde, sa rancœur et sa souffrance dans le corps de son père toujours anémié. Alessandro porta sa main à son cœur et poussa un cri de douleur avant de s’effondrer au sol, mort. L’autopsie révéla une accélération extraordinaire de sa maladie qui avait détruit la majeure partie de ses globules rouges entraînant un arrêt cardiaque, le fait était inexpliqué des médecins. Lorenzo avait compris pour sa part qu’il en était la cause. Une culpabilité sans pareil le rongea alors. Si celle-ci n’eut pas pour effet de ramener Alessandro à la vie, elle parvint à changer radicalement le comportement du jeune Italien qui chercha un métier pour subvenir aux besoins de sa mère, désormais veuve. Alicia, la sœur de Lorenzo revint vivre à Florence pour épauler sa mère. Le remord ne cessait de ronger Lorenzo qui devint plus renfermé et mélancolique qu'auparavant. Ne pouvant plus supporter cette situation, il finit par avouer à sa mère quelques semaines plus tard sa responsabilité dans le décès de son père. Celle-ci ne le supporta pas et lui demanda sur le coup de quitter la demeure familiale. Lorenzo obéit et quitta Florence.

Il rejoignit la capitale où il travailla comme barman dans une boite de nuit pendant un an. Un soir, un mois après son arrivée dans Rome, il passa une journée entière debout face au miroir de son nouvel appartement et tira des leçons de son passé pour améliorer son avenir. Lorenzo commença à s'habiller de manière excentrique et provocante, il s'amusa à divertir ses clients par ses frasques en tout genre et par sa philosophie de vie proche du carpe diem poussé à l'extrême, qu'il daignait expliquer quand on lui demandait pourquoi il semblait toujours aussi jovial. C'est à cette époque que son caractère se forgea définitivement. Il reconnut plus tard que ce brusque changement de personnalité avait très certainement été pour lui un moyen de se défaire de sa culpabilité dans la mort de son père et d'oublier le passé pour ne vivre qu'au présent.

Parallèlement, il se prit d'affection pour la littérature qui lui offrait un moyen d'évasion peu cher et simple d'accès. Une partie de son salaire fut donc consacré à l'achat de livres en tout genre, une autre pour ses économies personnelles et une autre enfin fut reversée à sa mère chaque mois. Toutefois, l’argent était toujours retourné. Lorenzo passait ses jours de congé, plongé dans la lecture, vivant reclus dans son appartement quand il n'était pas à son travail. Toutefois, quand le Florentin s’aperçut que son pouvoir menaçait de refaire surface, il décida à contre cœur de s’entraîner pour apprendre à le maîtriser. Il se servit lui-même de cobaye et il prit rapidement conscience qu’il ne faisait pas que détruire l’organisme, il pouvait aussi le régénérer. Il parvenait à soigner des maladies bénignes telles que des rhumes, des bronchites et même des angines. C'est ainsi que parallèlement à son métier de barman, il développa son pouvoir chaque soir, cherchant dans les cafés, les rues bondées de Rome, et les cars de touristes, une affection à soigner… Il agissait toujours anonymement. Il lui semblait que c’était un moyen - aussi peu important soit-il - de racheter sa responsabilité dans le décès de son père.

A l’âge de vingt-et-un an il entendit parler d’une médecin syrienne, professeur à la faculté de médecine de Damas, capable de guérir n’importe quelle maladie. On la comparait une shamane guérisseuse mais Lorenzo y vit une piste à explorer pour en apprendre plus sur son pouvoir. Avec l’argent économisé, il acheta un aller Rome-Damas dans le but de rencontrer Fatima, la professeur de Damas. Sur place, il se présenta à elle et lui expliqua son pouvoir à l’aide d’une démonstration. Impressionnée, Fatima lui révéla qu’elle était elle aussi une mutante dont le pouvoir était la guérison. Elle l’invita chez elle et lui proposa de rester quelques temps en Syrie pour mener ensemble des études sur leurs pouvoirs respectifs et pour s’entraider dans la maîtrise de chacun d’eux. Lorenzo accepta et alla jusqu'à devenir étudiant en faculté de médecine à Damas, pour parvenir à soigner les autres plus efficacement. Il dut donc apprendre la langue arabe et Fatima l'inscrivit à des cours du soir. Le Florentin se chercha en même temps un travail, pour payer un loyer à Fatima, même si celle-ci avait insisté pour qu’il n’en fasse rien. Il trouva tout de même un job dans une raffinerie où il sut profiter du lieu particulièrement malsain pour la santé afin de développer son pouvoir tout en soignant ses collègues de travail, atteints de maladies respiratoires. Cela lui fut extrêmement difficile, voire la plupart du temps impossible. Il demandait bien souvent l'aide de Fatima qui l'aidait à lui faire percevoir les zones à soigner, les cellules à régénérer ou au minimum à percevoir les lésions. Ce fut un entrainement très formateur pour le jeune mutant. Deux ans après la mort d’Alessandro, il eut le plaisir de constater que ses lettres et l’argent régulièrement envoyés à sa mère ne lui étaient plus retournés.

Après sa première année d’étude de médecine, l'Italien tomba définitivement amoureux de Fatima, éprise elle aussi de lui. Elle avait trente et un ans et lui vingt-trois. Ils se marièrent deux ans après le début de leur relation, dans la plus grande intimité. Le mariage ne fut pas vue d’un très bon œil par l’entourage de Fatima qui ne trouvait pas le jeune européen à leur gout, son caractère original qui ne semblait pas vouloir s'atténuer était très mal vu d’autant plus qu’il ne possédait aucune fortune pour compenser ce défaut… Néanmoins, Fatima et Lorenzo restèrent ensemble, il acheva même ses études en médecine et devint médecin à Damas.
Il eut de nombreuses disputes avec son épouse qui désirait un enfant, alors que lui n'en voulait pas. Il se considérait comme trop immature et trop déséquilibré pour éduquer un enfant. Fatima n'arrivait pas à s'y résoudre et les années passaient et elle savait qu'il serait sans doute trop tard pour elle. Elle réussit peu à peu à convaincre Lorenzo, invoquant son amour pour elle, insistant sur le fait que s'il se reconnaissait immature c'est déjà qu'il faisait preuve de maturité. L'Italien finit par accepter.

Néanmoins le jour où tout deux fêtèrent leur décision, le 13 mars 2037, un e-mail parvint à Lorenzo signé de sa sœur. Elle y annonçait que sa mère était atteinte d’un cancer incurable et que celle-ci souhaitait le revoir pour lui faire ses adieux. Lorenzo et Fatima réunirent alors leurs affaires et rejoignirent Florence en avion. Il visita la clinique où se trouvait sa mère, atteinte d’un cancer des os. Lorenzo lui présenta Fatima, son épouse. Maria fut ravie de découvrir enfin la femme de son fils et à bout de force elle murmura à Lorenzo qu’elle lui avait pardonné la mort d’Alessandro et demandait son pardon pour avoir mal agit. Ému, Lorenzo étreignit affectueusement sa mère et leurs réconciliations furent complètes. Puis, après lui avoir expliqué la nature de son pouvoir, il indiqua qu'il serait peut-être en mesure de la sauver avec l’aide de Fatima. Acceptant cette aide providentielle, Maria fut progressivement et entièrement débarrassée du cancer qui la rongeait. Elle se rétablit complètement en quelques jours et les médecins décrétèrent son cas de miraculeux. Le pouvoir de Lorenzo qui avait tué Alessandro avait redonné la vie à Maria. Ils fêtèrent ensemble la guérison de Mme Mancini puis Lorenzo retourna en Syrie avec Fatima où il avait désormais fait sa vie et se préparait à accueillir un enfant.

A leur retour en octobre 2037, Fatima était enceinte. Malheureusement, la grossesse ne se passa pas comme prévu, Lorenzo s'aperçut que l'enfant ne se développait pas bien mais il avait du mal à savoir exactement quel était le problème tout comme son épouse dont le pouvoir semblait impuissant. Quelques mois plus tard, Fatima accoucha d'un mort-né. Les examens indiquèrent que la Syrienne avait une anomalie chromosomique qui empêchait tout développement complet d'un fœtus. Le couple se remit difficilement de cette fausse couche et Lorenzo, en accord avec sa philosophie de vie, proposa un tour du monde à son épouse pour lui changer les idées.

Elle accepta. Le couple voyagea à travers le monde en faisant des escales de plusieurs mois sur tous les continents, soignant en même temps de nombreuses personnes, ce qui leur permirent de développer un peu plus leur pouvoir. Lorenzo se fit pas mal de contacts à travers le globe, des gens pauvres en règle général. Il se prit aussi d'intérêt pour l'escalade et en apprit les rudiments à travers le monde pour pouvoir escalader le K 2000 en 2041. Après avoir visité, l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Océanie, en 2042, leur van atteignit les côtes américaines sur un bateau. Ils visitèrent le Mexique, les Antilles puis les Etats-Unis et passèrent par la ville de St Louis. Ils s'installèrent comme toujours pour quelques jours dans la ville et chaque soir, ils parcouraient les rues en soignant au hasard les personnes malades. Leur vie de bohème avait tout pour les combler et ils avaient en même temps la satisfaction de faire du bien aux autres comme si l'humanité était finalement devenue l'enfant qu'il aurait dû avoir à choyé. Cette période dans la vie de Lorenzo le rendit parfaitement heureux.

Un soir, deux personnes virent les voir dans leur van. Il s'agissait de mutants et affirmèrent savoir ce que tout deux faisaient et ils ordonnèrent à Lorenzo et Fatima de cesser leurs activités, en expliquant que les humains ne méritaient pas de recevoir ses soins mutants, ces mêmes humains qui n'hésitaient pas à voter des lois anti-mutantes... Le couple afficha sa neutralité politique et Lorenzo leur ordonna de partir. Ils obéirent tout en les menaçant de mort s'ils poursuivaient leurs actions. Ne prenant pas ses menaces au sérieux, le couple poursuivit son action mais choisit de quitter la ville de St Louis pour Phénix pour plus de sûreté. Mais deux semaines après cette rencontre, un soir lorsque Lorenzo revint de ses courses, il découvrit la porte du van arrachée et à l'intérieur, le cadavre de Fatima. C'était le 9 mars 2043.

La douleur fut insupportable. Le même phénomène de fuite qui s'était déroulé après la mort de son père refit surface à travers la personnalité de l'Italien qui s'était passablement assagi au contact de son épouse. Elle redevint celle qu'elle était lorsqu'il était barman à Rome. Il était volage, insolent, expressif, immoral, et profitait de tout ce qui pouvait lui procurer un quelconque plaisir. Il adopta toutefois un aspect vengeur, assez singulier qu'il n'avait pas eu auparavant mais qui lui permit de se débarrasser entièrement de son chagrin. C'est ainsi, qu'il infiltra des groupes de mutants extrémistes et sabota leurs missions en manipulant habilement les pseudo-terroristes et surtout en usant de son pouvoir, pour intoxiquer leur organisme lorsqu'il se retrouvait en mission avec quelques-uns d'entre eux. Il affirmait alors à son retour, que son groupe de mission avait été abattu. Toutefois, il ne restait guère longtemps dans ces groupuscules, pas plus de quelques mois pour ne pas être démasqué. Il dormait peu, régénérant lui-même ce dont il avait besoin dans son esprit pour rester en forme. Chaque soir, il buvait, fumait, et couchait avec une nouvelle femme. Sa vie ne se résumait plus qu'à une fête éternelle qui s'assimilait plus à un délire chaotique.

Puis, il lui vint l'idée vengeresse de s'attaquer aux mutants les plus extrémistes du monde, ceux même qui s'étaient arrogé le titre de Pères Fondateurs et qui vivaient à présent à la Maison Blanche. Ceux qui finalement avaient indirectement suscité le meurtre de son épouse en favorisant les groupuscules de mutants extrémistes. Très sûr de lui, et irréfléchi, il prit donc l'avion pour Washington et s'introduisit le 24 décembre 2044 au sein de la bâtisse autrefois présidentielle. Il tua quelques gardes mutants, et tua un Père Fondateur jusqu'à ce que Désir le maîtrise psychiquement. On commença à le torturer et il fut jeté dans l’une des cellules du Pentagone, à proximité de celle du Président...

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