Aldo Vorossian

Fiche numéro XM-019 Nom : Vorossian Prénom : Aldo Nom de code : Lucifer Date de naissance : 10/07/2028 Âge : 17 ans Lieu de naissance : Nîmes (France) Nationalité(s) : Française Taille : 1,85 m Poids : 70 kgs Langues parlées : Français, anglais des bases dans de nombreuses langues européennes. Aldo est doué pour les langues du fait de sa vie nomade. Pouvoir : Production et manipulation d'une énergie propre Cette énergie s'exprime par une puissante lumière d'un blanc laiteux, une légère chaleur et des radiations dont les effets peuvent aller de nuls à mortels, en passant par le malaise et la brûlure, selon l'intensité. Si elle n'est pas retenue ou arrêtée par un obstacle d'une densité suffisante (un gros mur, quoi), cette énergie se déplace comme la lumière : à même vitesse, en ligne droite et elle s'épuise après une certaine distance. Hors contrôle, elle se diffuse à puissance maximale par tout le corps d'Aldo (ce qui est effroyablement épuisant). Cela peut arriver si Aldo cesse volontairement le contrôle (peu probable) ou s'il est incapable de l'assurer (alcool, contrôle extérieur, très forte émotion...). Sous contrôle, il est possible d'en faire une "couche protectrice" de quelques millimètres (qui peut repousser des attaques basées sur l'énergie), ou de la libérer dans un rayon ou un flash puissant, voire à très haut niveau de la manipuler sous forme de boules indépendamment du corps d'Aldo. Si Aldo est inconscient (sommeil, perte de connaissance), le flux d'énergie est interrompu. (j'aimerais à ajouter une "transformation en énergie", mais cela fait peut-être beaucoup pour un seul pouvoir ? Je suivrai vos avis) (En option, selon votre tolérance) L'énergie peut également interférer de façon mineure avec d'autres sources d'énergie et de rayonnements (systèmes électriques, ondes radios, fibres optiques...). Il ne peut pas faire sauter une centrale ni crasher un avion, mais peut-être qu'il réussira à faire fonctionner un ordinateur non branché pendant quelques minutes... Dans tous les cas, la production et la manipulation de l'énergie sont assez épuisants. Le simple fait de maintenir l'émission à un niveau nul ou presque nul implique un régime alimentaire conséquent et de fréquentes périodes de relaxation/méditation. Il lui arrive de dormir loooooogtemps après une utilisation prolongée. Savoirs particuliers : Vie clandestine Nombreux éléments de culture populaire et du spectacle (musique, contes, arts du cirque, usages...) Histoire et géographie (notamment antiquité et mythologies). Je précise : niveau scolaire très bas par ailleurs Sport(s) pratiqué(s) : Arts martiaux (principalement internes) Yoga et autres techniques de santé et d'entretien

Description physique :

Aldo Vorossian subit les conséquences de ses problèmes de "santé" de son enfance : son corps n'est pas très épais. Il est néanmoins entretenu par sa pratique régulière de techniques d'entretien, il est vif, agile résistant. De peau blanche, de cheveux noirs, il bronze facilement et peut aisément passer pour un natif d'Afrique du Nord ou du Moyen Orient. Il a un visage peu expressif, si on excepte son regard.
Il est le plus souvent habillé de tenues passe-partout, résistantes et bon marché. Il est totalement insensible aux critères de la mode et du "bon gout". Il affectionne particulièrement les vestes en cuir et les grosses lunettes de soleil, mais selon ce qu'il répète souvent, "le plus important est d'être bien chaussé".
Il ne se sépare jamais d'un large couteau qui lui sert pour toute sorte de chose, y compris dissuader les éventuels emmerdeurs. Pour le reste, il aime voyager léger, et ne s'embarrasse que du nécessaire. Il fume souvent, mais évite les produits altérant trop les sens et la lucidité, sachant l'effet que cela peut avoir sur son pouvoir.

Le pouvoir d'Aldo s'exprime par une lumière épaisse, d'un blanc laiteux et opaque, qui accompagne le rayonnement et peut éblouir ceux qui se trouvent face à la source. Il ne peut pas contrôler cet effet lumineux, qui accompagne chaque utilisation du pouvoir.

Caractère :

Aldo est un enfant dans un corps de jeune homme : resté longtemps dans l'ombre de sa mère, il n'est pas autonome et déteste prendre des décisions pour lui-même. La liberté lui fait peur et il souffre de n'avoir plus aucune autorité à laquelle se fier. C'est une personnalité soumise, mais qui peut parfaitement se prendre en charge pour la vie courante. Simplement, il fera preuve de peu d'initiative et s'engagera rarement dans une action s'il doit y aller seul.
Peu éduqué, il a beaucoup de mal à fixer son attention sur un sujet, et il apprécie peu les personnes qui se montrent trop sérieuses, trop travailleuses, ou qui forcent leur image en ce sens. Il conçoit son manque d'éducation, dont il a parfaitement conscience, comme une forme d'infériorité qu'il essaie de masquer en jouant aux "cancres" volontairement dissipés. Il peut être d'une certaine naïveté sur certains sujets, ou au contraire d'une grande maturité pour d'autres, en général pour les situations qu'il a pu rencontrer dans ses voyages.
Impulisf, émotif, intuitif, impressionable, il s'en remet plus souvent à la passion qu'à la raison pour guider ses mouvements, il est également lunatique et peut changer d'humeur sans raison. Mais il est également difficile d'influencer son jugement tant il est imprévisible. S'il peut construire des relations fortes avec une ou deux personnes, il traitera la plupart de ceux qui l'entourrent comme des compagnons de route temporaires à l'égard desquels il n'a aucune obligation, aucune responsabilité. Il est ainsi très difficile de lui faire tenir un engagement, pire encore de lui faire respecter un ordre. Il demeure individualiste et parfois égoïste.
Son intérêt pour l'histoire et les mythologies, sa propre recherche mystique et sa pratique des arts martiaux lui apportent néanmoins un certain calme, une paix intérieure, et il ne paniquera pas même dans des situations extrêmes.

Historique :

Les nom et prénom d'Aldo Vorossian renseignent sur ses origines dispersées. Il est né de l'union fugace mais passionnée entre sa mère, Emma Vorossian, française d'origine arménienne, et un Italien de passage qui ne lui a légué que son prénom : Aldo. Malgré sa condition sociale modeste et la difficulté d'élever un enfant pour une mère célibataire venant à peine de passer sa vingtième année, Emma lui prodigua plus d'amour et d'attention que n'en peuvent espérer bien des enfants. Elle ne renonça jamais à son rôle de mère, si bien que l'enfance d'Aldo fut heureuse et banale. Du moins jusqu'à ses douze ans.

Aldo était alors un enfant à l'intelligence moyenne mais disposant d'un don indéniable pour être apprécié des adultes. Il était courant d'entendre dire de lui qu'il avait le visage "rayonnant" de bonté ou encore qu'il "irradiait" de joie de vivre. Son teint hâlé, comme naturellement éclairé de l'intérieur, était souvent remarqué et il était la coqueluche des photographes amateurs qui se pressaient sur la côte d'azur en été. Cependant, l'admiration se mua progressivement en inquiétude, puis en une crainte sensible, lorsque la peau du jeune Aldo ne se contenta plus d'avoir un "éclat naturel", mais qu'elle émit un véritable rayonnement visible à l'oeil nu, qui ne s'interrompait que pendant son sommeil.

La brave Emma confia son fils aux soins de la plupart des spécialistes du quart Sud-Est de la France, cependant aucun d'entre eux ne put la rassurer : le rayonnement d'Aldo était inexplicable par la médecine moderne, il perturbait aussi les résultats des appareils de radiographie. Si certains évoquèrent la possibilité du gène X, cette hypothèse fut rejetée car elle impliquait l'incompétence des médecins – chose qui leur est toujours difficile à admettre.

Lorsque les examens des médecins démontrèrent que le rayonnement pouvait être nocif pour l'être humain, Aldo fut placé dans une chambre d'isolement de l'hôpital, ses visites drastiquement réduites et ses contacts humains se réduisant à peau de chagrin. Il vécut alors le calvaire des enfants-bulle isolés du monde. La puissance du rayonnement s'accentuait graduellement, et à mesure qu'il irradiait, son corps s'affaiblissait. Après quatre mois d'hospitalisation, on le mit sous perfusion : ses forces l'abandonnaient tant que les trois repas par jour ne suffisaient plus à le nourrir. Il maigrit rapidement. Pendant toute cette période, il trouva pour seule évasion la lecture de livres d'histoire et de géographie, lui offrant une porte vers d'autres temps et d'autres lieux.

Mais il fut bientôt incapable de lire par lui-même et il dut rester des journées entières allongé, incapable de se lever. Son propre corps devenait une prison tant le moindre mouvement était douloureux et éreintant. Plus personne ne pouvait se trouver dans la même pièce que lui aussi longtemps qu'il était éveillé, tant la lumière qu'il diffusait était aveuglante. Toujours impuissants, les médecins ne pouvaient que constater sa déchéance et prévoir sa fin. On crut celle-ci arriver lorsqu'au milieu de sa treizième année, après une année entière d'hospitalisation, il tomba dans un profond coma.

Cependant, après une semaine de coma, Aldo s'éveilla sans séquelle apparente. Son rayonnement avait totalement disparu. Les médecins conclurent que son corps avait lui-même trouvé une parade au rayonnement, quant à la mère d'Aldo, elle y vit un miracle qui réveilla sa foi. Elle tint à retirer immédiatement son fils de l'hôpital, afin qu'il reprenne une vie normale.

Malheureusement, cette vie normale de dura que pendant six mois, puis le rayonnement réapparut, d'abord très faible. Mais on ne pouvait pas s'y tromper. Plutôt que de laisser son fils aux services sociaux et médicaux qui le réclamaient, Emma décida qu'il valait mieux pour Aldo qu'il vive peu mais bien plutôt que longtemps, enfermé dans les quatre murs d'un hôpital. Elle quitta Nîmes, sans donner d'adresse où la joindre, et entama une vie nomade avec son fils de quatorze ans et ses quelques économies. Elle voyait comme destination idéale l'Arménie, pays d'où elle tirait ses racines mais qu'elle n'avait jamais vu de ses yeux. Ils vécurent ainsi dans la clandestinité.

Les quatre ans qui suivirent furent les plus heureux pour Aldo, malgré le rayonnement de plus en plus intense qui l'handicapa dans un premier temps. Les divers compagnons qui partagèrent un temps leur route lui apportèrent beaucoup des choses qui lui avaient manquées jusqu'alors : il s'initia à la musique auprès des Manouches du Gard ; il visita les fantastiques ruines romaines de toute l'Italie, après les avoir tant imaginé par les livres ; il devint jongleur le temps d'une saison au cirque ; il apprit à chasser le lapin au collet ; il vécut des amitiés et des amours éphémères avec toute sorte de personnes... il fut surtout sauvé de la mort par un personnage qui allait devenir pour lui la figure du père.

Jan Mendorff, ou le Prabindrah, ainsi qu'il se faisait appeler, était le gourou d'une petite secte qu'ils rencontrèrent aux alentours de Pécs en Hongrie. C'était un homme charismatique, mais qui avait nettement exagéré sa consommation de produits hallucinogènes en tout genre. Devenu mystique, il avait entrainé après lui quelques pauvres hères qui le suivaient dans sa quête : atteindre l'Inde et le Tibet, berceaux de ce qu'il considérait comme la "science du divin fondamental". Ce n'était cependant pas un homme dépourvu de lucidité, et il s'avéra un excellent guide pour Aldo, dans la découverte de la méditation et des techniques orientales telles que le Yoga ou le Taiji Quan, à travers la compréhension du qi et du prana.

Aldo découvrit là, pour la première fois, une explication non médicale de sa "spécificité", ainsi qu'une méthode pour se contrôler. En même temps qu'il apprit à maitriser son corps et son esprit d'adolescent, il parvint à réduire le rayonnement qui émanait de lui, jusqu'à le couper totalement, sans pour autant sombrer dans le sommeil. Il avait également, pour la première fois, l'espoir de vivre normalement, puisqu'il pouvait à présent camoufler sa spécificité. Il ne cessa alors d'exercer les arts martiaux et les postures de soin et de méditation qu'il apprenait, y trouvant l'une des voies de son salut.

Ils ne purent cependant suivre le Prabindrah dans son pèlerinage mystique : celui-ci se mit en tête qu'Aldo était l'incarnation de son "dieu fondamental", un être parfait recelant toute la puissance magique du divin. Refusant de se laisser instrumentaliser, ils fuirent la secte et continuèrent leur voyage seuls. Cependant, la brave Emma, qui avait sacrifié sa vie d'adulte afin que son fils ait une vie d'enfant, s'écroula d'épuisement à la frontière entre la Grèce et la Turquie. En effet, elle n'avait jamais compté les heures passées auprès d'Aldo, ignorant volontairement l'effet dévastateur des rayonnements sur sa propre santé. Lorsqu'Aldo apprit à maitriser son pouvoir, il était déjà trop tard, et un cancer emporta sa mère, sa seule famille, à mi-chemin entre la France et l'Arménie.

Seul, Aldo n'était pas dépourvu de ressources, c'était un jeune homme autonome qui avait apprit à vivre sur les routes, appréciant l'existence rude et romantique des nomades. Il se promit de porter les cendres de sa mère sur sa terre d'origine, et peut-être, de faire un tour du côté des sages d'Orient...

Nombre de points initiaux :
Heueueu... le pouvoir s'est révélé plus de 5 ans avant le moment M du jeu, mais il ne l'a exercé de façon intensive que pendant les 2 dernières années.
Donc je dirais 7 points grand max.