[Novembre 2010] Post du mois

Chers amis rôlistes,

Revoilà l'implacable sélection du meilleur posteur RP du mois ! Qui sera, parmi ces habiles rpistes, celui qui touchera votre flamme et sera ainsi propulsé au sommet de votre estime (et du classement) ??

Ce mois-ci nous avons nominé pour vous :

Flesh <(Conseil de guerre)>
Gustave <(Conseil de guerre)>
Damian <(Chourrave chez Chofrex)>
Walentyn <Chambre de Lily-Rose et Emily)>
Emily <Chambre de Lily-Rose et Emily)>

Faites vos jeux !

Flesh Al-Mansûr a écrit:

Flesh écoute tout ce qui se dit d'un air neutre. L'intervention de Damian lui arrache une grimace. Encore un de ces irréfléchis qui veulent jouer aux supers héros en se croyant invincibles. Qu'il se brûle donc les ailes, il n'y a pas meilleur apprentissage qu'une désillusion dans les formes.
A côté de ça, il y Aldo qu'elle a déjà croisé dans la cuisine qui au lieu d'écouter ce qui se dit préfère proposer des pains au chocolat à la cantonade. En voila un de bien concentré sur son avenir apparemment. Et puis un autre bien motivé...un qui n'a plus son apparence d'origine non plus. Pourtant il ne semble pas avoir profité de Son cadeau et de Sa générosité pour apprendre. C'est bien dommage.

Les réponses de la professeur Asiatique lui conviennent, pour le moment. Elle ne sait pas de quels "évènements du début du siècle" elle peut bien parler...Après tout, qu'importe? Tout ce qu'elle peut dire pour le moment c'est que même l'équipe "enseignante" n'est pas sûre de ce qu'elle doit faire. Une moue de dégoût apparait sur son visage.

Les questions se suivent: un jeune afro-américain apparemment naïf se dit que l'effet de la machine pourrait être contré. Si ça avait été le cas il ne se précipiteraient pas pour aller le récupérer. Un japonais eut la seule intervention logique de toutes celles qu'elle a put entendre jusque là. Surtout que ce qu'ajoute Lily-Rose va dans son sens malgré son refus de considérer cette position. Une machine qui permettrait de toucher tout les êtres vivants sur terre n'aurait jamais dût être créée. Et vouloir la garder et l'utiliser...Non...Elle doit être détruite.

La question du dénommé Gustuave lui imprime un hoquet qui aurait put ressembler de loin à un rire étouffé.

"Au contraire. Si vous voulez survivre le plus longtemps possible, il vaut mieux se faire discret et ne pas se montrer tant que vous n'avez pas la possibilité de le faire sans crainte de mourir avec une Vendetta."

Etirant ses lèvres, elle explicite ses propos.

"Un autre groupe de mutant se trouvant au même endroit improbable, au même moment qu'eux, endroit où une machine..."elle marque une pause, ne trouvant de qualificatif adapté pour cérébra" est sensée se trouver risquerait de leur mettre la puce à l'oreille vous ne pensez pas?"

Pourtant elle serait bien allée dans l'espace, s'éloigner des hommes pour voir la terre de haut sans qu'ils soient eux aussi visibles, mais jamais elle ne laissera une simple curiosité perturber la bonne marche du monde. Et même si elle pouvait les laisser se rendre compte de cette erreur par eux même, son but n'est pas qu'ils soient détruits maintenant alors qu'ils en sont à peine sortis de l'oeuf. Si il faut qu'ils meurent, autant que ce soit quand leurs actions ont commencé à avoir de l'éclat, que l'espoir revienne et que leur mort force les gens à agir, pas avant, sinon ce sera un gâchis indéniable. Bien que l'idée de devoir perdre autant de vies pour forcer les autres à agir la gênait indéniablement. Il ne devrait pas y avoir besoin de ça pour que les gens réagissent et sortent du marasme intellectuel dans lequel ils se complaisent pour la plupart.

Un piaillement attire son regard vers une jeune fille qui demande à son tour un pain au chocolat. Flesh a noté qu'elle ne l'a pas quittée du regard depuis le début. Enfin une qui a une réaction normale en la considérant, qui ne cache rien. Ce qu'il y a dans ses yeux ne l'intéresse pas pour le moment, surement du dégoût et une curiosité morbide, c'est ce qu'il y a de plus courant. C'est une faible victoire si elle a réussi à faire sortir de son indifférence une personne, c'est un début comme un autre. D'ailleurs la jeune femme lui lance un regard quand elle parle des vêtements qu'elle a trouvé et de son atelier couture pour les tenues de combat. Peut-être espère-t-elle qu'elle va s'habiller pour cacher son corps? ce qu'elle ne le fera surement pas...Mais l'idée d'une tenue de combat lui fait lever les yeux, bien que ça soit difficilement visible avec ses pupilles blanches, au ciel. Si ils doivent se battre il suffit de ne pas être en jupe ni en vêtements trop amples. Ce qui apparemment n'était pas le cas de tout le monde. Qu'ils perdent du temps avec ça si ça leur dit.

Les bruits successifs d'un moteur de bruits de pas et d'injures se font entendre. Un homme suit les bruits, jète son manteau sur des élèves, baille, récupère son manteau et s'adosse sur le mur. Son visage laisse deux possibilités: soit sa nuit a été courte, soit...Elle a vu assez d'hommes et femmes bourrés frapper gosses, proches et chiens, de jeunes et autres désillusionnés et désespérés tenter de noyer leur mal-être dans le liquide, d'épaves humaines rongées par l'alcool sur le bord de la route pour savoir que le remède miracle au malheur n'en n'est pas un. Tout comme elle sait que ce type d'auto médication ne se fait jamais sans raison...même si elles peuvent être bien cachées. Elle ne pensait pas en trouver ici, mais si cet homme a besoin d'aide, elle lui apportera, c'est sa tâche, son devoir, au même niveau que celui d'ouvrir les yeux de l'humanité.

Elle ne remarque même pas la réaction de Cupidon à la rentrée de son "Héros". Ni même sa proposition, après tout ils savent ce qu'elle pense et si ils sont assez stupides pour dépeupler totalement le bâtiment...Qu'ils ne s'étonnent pas si à leur retour des gens ont profité de l'occasion.

Gustave Gudbjörnsen a écrit:

Dans la salle de réunion, Gustave fut surpris de voir plusieurs nouvelles têtes. Les recruteurs ne chômaient pas, ils avaient visiblement mis à profit le peu de temps qui s'était écoulé depuis son arrivée au Old School, contrairement au boucher qui se sentait en vacances.
Il s'était donc assis nonchalamment dans le fond de la pièce, une casquette "I love Chicago" vissée sur le crane, le jogging du parfait touriste au corps, et une part de brioche (gentiment offerte par un nouveau, qui lui parut immédiatement sympathique) à la main.

La réunion portait sur les premières actions concrètes à mener contre les Pères Fondateurs, ces infâmes terroristes dont il avait entre-temps appris les agissement - bon sang mais elle est fourré au chocolat cette brioches ?! c'est magnifique ! après la réunion faut que je lui demande de quelle boulangerie ça vient - et leur mainmise sur la maison blanche, l'armée, l'économie...
Même s'il ne se sentait pas encore très impliqué, les raisons de la mobilisation d'une force mutante contre eux était devenue une évidence, et ce Cerebra pouvait constituer un fantastique premier pas. Le Danois écouta alors le cours des discussions, puis se prononça.

"J'aurais une question moi aussi, est-ce que vous avez une idée de ce que compte faire les Pères Fondateurs de cette machine ? Ils cherchent de nouveaux mutants pour agrandirent leur équipe ? Ça me semble étrange... Ou ils vont l'utiliser comme instrument de surveillance peut-être ?"

Lui, comme tous les jeunes gens présents (ils recrutent à la sortie des lycée, c'est pas possible ! Tiens non y a un vieux machin là bas... mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? pensait Gustave, découvrant Flesh et avalant péniblement une bouchée de brioche), s'intéressait au pourquoi, mais bien peu au comment. Rien à voir avec un groupe armée et décidé à en découdre, ce qui en fin de compte avait plutôt le mérite de le rassurer.

"Et aussi, vous êtes sûr que votre information est la bonne ? Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux envoyer aussi des gens à Utopia ?"

Gustave trouvait l'idée intéressante, mais se rendit compte qu'il venait quasiment de se proposer pour un travail de filature de Pères Fondateurs. Son physique passe partout et discret faisant de lui l'homme idéal, il alpagua Aldo pour lui réclamer une nouvelle brioche qui, il espérait, lui tiendrait la bouche close un peu plus longtemps.

Damian Allaway a écrit:

La jeune Roxie, quoiqu'elle devait quasiment avoir son âge en fait, avait sorti un bon récital à la face de la reine insecte qui croyait que Chofrex était à elle. Damian avait, grâce à son pouvoir, repéré deux containers que Décibel pouvait allégrement faire sauter avec quelque chose d'approprié.

Un pistolet pourquoi pas? Se dit il quand il la vit ramasser l'arme du policier qui se trouvait à terre. Elle donna ensuite un habile coup de pied pour que l'autre pistolet parvienne à Damian. Se baissant, il le prit en main, trouvant tout de suite l'équilibre idéal de celui-ci. Il ne doutait pas de sa capacité à l'exploiter en précision. Il le garda en main, au cas où les autres intrus auraient décidé d'agir différemment que ce qui était plus ou moins convenu entre eux.

Tiens l'évocation du nom de guerre du jeune homme avait valu un regard de la part de la femme insecte. Peut être allait elle les prendre au sérieux maintenant? Décibel tira donc un coup de feu sur le cadenas qui vola en éclat, lui permettant en grand les portes de l'énorme box. Il débordait de cartons, sur lesquels était sommairement décrit le contenu... Bingo!

Pour eux c'était le Jackspot...

Magnagnime, la femme insecte somma aux policiers de s'en aller. Puis demanda si Décibel avait encore besoin de son arme. Damian n'avait pas vraiment confiance en elle. D'autant plus que les policiers semblaient avoir perdu la mémoire subitement... Un coup des filles? Il regarda un instant la belle Lucy et Kallan comme pour essayer de deviner leurs pensées.

Puis il se tourna vers la femme insecte.

"Je ne crois pas que Décibel devrait vous donner l'arme... Vous n'avez pas confiance en nous, mais nous non plus nous n'avons pas confiance en vous... Vous pourriez nous tirer dessus et tuer les policiers?... Donc ces Guns vont rester avec nous pour le moment!... Et si jamais vous vous posez la question... Je sais m'en servir, et même mieux que vous croyez!..."

L'absence de tremblement sur la main qui empoignait l'arme valait plus que des longs discours.

"laissons les partir, ils viennent de perdre le fil de cette soirée je crois."

Walentyn Szatanik a écrit:

Trois coups secs annoncèrent l'arrivée de Walentyn dans son harem privé. Si l'on exceptait que l'une des occupantes étaient une soixantennaire rabougrie avec un penchant prononcé pour le transformisme, bien sûr. Néanmoins, le Polonais aimait l'idée d'être invité dans la pièce qui lui était la moins accessible de l'hôtel. Il aplanissait un peu le terrain. Un coup chez moi, un coup chez toi. Mais surtout, un coup chez moi. Il avait bon espoir de convertir la chambre de ses deux collègues en salle de poker débridée, mais pour la garçonnière, ce serait indubitablement dans sa piaule à lui.

Malgré l'amusement que suscitait cette réunion informelle, le télépathe avait ses soucis. Les découvertes qu'ils avaient faites Emily et lui à Washington la veille lançait tout un tas de questions en l'air, dont celle de la fiabilité de leur patronne. Et Walentyn avait bien l'intention de tirer ça au clair. Du coup, pour détendre un peu l'atmosphère, il n'était pas venu les mains vides. Il tenait nonchalamment sous le bras un sachet en kraft contenant quelques victuailles, plus liquides que solides, ça allait de soi, pour abreuver un peu la soirée... et délier quelques langues. Après tout, dans un cas comme dans l'autre, ça ne pouvait que lui faciliter la tâche ! Tout le monde était plus beau et plus gentil après quelques verres. Walentyn était habillé dans son style habituel, avec un T-shirt près du corps blanc, un gilet sans manches noir et un jean délavé. Dans la poche arrière de son pantalon était également glissé le roman donné à Emily par Aurock.

"Ouvrez, c'est le recruteur de la revue dansante Queens of Las Vegas !" lança-t-il avec un sourire gouailleur.

Emily Wong a écrit:

Emily avait d'abord été amusée par le déroulement des évènements, et par Lily-Rose se changeant en Drown pour une raison qu'elle ne parvenait pas à saisir. C'était drôle. Lorsqu'elle entendit de nouveau la voix de l'hydrokinésiste, ce n'était plus qu'amusant, voire cocasse. Et lorsque Walentyn commença à répondre, ça n'avait absolument plus rien de comique.

Persuadée que ses collègues jouaient la comédie, Emily les fixa sans dire un mot, attendant avec de plus en plus d'impatience le clap qui sonnerait la fin de leur querelle digne d'une cour de récréation. Le signal ne vint pas, et à contrecoeur, et malgré toute l'estime qu'elle portait à ses confrères, force fut de constater qu'ils ne riaient pas. Ils s'insultaient tout ce qu'il y avait de plus sérieusement. La Hongkongaise n'était pas surprise de voir un Walentyn très chatouilleux lorsque l'on commençait à parler de ses compétences, mais elle ne pensait pas que la directrice puisse elle aussi être victime d'un afflux excessif de testostérone lors de ses transformations.

- Vous êtes...vous êtes...

Ridicules ?
Pathétiques ?

- Ivres !

Eberluée, elle finit par décider de les laisser laver leur linge sale sans intervenir, étant à la fois trop fatiguée et exaspérée pour jouer les drapeaux blancs. Elle attrapa son livre et le rouvrit à l'exacte page où elle s'était arrêtée. Tout valait mieux que ce spectacle.

Elle ne chercha même pas à savoir qui avait tort, et qui avait raison. Quel que soit le nom du coupable, une telle altercation n'avait pas de sens, et Emily ne pouvait qu'espérer pouvoir compter sur l'épaisseur des murs de la chambre. Finalement, le départ d'un des protagonistes, non sans un signe de connivence que la Hongkongaise ignora avec le mépris le plus total, sonna la fin des hostilités. Mais elle resta obstinément plongée dans sa lecture, n'ayant absolument pas envie d'entendre une série d'imprécations expliquant pourquoi le Polonais était en tort, maintenant qu'il avait quitté le champ de bataille.

De plus, elle ne pouvait humainement pas parler naturellement avec un boeuf comme Drown. La nature était mal faite, elle qui avait donné un pouvoir aussi rustique à Aurock, et une arme aussi subtile à un être aussi dépourvu de toute élégance. Devait-elle également s'inquiéter de la répartition des pouvoirs au sein de leur petite équipe ? Encore une question qu'elle reporta à la fin de la nouvelle en cours.

Lorsque ce fut fait, quelques minutes plus tard, elle ne trouva rien d'intéressant à dire. Un silence valant parfois mieux que mille discours, elle se glissa sous se draps, et se tourna vers le mur, essayant de se remémorer un souvenir agréable pour trouver le sommeil.

Up pour les nouveaux et les vacanciers ! Qui n'a pas encore voté pour le RP du mois de novembre ? La compétition est sanglante !

En ce dernier jour de bientôt feu 2010, à vos clics !

Avec 3 voix sur 8 suffrages exprimés c'est donc Damian qui remporte le trophée de RP du mois de novembre, pour son post dans la mission Chourrave chez Chofrex !


Bien joué Damian, la concurrence était rude, ce que montre bien l'éparpillement des votes ! En tant que Directrice Ultime du Old School je te décerne ce prix que tu peux désormais fièrement afficher en signature !

Code:

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Je félicite également les autres nominés pour leur belle prose et les encourage à poursuivre sur cette voie !

merci merci,
je remercie avant tout l'équipe de la chourave chez chofrex sans qui je n'aurais jamais fait ce post, bravo..
Et puis bravo a tout le monde aussi!

Bien joué Damian

Flesh Al-Mansûr a écrit:

Bien joué Damian

C'est le cas de le dire...