02.03/15.S.San Francisco - Empêcher un suicide !

Blancpoil continuait de regarder le policier en se demandant quelle serait sa réaction. Elle ne se fit pas attendre. En fait, il demandait que son chef de meute vienne les voir pour discuter, prétendant que le petit loup avait des infos sur cette fille. Il déglutit. C'était pas vraiment ce qu'il avait affirmé mais bon...

Un autre humain arriva bientôt près d'eux. Ce devait être le chef, il était plus gros que les autres. Il lui posa la fameuse question, qui résonnait dans le petit loup comme une épée de Damoclès. Il baissa les oreilles et prit un air penaud.

"Bah..." bredouilla-t-il pour commencer, esquivant le regard de son interlocuteur.

C'est le petit de l'humaine là, qui a dit que Suzan préférait les animaux. dit-il en levant timidement l'index pour désigner le gosse qui venait de hurler au mégaphone.

Se rendant compte que son explication était incomplète, il enchaîna rapidement.

"Et pis y'a aussi ce euh... cet article c'est ça ? y'a cet article qui disait que Suzan, et ben elle étudiait les animaux d'Alaska. Moi je sais pas lire la langue humaine, mais c'est Mbarou qui me l'a dit. Et comme je viens d'Alaska, bah je me disais que votre Suzan, elle serait p't'être intéressée de discuter avec loup, mais faudrait qu'elle parle a sa mère avant. C'était pour l’appâter quoi. Et comme ça, bah p't'être qu'elle répondrait a votre boite a hurl... enfin au téléphone."

Quoique en y repensant, le mégaphone se rapprochait d'avantage du concept d'une boite a hurlement... Il n'eut pas le temps de réfléchir a la question. Un des point noir se jetait dans le vide. Blancpoil n'essaya pas de distinguer qui c'était vraiment. Qui que ce soit, il ou elle allait s'écraser comme de la neige fondu qui tombe sur le sol. Le petit lupin ne pouvait rien faire en ce qui le concernait. Heureusement que les autres avaient élaboré un plan pour la rattraper en cas de chute.

Blancpoil resta donc sans rien faire et regarda la scène du drame d'un regard neutre, presque absent. Après tout une humaine de plus ou de moins... ça faisait sans doute une peau de loup sauvée.

Draak se propulsa tellement brusquement que les deux policiers en perdirent leur casquette en sursautant. Ils eurent aussi le réflexe de se protéger le visage, avant de tendre la tête pour observer la trajectoire du projectile reptilien. La Sénégalaise avait pris dans ses bras sa compagne Succubus et toutes deux prenaient rapidement de la hauteur. Dans sa position, Draak parvint à localiser et suivre des yeux la masse humaine en chute libre. Il s'agissait bien d'un corps humain qui tombait tête la première vers le sol.

Draak lâcha alors la démone, qui rétablit son équilibre à l'aide de ses puissantes ailes. Deux amples battements plus tard, Jane put tendre les bras et recevoir droit sur elle la femme. Le choc fut rude néanmoins. La démone sentit le poids de l'humaine s'écraser sur ses bras. Elle fut emportée quelques mètres vers le bas, fit une roulade en l'air pour rétablir sa prise au vent. Draak avait poursuivi sa trajectoire.

En bas le public et les autorités étaient fascinées par le spectacle de cette étoile filante, suivi d'un ballet dangereux offert part la démone. Mia tentait de canaliser de l'eau mais il n'y avait aucun bassin dans ses parages, ni même de canalisation dans le sol. Il lui fut impossible de drainer plus d'eau que le contenu de la bouteille d'un journaliste situé à quelques pas.

Blancpoil avait commencé des explications, mais le chef des policiers fut rapidement déconcentré par ce qui se passait dans les airs.

On poussa des oh et des ah quand après quelques virages et figures aériennes de stabilisation, Succubus se posa au sol. La femme dans ses bras, habillée en simple tailleur marron et veste légère, semblait en état de choc et sa main était littéralement crispée sur le col de Jane. Sa mâchoire tremblait, des mèches de ses cheveux noirs tirés sortaient en pagaille de sa coiffure, son visage légèrement bouffi était blanc comme un linge, ses yeux noirs étaient fixes et fiévreux.

Le flic Noir poussa vaguement Blancpoil à la nuque et lui parla sans le regarder.

"Si vous êtes un ami de cette Suzan allez là-bas avec les autres !"

Il désigna vaguement le groupe de civils au pied de la tour, et se détourna pour aller en direction du point d'atterrissage de Jane. La démone et son chargement avaient disparu du champ de vision des personnes situées au niveau du cordon de policiers, à cause des bâtiments qui cachaient la vue. Les pompiers et ambulanciers aussi se ruaient vers le point de chute. Jane avait les bras, genoux et ailes douloureux suite à cette récupération acrobatique.

[Sur le plan, Jane se situe au niveau des lettres WDH]

Bon... Apparemment, l'humain n'était pas vraiment intéressé par ses explications. En même temps, Blancpoil avait perdu le fil de la discussion, captivé qu'il était par cet étrange ballet aérien que réalisait Jane et sa protégée. Toutes ces manoeurvres désespérées pour se stabiliser lui faisait penser a une parade d'amour des grands oiseaux. Il retint son souffle en même temps que les autres lorsqu'elles se rapprochèrent dangereusement du sol. A vrai dire, il se souciait d'avantage du sort de Jane que de l'humaine.

Le jeune loup poussa un soupir de soulagement alors qu'elles touchaient le sol sans encombre. Finalement, ça s'était mieux passé qu'il n'aurait pu l'imaginer. Elle était trop forte Jane ! Jamais il n'avait vu des mutants agir aussi promptement, et ça valait son pesant de cacahuète. Si avec ça les humais n'étaient pas content de ce que les x-men faisaient pour eux, ils étaient bien ingrats.

Il sentit soudain une petite poussette au niveau de la nuque. En tournant la tête, il réalisa qu'il s'agissait du flic qui lui demandait de rejoindre les civils. Il était bien compatissant tout à coup... ça devait être l'effet "sauvetage en trombe". Blancpoil montra toutes ses dents dans un sourire ravi puis se mit a courir en direction de la rescapée. Fallait bien qu'il félicite Jane avant toute chose !

Le petit lupin prit un peu d'élan et sauta de tout son poids sur le dos de Jane,entre ses deux ailes, espérant la prendre par surprise, tout en la congratulant de vive voix enjouée.

C'était trop génial ! C'était trop beau a voir depuis le sol ! T'aurais vu la tête des humains ! En plus, tu l'as super bien réceptionné. Quand est-ce que tu as appris a voler comme ça ? On aurait dit une étoile filante quand tu t'es envolé avec Mbarou ! Wahouuuuu ! Faut que vous le refassiez !"

Après avoir lâché son amie, la dragonne sans rendit tout d’un coup compte de la situation. Elle avait fait l’action comme un réflexe et avait été tellement concentrée qu’elle n’avait pas eu le temps de réfléchir à autre chose, mais maintenant qu’elle se retrouvait seul en l’air, son cœur battait la chamade. Comment allait Jane ? Avait-elle réussi à sauver cette pauvre femme ? Avait-elle eut les bons réflexes pour se stabiliser en l’air et sauver ça vie ?
Mbarou commençait à être vraiment inquiète. Bien sûr elles avaient envisagé cette solution avant de la faire, elles en avaient parlé sur le chemin en venant, si la situation devenait critique, mais elles ne c’étaient jamais entraînées à le faire. La géante avait mis en danger la vie de sa colocataire et elle s'en rendait maintenant compte.

Draak devait retourner sur place et voir comment c’était passer les choses, le nouveau problème était l’atterrissage. Elle avait pris beaucoup de vitesse et n’avait pas beaucoup de place pour se poser à cause de la forêt, surtout qu’elle avait beaucoup de peine à ralentir à pleine vitesse et il lui fallait souvent un obstacle qui lui serve de coussin de réception, ou une bonne piste d’atterrissage.

L’arrière du bâtiment nord, sur la partie gazonnée entre l’édifice et la forêt, semblait le meilleur endroit pour atterrir sans blesser personne et en se retrouvant pas trop loin de la zone. Car elle voulait vite savoir comment c’était résolu cette histoire.

Elle engagea une large courbe à fin de se placer dans le meilleur angle pour atterrir sur cette fine étendue de gazon. Au pire des cas, elle finirait dans un arbre au bout de la piste, mais c’était le moindre mal.

Si elle parvenait à le faire, elle se précipiterait sur les lieux pour voir le résultat. Mais avec toute la tension qu’elle avait accumulée, il ne fallait pas que le fils à la parole charitable ouvre ça grande gueule, sinon ça allait être sa fête.

Dans les bras de Jane, Madame Harris restait le regard fixé dans l'hébétude. Néanmoins elle semblait, aux mouvements de ses pupilles, suivre les propos que lui tenait Succubus. Les phéromones détendirent la milliardaire, qui détacha sa main du vêtement de Jane. Aux différentes questions de Jane elle ne répondit que par ces mots fiévreux.

"Ma fille ... je ... je veux lui donner tout cet argent ... où ... ooh ..."

Tremblante, elle s'affaissa sur le sol comme une poupée de chiffon. Sur ces entrefaits arriva Blancpoil, qui bondit dans le dos de Jane pour la surprendre. Il enchaîna par des paroles fortement enthousiastes. En le voyant, Madame Harris au sol cligna des yeux et balbutia quelques syllabes.

Mais les secours arrivaient très peu après Blancpoil. Trois pompiers s'approchèrent et se postèrent auprès de Madame Harris. L'un d'eux leva la tête vers Succubus.

"On s'en occupe. Et vous, vous êtes blessée ?"

Les autres s'affairaient à mettre la femme sur un brancart.

Mbarou de son côté réalisa sa large trajectoire descendante pour viser le carré de gazon derrière le bâtiment nord. La dragonne parvint à se réceptionner sur les mains, puis effectuer une roulade fulgurante afin de se réceptionner une dizaine de mètres plus loin. Elle avait tracé un sillon peu profond dans la terre et se retrouvait accroupie, parfaitement stable, un genou et un pied tout salis.

Mia avait aperçut Draak dans sa descente en courbe, mais une fois encore la dragonne était sortie de son champ de vision derrière le bâtiment nord. En revanche Ondine aperçut les civils, sans doute la famille de la suicidée, se précipiter vers l'endroit où Jane avait atterri. La voix juvénile et masculine qu'elle avait entendu dans le mégaphone, et qui appartenait à un jeune garçon d'une quinzaine d'années, retentit.

"Maman !!"

Cria-t-il, bientôt imité par une jeune fille à peine plus âgée que lui. Les deux jeunes étaient suivis d'un homme d'âge mûr et d'un policier. L'homme d'âge mûr cria :

"Ne les laissez pas l'enlever ! Ces monstres vont la kidnapper !"

Bien, atterrissage était une réussite, juste le gazon qui avait un peu morflé, mais personne n'allait fouiner derrière le bâtiment pour sens plaindre. La Bloody Mary se redressa et partie en courant pour contourner le bâtiment. Elle voulait vite savoir si tout c'était bien passé, si Jane avait réussi et si elle n'était pas blessée.

Une fois arrivée au pied de la structure, elle pu apercevoir Jane qui tenait dans ses bras la femme bien en vie, choquée, mais en vie. Blancpoil avait pris une drôle de position sur le dos de sa colocataire, qu'elle manie, il avait de grimper sur le dos des gens celui-là. Toute la tension qui était enfermée en elle depuis qu'elle avait lâché la pauvre succube se relâcha d'un coup et ne pu s’empêcher de crier.

"WOHHHH!!! Putain on la fait!"

Ses bras se levèrent vers le ciel, comme un signe de victoire. Elle enleva ensuite son masque et posa ses mains sur ses hanches fières d'avoir réussi cet exploit. Même si elle savourait cette victoire, elle n'oubliait pas qu'ils avaient pris des risques énormes dans cette action et que ça aurait pu finir beaucoup plus dramatiquement. Il fallait qu'il s'entraîne en équipe, pour laisser le moins de chance possible au hasard et ne pas risquer de blesser ou même de perdre un ami.

Elle vu alors les enfants de la dame se précipiter vers leur mère. Mince c'était des mômes, ils n'avaient sûrement pas parlé de cette façon pour inciter leur mère à sauter dans le vide, mais par pure naïveté. Mbarou n'en voulait plus au garçon d'avoir fait déborder le vase, il n'était pas vraiment coupable de ses actes. Par contre les paroles du père, elles n'étaient pas évidentes à digérer. Puis quoi encore, il allait aussi leurs mettre la faute dessus parce que sa femme avait sauté dans le vide, ou même parce qu'elle avait gagné au loto. Non mais quel con.
De toute façon, c'était vite vu, les X-mens c'était forcément des méchants, il n'y avait pas moyen de les faire changer d'avis. Il valait mieux ne rien faire et les laisser parler plutôt qu'essayer de leur expliquer le contraire.

Draak s’approcha tranquillement des personnes les plus proches d'elle et prit la parole. Peu importe qui ils étaient, elle avait juste envie de donner son avis ironique à quelqu'un.

"Non mais un « merci », ça aurait été sympa aussi, mais bon c'est vrai qu'avec nos sales gueules on mérite plutôt d'être lynché."

Puis elle regarda Mia et lui fit un signe du pousse positif et un grand sourire.

Blancpoil se mit la tete en bas pour fixer la succube dans les yeux, les yeux plein d'espoir a sa proposition de vol. Le premier loup a voler ! Ce serait une première dans l'histoire de son peuple !

"C'est vrai ? On va voler comme un oiseau ? Chic alors ! On fait ça quand, dis ?"

Même si cette idée le réjouissait, l'heure était visiblement a d'autres perspectives. Aussi lui dit-elle que son aide serait cruciale pour la suite. L'australienne lui mettait un peu la pression malgré elle. Le sourire de Blancpoil s'estompa légèrement. Il déglutit avant de prendre une mine étonnée.

"Mais... elle veut plus retrouver sa fille ? C'est plus ça qu'elle veut ?"

Ondine et Draak débarquèrent en prenant des nouvelles de la mutante ailée. Ils faisaient des signes bizarres avec leur pouce levé. Le petit lupin arqua un sourcil, ne comprenant pas le sens de cette gestuelle. Il tenta tout de même de reproduire le geste, et regarda son oeuvre d'une mine songeuse. Tout ces trucs d'humain lui échappaient... Jane le reposa a terre. Il se laissa faire tandis qu'il adressait un regard a la suicidaire.

Et puis les humains aussi arrivèrent. Surtout un homme qui n'avait ps l'air très amical. Bon, ça, Blancpoil en avait l'habitude. Mais il ne put s'empêcher de pouffer de rire en l'écoutant.

"Mais qu'il est bêêêêête !"fit-il d'un air faussement exaspéré. "On a entendu dire que l'humaine, là, elle voulait se tuer. Faut être un peu stupide pour se tuer, mais bon... Alors nous..."

Il remonta en quatrième vitesse sur l'épaule de Jane, comme pour illustrer ses propos.

"On est venu aussi vite vite vite qu'on a pu. Parce que nous, on doit sauver les humains et les protéger aussi. C'est grand-mère Lily-Rose qui l'a dit. Mais elle, elle était déjà tout en haut de votre... truc, là. Et elle s'est jeté dans le vide d'un coup !"

En un petit bond, il sauta dans les bras d'Ondine, et se cramponna a son cou d'un bras, par mesure de sécurité, au cas ou elle n'aurait pas le réflexe de le rattraper.

"Et là... Tadaaa ! Jane et Mbabarou, elles l'ont rattrapé en plein vol pour pas qu'elle s'écrase la tête la première sur le sol. ça aurait pas été beau a voir sinon..."

Songeant a quelque chose, le petit lupin débordant d'énergie se positionna sur l'épaule d'Ondine façon sac a patate pour adresser la parole a Miss Harris.

"Et moi, j'me suis dit qu'on pourrais essayer de retrouver votre fille d'Alaska. Elle voudra p't'etre répondre au téléphone si on lui dit qu'elle pourra parler a un loup."

Il releva la tête d'un air songeur.

"Sinon... j'peux aussi essayer de la retrouver ! Mais faudrait que je sois en Alaska. Je dois bien avoir des cousins d'une autre meute qui l'ont vu. Mais bon, ça prendrait plus de temps. Vous vous jetterez pas du haut d'une montagne de fer pendant ce temps la hein ?"

Devant les réactions pacifiques et diplomatiques des mutants - même les plus effrayants - l'homme cessa rapidement de vociférer. Les pompiers n'emportaient-ils pas la suicidée sans que les mutants tentent quoi que ce soit pour s'emparer d'elle ? Le Capitaine Hunter qui arrivait lui aussi sur les lieux ne put que constater ce fait. D'un regard noir il acheva de refroidir l'hostilité de l'ex-mari qui bégaya.

"Je ... je ..."

Bredouilla-t-il en osant croiser le regard de la femme-reptile. Aux paroles de Mia, la fille donna un coup de coude à son père.

"Elles ont raison papa, t'es vraiment ridicule."

Jane conseilla aux enfants d'aller rejoindre leur mère, ce que fit le jeune garçon. La fille resta aux côtés de son père, qui n'en menait pas large. Le gaillard, la figure ronde, les cheveux noirs coupés très courts et la calvitie naissante, suait à grosses gouttes. Il hochait lentement la tête aux propos de la démone qui lui faisait face, tout en triturant ses doigts potelés. Il regarda d'un œil fiévreux les cabrioles du mutant louveteau, tendu comme s'il redoutait que la bête choisisse de lui sauter à la gorge, mais aussi sidéré par les paroles qui sortaient de cette gueule d'animal. Il déglutit péniblement.

"Pardon, en ... enchanté. Merci d'avoir sauvé ma femme. Mon ex-femme. Je croyais ... pardon ... Non non bien sûr ! Jamais je ne vous empêcherai de nous aider à retrouver Suzan. C'est juste que ... elle s'est enterrée dans ce trou perdu en Alaska ... pour ses machins scientifiques ... des mois qu'on est sans nouvelles ..."

L'adolescente blonde aux bonnes joues, aux cheveux longs et raides et en tenue sportive coupa son père.

"C'est vrai qu'elle se fiche pas mal de nos affaires hein ... elle a toujours préféré les éprouvettes et les cours. Genre asociale notre sœur. Mais c'est marrant, j'crois qu'elle serait passionnée par vous et qu'elle kifferait de vous parler. Plus qu'à nous en tout cas. On l'a eu au téléphone pour la dernière fois à Noël. Depuis qu'on lui a dit que maman avait gagné le gros lot, en janvier, rien, aucune réponse. Elle nous snobe c'est clair. C'est surtout ça que maman a pas supporté."

Le policier, qui écoutait tout très attentivement, se fraya une place en poussant doucement l'aile de Succubus. Il émit un petit hoquet suite à la proposition de Blancpoil.

"Hum. Nous avons déjà tenté de la joindre à son centre de recherche basé à Juneau mais cela fait plusieurs semaines qu'elle est en expédition. Pas de nouvelles. Il faut attendre son retour, d'après eux. Mais je peux vous donner les coordonnées du centre si vous voulez et si la famille est d'accord."

L'ex-mari hocha timidement la tête. Le Capitaine enchaîna en palpant virilement l'épaule de Jane, puis en passant son regard brun sur chacun des héros du jour.

"En tout cas merci de votre aide. Nous allons maintenant évacuer le site. Si vous restez là vous allez devoir affronter la meute ... de journalistes."

On fermait les portes de l'ambulance où se trouvait la mère et son fils. En effet, le Sergent Tyler avait visiblement toutes les peines du monde à retenir la presse derrière le frêle cordon de policiers ...

Citation :

Voilà qui clôt cette mission spontanée, réussie avec brio ! Un beau travail d'équipe, même si tous les pouvoirs n'ont pas pu être directement utilisés (d'autres qualités l'ont été !). Vous pouvez ajouter chacun 2 points de pouvoir à votre feuille de personnage.

Concernant les suites éventuelles, vous disposez des emails du Centre de Recherches Scientifiques de l'Arctique et de Jessica, la fille de 19 ans de Madame Harris. Le Capitaine Hunter a laissé un numéro de téléphone professionnel.