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Fiche numéro XW-042
Nom : Matthew
Prénom : Sélène
Nom de code :Anciennement Déméter, à présent Gaïa
Date de naissance : 14/10/2023
Âge : 21 ans (nous sommes en 2045)
Lieu de naissance :Etats Unis, San Francisco
Nationalité(s) : Américaine
Taille : 1m69
Poids : 57 kg
Langues parlées : Anglais Espagnol
Pouvoir : Geokinésie/phytokinésie : Les plantes ne lui sont pas inconnues, ni la terre, ni la nature elle-même. Elle ressent cette nature comme si cela faisait partie d’elle. Les plantes semblent être ses sujets et la terre, un conseiller en lui-même. Ses pouvoirs ne sont que des ordres ou des demandes télépathiques faîtes aux plantes ou à la terre pour l’aider. La phytokinésie n’a aucun secret pour elle, commander les plantes, les faisant pousser comme à souhait ou simplement les utiliser comme gardien d’un sanctuaire. Pour la géokinésie, ça maîtrise n’est pas complète, même diminué. Elle n’arrive juste à faire léviter la roche, changer leur composition ou créer celui-ci si nécessaire, très utile pour pouvoir faire pousser les plantes de manière optimum.
Savoirs particuliers :
- Instinct maternel développé
- Connaissance d’autres mutants.
- Connaissance des plantes et des roches
Sport(s) pratiqué(s) :
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Description physique :Les yeux entourés de cernes, les cheveux mal peignés, les mains abimés par le travail, voici une brève description qu’un étranger pourra voir après sa première rencontre avec la jeune femme. Si l’étranger ferait plus attention, il verrait que les habits de la jeune femme étaient des vêtements normaux, ne provenant pas de grandes marques. Il verrait aussi que cette dernière n’avait pas de problèmes à la portée, que ses formes étaient fines. Pourtant cela n’était pas mis en valeur. Ainsi elle ne mettra pas de robe ou de maquillage, comme si le temps était un luxe.
Elle possède un médaillon portant la photo de son fils, un médaillon argenté avec comme gravure un ange. Elle possède aussi une simple bague offert par son compagnon, symbolisant leur amour.
Caractère : Sélène est une jeune femme douée de pragmatisme comme nul autre. Mise à nue devant la disparition de ses parents, puis par le rejet de ses parents adoptifs pour finir de la naissance de son fils, elle sait à présent qu’elle doit aller à l’essentiel, qu’elle n’a plus droit aux rêves ou aux illusions, qu’elle doit donner le meilleur départ possible à son enfant au mépris du sien.
Elle est ainsi une femme protectrice envers les siens, ceux qui comptent vraiment, ceux qui le méritent. Et tous ceux qui peuvent se vanter d’appartenir dans son entourage sont ceux qui ont réussi à gagner la confiance de la jeune femme, car la vie a fait qu’elle est très méfiante envers les personnes étrangères tout comme aux connaissances, allant parfois à la parano croyant que ses connaissances pourraient la trahir vu la situation actuelle. Ainsi ses seuls amis se comptent sur une seule main, mais ils auront le mérite d’y rester pour l’éternité tant que ces derniers ne commettent pas d’impair, comme une trahison par exemple.
Cela la rendrait-elle associable ? Non, car elle est bien capable de travailler avec les autres, de partager un travail, tant qu’elle peut garder un œil sur son collègue de manière discrète ou qu’elle ne se retrouve pas dans une situation embarrassante. En effet, à cause ou grâce à son expérience, elle savait que des personnes anodines pouvaient cacher des grands monstres. Elle a appris cela à ses dépens, lui obligeant de commettre une terrible erreur à l’encontre de son enfant, chose impensable pour elle.
C’est aussi une jeune femme fragilisé par l’éloignement de son compagnon et il serait le seul qui pourrait la faire changer. Sa présence, son être, ses objets préférés, tout le ramène à lui quand elle se perd dans ses pensées. Ainsi elle doit constamment s’occuper pour ne pas penser à lui et heureusement que son fils est là pour cela.
Historique :La vie est un long fleuve, pouvant être tranquille comme turbulent. Sélène le sait et regarde son passé avec les yeux d’un inconnu, espérant que ses souvenirs disparaissent au fil du temps.
La jeune femme est née en Californie, à San Francisco. C’était ce qui était marqué sur les documents de sa naissance, car Sélène avait été abandonnée à l’hôpital. Ses parents, des inconnus, n’avaient laissé aucune trace, comme si ce n’était des fantômes que seul le temps pouvait les faire disparaître.
Départ déjà difficile, la seule marque qui lui restait de ses géniteurs était son prénom qu’elle portait : l’utilisation des accents. Ainsi cela montrait que ses parents étaient d’origine non anglophone ou du moins appréciaient la culture étrangère pour avoir laissé ce nom… ou peut-être cela était une preuve de leur dégoût.
Pourtant, la vie, cruelle au début, arrangea les choses. Sélène fut vite adoptée par une femme simple, pieuse. La jeune fille combla le vide dans le cœur d’un jeune couple catholique ne pouvant avoir d’enfants. C’était dans ces conditions qu’elle fut la seule enfant de cette famille ne pouvant en avoir. L’amour, les plaisirs matériels ne lui étaient pas refusés. Pour autant, Sélène n’était pas une fille en profiter, sachant ses origines non cachées et connaissant ainsi la chance qu’elle avait de vivre dans une famille et non dans l’orphelinat. Sans perdre de temps, elle essaya de concrétiser cette chance en essayant d’être la première dans ses études. Et elle réussit. Certes elle avait travaillé, mais elle semblait aussi douer dans c domaine, comme si elle avait déjà étudié toute sa vie. Les choses compliqués ne semblaient plus en sa présence, comme si elle rendait l’explication inexplicable en une chose simple, accessible pour tous ou du moins à ceux qui veulent en savoir plus.
Mais ce prodige de primaire s’arrêta vite quand elle arriva dans le collège. Non, ce n’était pas un manque de travail ou de talent, simplement qu’un évènement impromptu survint : la jeune fille était une mutante où la nature, la terre lui obéissait aux moindres de ses désirs. D’abord, le collège lui refusa de la laisser continuer les études dans leur établissements, de peur que les parents leur élèvent, puis par peur même des dons que la jeune fille ne savait pas encore maîtriser.
Et ses parents adoptifs, pieux et ne faisant pas de vague, virent leur fille comme une pestiférée, n’ayant pas peur d’employer des mots blessant à une jeune fille de onze ans, violant ainsi sa pureté d’une enfance innocente.
Expulser ainsi de chez elle, elle vécut un moment dans la rue, ne sachant pas ce qu’elle adviendrait-elle. Et une main lui avait été tendue par une association locale. Celle-ci, n’appartenant pas au cercle pieux des parents adoptifs de Sélène ainsi que le collège catholique de la jeune fille, ne la vit pas comme une menace. Les membres de l’association l’aidèrent à vivre dans un premier temps dans une famille d’accueil, puis la plaça dans un collège avec pensionnat, pour qu’elle puisse se concentrer à ses études sans qu’elle se soucie de ses problèmes. Pourtant, elle ne put se demander qui avait pu payer cela ? Qui était le généreux donateur de cette association, si mal vu par certaines couches sociales ? Cela l’interpelait, mais elle ne voulait pas y creuser, tant qu’elle pouvait continuer à vivre tranquillement et qu’elle puisse oublier les problèmes qu’elle avait eus avec ses parents adoptifs.
Durant ces années d’études, elle rencontra des personnes dans sa situation, se cachant aussi du mal rongeant dans la société. Ces élèves parlaient déjà de se venger de cette société méprisable, disant que leur aîné allait leur montrer la voie. Sélène ne savait pas trop quoi penser. Ses études étaient plus importantes en ce moment-là, mais quelque chose étrange se dégageait dans le comportement des élèves mutants plus vieux, appartenant eux-aussi à l’association. Ceux-ci semblaient s’intéresser de plus en plus aux élèves douées de capacités. La jeune femme, ne voulant pas que l’association lui coupe les vivres, devait fermer les yeux sur ce point. Un jour, un des mutants de cette association, rassembla les élèves mutants et leur énonça que Sélène et ses compagnons devaient l’aider à leur tour pour la cause mutante. Ce premier discours toucha Sélène, vu qu’il s’agissait juste de protéger d’autres mutants et de former une communauté. Et elle accepta de suivre les entraînements obligatoires avec ces camarades, self-défense y compris. Mais plus les heures d’entraînements passèrent, plus la jeune femme se disait que les beaux discours n’étaient en fait que du vent. La jeune femme se demanda si elle n’était pas préparée à partir au combat pour une cause moins noble… Elle n’eut pas le temps de se concentrer sur ce point-là, car un obstacle allait se mettre sur sa route. Un mètre quatre-vingt, beau Apollon, sourire ravageur, l’obstacle que tout jeune femme ordinaire ou du moins sortant de l’adolescence ne pouvait ignorer. Il s’appelait Max, mutant lui aussi. Très vite, le Don Juan de l’école essaya de conquérir la jeune femme insaisissable pour le mettre sur son tableau de chasse. D’abord, c’était par défi personnel, puis le jeune homme commença à s’attacher à sa proie jusqu’au point qu’il fit cela par défi personnel ou sentiment personnel, selon si c’était lui qu’il le disait ou un de ses membres proches. La jeune femme, ne faisant pas confiance aux hommes, commença à s’amuser de voir un fauve tourner au tour de sa proie et ne pouvant l’attraper. Sourire aux lèvres, elle ne cessa jamais de le faire pour chaque ratée de son Don Juan, mais ne lâcha jamais un râteau pour espérer le voir revenir le lendemain. Elle l’aimait, il le savait, elle le savait, mais elle n’osait pas faire le premier pas. Le Don Juan ne semblait pas à court d’argument, entre les roses, les déclarations d’amour ou simplement les remarques gentilles.
Puis un jour, contre toute attente, le jeune homme commença à perdre espoir, se demandant si elle serait à lui. Ce jour-là, signe de tous les efforts du jeune homme, elle s’approcha de lui pour enfin lui donner le fruit ultime qu’il avait tant essayé d’obtenir auparavant. Rassasié par une simple bise sur la joue et la promesse d’un bonheur dans un futur proche, le jeune homme retrouva le sourire, ce qui amusait Sélène. Elle lui glissa dans son oreille.
« J’ai mis du temps à arrêter de faire semblant à ne pas être tienne, alors que j’avais déjà choisi de vivre avec toi. »
Puis leur relation s’accéléra. Lui, le Poséidon de l’équipe pouvant contrôler l’eau comme la météo, et elle, la Déméter de l’équipe contrôle la Terre comme la nature, semblaient être uni autant dans l’amour que dans leur pouvoir. Ils étaient complémentaires, comme si leur âme ne formait plus qu’un. Et le fruit de leur relation et de l’insouciance de leur âge entraînèrent une surprise : Sélène était enceinte... À dix-sept ans. Max ne semblait ne pas vouloir échapper à sa responsabilité devant l’école et l’association. Les premiers voyaient cela comme un mauvais signe alors que les seconds avaient des projets établis à l’avance sur cette heureuse nouvelle. La jeune femme accoucha d’un fils, d’un enfant ayant un grand avenir nommé Enzo. De là, elle vit les tentatives des mutants aînés pour essayer d’élever cet enfant à la place de Sélène, en disant par exemple que les études de la jeune femme était bien plus importante. Celle-ci refusa, gardant son enfant et étant aidé par son compagnon qu’elle l’appelait son « ange ». Elle lui disait qu’un jour ou l’autre, son enfant lui serait enlevé par l’association, son compagnon pensait de manière différente sur ce point. Mais plus les années passèrent, plus le danger devint grande. L’intuition de Sélène lui disait de partir et de disparaître, son compagnon semblait l’ignorer.
Le groupe d’élèves entraînés par leurs aînés mutants commença à leur demander de faire des choses illégales. C’était des petits vols, des petites filatures. Sélène dut faire changer l’avis d’une personne de manière plus brute, des fois non. Puis un jour, une des cibles désignées par l’association avait un document : Il disait que leurs aînés prévoyait d’utiliser les jeunes mutants comme chair à canon et détournent les moyens de l’association à leur profit. Max disait que ses documents n’étaient que des faux, placés ici pour faire douter de la loyauté du groupe. Sélène savait que ce document représentait la vérité.
Elle imposa un ultimatum : soit il venait avec elle, en faisant table rase du passé, soit il devait oublier elle et leur enfant. Max ne savait pas quoi répondre voulant prendre son temps… Et il prit la décision de suivre sa compagne. Mais le problème fut que le groupe, le gang comme Max les avait dénommés, avait d’autres projets pour le couple. Voyant que sa compagne avait raison, il prit la décision d’emmener ses anciens camarades à une autre piste et essayer de trouver un moyen de contrer cette bande de mutants pour empêcher qu’ils deviennent une sorte de mafia, une plaie pour la société…. Il disparut et demanda à sa compagne dans une lettre de protégée leur fils comme il le faisait pour les deux. Seul un numéro les reliait où une seule utilisation était permise d’être faite.
La peur pétrifiait ses membres, mais chaque fois qu’elle posait les yeux sur Enzo, elle retrouvait un peu de forces. Marchant comme une folle, elle vola une voiture et partit en direction où personne ne pourrait la retrouver. Ainsi elle décida de partir dans une zone où la population était faible, ou seul l’utilisation d’une voiture pouvait permettre de passer une ville à une autre en moins d’une journée. Durant son escapade, elle entendait son enfant réclamer son père, mais elle disait que ce dernier était parti pour un long voyage.
Et ainsi elle enchaîna les petits boulots pour subvenir au besoin de son fils et au sienne, le temps que le monde l’oublie comme elle essayait d’oublier le monde. Mais chaque fois, elle ne pouvait pas rester longtemps dans une ville, vu que ses camarades le retrouvaient. Chaque fois, elle devait disparaitre, ce n’était qu’une question de temps…. Chaque fois, elle devait se recréer une nouvelle identité le temps que les évènements se calment.
Mais tout a une fin….
Un jour, les pouvoirs de Sélène prirent le contrôle sur elle. Ce jour-là, quand son fils se mit à pleurer dû fait que son père lui manquait, elle perdit le contrôle de ses pouvoirs à cause de ses émotions. Elle prit peur, peur d’elle-même, d’être celle qui pourrait blesser son enfant. Elle sentit son cœur battre comme si ce dernier voulait sortir de sa poitrine et chaque chiffre qu’elle appuyait sur son téléphone était une douleur sans nom.
« Mon ange… j’ai besoin de ton aide. »
Il vint en quelque jour et quand Sélène lui expliqua la situation, il prit conscience que c’était à son tour de reprendre le relais avec leur enfant. Certes le gang pensait que l’enfant était avec Poséidon et qu’à ce moment Poséidon devait protéger Enzo, le danger ne devenait plus grand. Mais le jeune couple savait qu’il était plus dangereux encore de laisser à quelqu’un qui ne maîtrisait pas tous ses pouvoirs… Ainsi les adieux furent douloureux de nouveau pour Sélène, mais elle devait maîtriser ses pouvoirs. Seul un portable avec un unique numéro lui avait été passé, au cas où si son compagnon avait lui aussi des problèmes.
De là, la jeune femme essaya de continuer à vivre sa vie et voulut apprendre le plus vite possible à maîtriser ses pouvoirs pour qu’un jour, elle puisse aider son fils et son compagnon quand ce dernier jugera nécessaire.
Nombre de points initiaux : 15 pour phytokinésie et 9 pour Géokinésie.
